mardi 30 octobre 2007

15 Septembre - Journée glandouille ou traditionnelle de Japonais riches.

Debout tôt, beaucoup trop. Réveil à 5h45 et on devait dormir depuis… heu… 2H ! (Avec la soirée de la veille, on s’imaginait plein de trucs violents mettant en scène une furie habitant la porte à côté et 2 pauvres créatures innocentes endormies…) Les sacs pesant au moins 1 tonne, on a quand même réussi à se traîner jusqu’à Ichikawa et à monter dans le train jusqu’à Tokyo. Évidement, on s’est faites entubées parce qu’on a pris un ticket à 290 Yens alors qu’on a pas eu à le valider à la sortie pour prendre le shinkansen… Tant pis ! On le saura pour la prochaine fois !
Le shinkansen, d’ailleurs, au Japon, c’est à lui de nous faire préférer le train… La cabine grande comme celle d’un avion, au moins 1m50 entre les sièges, des grandes fenêtres, une cabine claire : trop la classe. On a eu QUE 50 minutes de train avant d’arriver à Odawara. Reprise de nos 80Kg de sac sur les épaules et nous voilà reparties à la recherche du Izuhakone Railway Station pour prendre des billets 3jours pour le bus jusqu’à l’hôtel. Première frayeur, sur la feuille envoyée par Sunrise Tour (l’agence qui nous a booké l’hôtel), le premier bus était indiqué à 10h50. Là, il était 8H… Mais bon, en fait, on a dû l’attendre que 3 minutes. Après, Sunrise nous avait dit de descendre à l’arrêt Motohakone et là, de prendre un taxi jusqu’à l’hôtel. Encore une fois, on a bien fait de pas les écouter et de demander au chauffeur (très gentil) qui nous a dit qu’il fallait descendre au terminus.

Et hop ! Nous voilà parties pour 75 minutes de folies, de virages et de montagnes… Heureusement que mon petit déj ne se composait que d’un cookie (dégeu au demeurant, il faut dire au Japonais d’arrêter toutes tentatives de faire de la pâtisserie) parce que je me serais pas sentie bien du tout. Surtout qu’en même temps, j’essayais de repérer sur un plan en Japonais les arrêts en Japonais aussi. Maïlys, quand à elle, était cramponnée à son siège. "Lève les bras Yzma", pas ici non…On s’est arrêtée à Motohakone et on a décidé de faire confiance au chauffeur et de pas descendre. Là, j’ai compris qu’on était pas du tout là où je m’y attendais et que c’est pour ça que les stations du plan ne correspondaient pas à celles affichaient sur l’écran du bus… Le chauffeur avait raison, le terminus était sur le parking du complexe de l’hôtel. On a quand même marché 10 bonnes minutes pour trouver la réception dans le main building. Là, ils nous ont annoncé qu’on pouvait disposer de la chambre à 15H. Il était 9h30. La réceptionniste nous a alors rassurée en disant qu’on devait laisser nos sacs ici et qu’ils les enverraient dans le bâtiment où on logeait (c'est-à-dire à l’autre bout du complexe). Voyant nos airs désespérés, elle nous a dit qu’on pouvait quand même disposer des onsens et aquariums et tout ce qu’offrait l’hôtel. Là, on avait encore plus l’air désespéré, surtout quand elle a rajouté que pour le moment, les onsens étaient fermés parce qu’on les nettoyait, mais qu’ils allaient rouvrir à 12H, alors elle a passé un coup de fil, et elle nous a annoncé qu’on pouvait finalement disposer de la chambre à 12H. Bon, il était 9h50. Les Onsens étaient fermés, l’entrée de l’aquarium coûtait une fortune, il pleuvait dehors, on mourrait de faim et tous les restaus de l’hôtel ouvraient à partir de 11H… Snif !

Heureusement, le Prince Plazza, un grand magasin de souvenirs et de conneries ouvrait, lui, à 9H. Nous y avons donc attendu l’ouverture de la petite French Bakery d’à côté à 10H30. Dans le plazza, y’avait un coin ToToRo, ma pauvre ! Un truc de fou. J’ai pris plein de photos tellement c’était bien ! Dans la Bakery, on a testé plein de produits à l’aspect original, mais aussi nos valeurs sures, comme les "kurowassan" (croissant) par exemple. Bon, dans le lot, y’en avait des bons : les bidules salés avec des saucisses et jambon/haricot, des moins bons : le gâteau vert au melon, voire même des complètement space, le machin rose à la crème. Non, vraiment, la pâtisserie, c’est pas le truc des Japonais… Qu’ils continuent à se contenter des sushis, ça vaudra mieux…
Vers 11H, on est sorties faire un tour vers le lac. On a croisé une grande salle de virtual theater, et on est allées voir (1H à tuer de toutes façon). Y’avait des jeux, des purikuras, et ce qui semblait être un cinémas dynamique (oui, en plein milieu d’un hôtel, et alors ???) 2 films étaient à l’affiche "supâsuchichion" (c'est-à-dire Superstition) et Tropical Curse (un truc comme ça). On savait pas lequel on allait voir, et au final, on a vu les deux. C’était sympas et ça nous a fait passer du temps. 11H45, on s’est dirigées vers l’annexe où on allait dormir. On est passées devant une autre annexe qui pétait sa classe avec de belles et grosses voitures sur le parking. Notre futur mari loge peut-être à 300mètres en ce moment même ! Notre annexe faisait plutôt parent pauvre comparée aux autres bâtiments du complexe, mais pour nous qui avions passé 10 jours au Cozy House, c’était le luxe total. Nos sacs étaient là, une dame nous en a amené 2 jusqu’à notre chambre, la pauvre, c’était super lourd. Et là, on a foutu le bordel dans la chambre, fouillé partout, découvert les yukatas, les toilettes à cuvette chauffante… On allait être bien. On s’est précipitées vers l’onsen de l’annexe. Y’avait personne. Tant mieux, on s’est pas pris la honte en sachant pas quoi faire ni comment. C’était trop bien. Un peu petit, mais trop bien. On est revenues à la chambre et avons établi un planning pour l’aprèm : déjeuner/sieste/onsen/dîner/onsen/dodo. Avant ça, on s’est posées devant la télé. On a fait une séance photo avec les yukatas, reparties manger à la Bakery.

Puis, au lieu de faire la sieste, on a fait des achats de souvenirs, purikuras et essayages des kimonos qu’on avait achetés. On a aussi fait une petite visite des jardins entre l’annexe et le lac. Et là, miracle, un ponton avec un bateau amarré. C’était plus qu’il n’en fallait pour se jeter dans une frénésie de photos d’imitation du Titanic et de la croisière s’amuse. J’espère qu’il était pas interdit d’y aller pour cause de danger d’effondrement… Puis on est allées voir l’onsen principal, avec plein de gens qui se demandaient ce que 2 étrangères foutaient là et si on s’était pas perdues… Celui là, il était beau. Dommage que le temps ait été nuageux, sinon, on aurait pu voir le mont Fuji du bain… On y est restées après le coucher du soleil. Le bain était tout éclairé. C’était trop chouette.

Et pis il était 18h45, alors on est reparties vers la chambre pour aller manger. Tous les restaus ouverts le soir étaient un peu chers, on a voulu prendre une navette pour le shi-shi, un chinois un peu à l’extérieur du complexe. Grave erreur. La navette qui était censée s’arrêter devant le shi-shi, s’arrête devant un autre restau, tout ce qu’il y a de Japonais et cher (2000 Yens, soit 13€, c’est pas la ruine non plus si on compare avec la France). Mais le temps qu’on s’en aperçoive, on était déjà installées à une table avec des menus. Menus d’ailleurs en Japonais avec la serveuse qui parlait pas un mot d’Anglais… Forcément, on a un peu choisi au hasard, on est tombée sur tempuras/riz/soba avec assortiment de champi/rectangles non identifiés et sans goûts... C’était un peu cher, mais vachement bon quand même.


Au moment de payer, on a pas bien compris. Le serveur nous demande notre numéro de chambre et le nom de la réservation. On lui donne et il nous ramène une petite facture à signer et nous montre des sièges à l’intérieur du restau pour qu’on puisse attendre la navette. On fait mine de lui donner de l’argent pour le repas, il refuse et nous dit que ça sera à payer avec la chambre…Claaaaaaaaaaasse !!! Nous avions notre première note d’hôtel !!! Une minute navette (ou plutôt un taxi…) nous ramène jusqu’à notre annexe. Je commence à ouvrir là portière, comme d’habitude, et là, je vois le chauffeur se précipiter pour me l’ouvrir lui… Maïlys m’a fait remarqué que ouvrir les portières, ça faisait parti de son boulot, et que là, je le lui avait pas laissé faire…Le pauvre… Je lui ai piqué son job !!! Désolée, je suis pas habituée aux hôtels 5 étoiles… Maintenant, DODO !!!! Les lits sont super confortables, on va dormir comme des masses.

samedi 27 octobre 2007

14 septembre : Journée TEMPLES !!! (C‘est nos mamans qui vont être contentes !)

Lever rudement tôt pour essayer d’en profiter un maximum… et surtout parce qu’il fallait (re)passer par la poste pour renvoyer à JTB des billets de Shinkansen qui nous étaient pas destinés (les boulets) ! J’en ai profité pour envoyer mes dernières cartes postales. Une demi-heure plus tard, on sortait enfin, sans avoir renvoyé le truc à JTB parce qu’aussi surprenant que ça soit, y’a pas d’enveloppes à vendre à la Poste… La seule postière qui baragouinait l’anglais a eu du mal à comprendre qu’on payait pas les charges postales, mais que JTB le ferait ! Elle a fini par les appeler.

Fin de matinée, on prend le train pour Akihabara, Tokyo pour finalement atterrir dans le train qui nous emmène à Kamakura. Ne sachant pas le prix exact du billet, on en a pris un à 130 Yens, pensant faire un "fare adjustment" à la gare. Sauf qu’on est descendue à Kita-Kamakura et que là, on a pas trouvé de machines et pas de tourniquets… ben au final, on a pas payé. Du coup, on a un ticket de train !!! On vous en fera un scan. Affamées (comme à chaque fois qu’on arrive quelque part), on repère un petit restau sur le guide de Clém qu’a l’air sympa et pas cher : le Yamasoto. Miracle, on le trouve (comme quoi les guides disent pas toujours n’importe quoi) ! Et qu’elle surprise !!! Restaurant "typique" : portes en bois, tatamis, petites tables… On enlève nos chaussures (il a pas plu, pour une fois que nos chaussettes sont nickelles) et on s’installe (par terre, sur les tatamis). Soba pour Clém (trop bonnes) et moi des kishimens (si je me souviens bien), des sortes de tagliatelles. On décide de s’prendre un petit dessert (ouh ! c’te folie !) : glace pillée à la fraise ! Du coup, 1400 Yens… Notre repas le plus cher actuellement (un peu moins de 9€… Une vraie fortune).

On file faire notre premier temple : un temple zen, le Kencho-ji, 300 Yens l'entrée, mais franchement, il les vaut ! Là, on a commencé à mitrailler mais les piles de mon appareil m’ont vite lâchées… Heureusement, on avait celui de Clémence ! On a vu plein de moines et on a réalisé que moines zen, ben c’est pépère comme vie ! J’ferai ça dans ma prochaine vie d’humain. Un jardin zen ! Magnifique ! Zen ! Le petit film de Clém en est la preuve ! J’ai acheté des piles (Sony) dans la boutique du temple (enfin un qu’a tout compris au tourisme). Un petit tour par la petite forêt de bambous derrière le temple (des bambous au diamètre impressionnant). Et c’est reparti pour un autre temple (sanctuaire des Minamoto), le Tsurugaoka Hachiman-gu. Une série de torî rouges nous accueille et nous met dans l’ambiance. On sait pas comment ça se fait, mais en réalité, on est arrivées par une porte secondaire, parce que la première chose par laquelle on est tombées, ça a été le temple lui-même et sa boutique… Achats de porte-bonheurs, on commence donc notre visite "à l’envers" : temple, escalier, cour, porte. Dans la cour, des "moinespower" (à rapprocher de "manpower") ouvraient un petit temple, pour une fête ou une cérémonie. On a encore pris des tonnes de photos : jardins, petits ponts, arbres et loupiottes, fanions, nénuphars…
À chaque photo, une pensée pour nos mamans : qu’est ce qu’elles vont être contentes ! À la sortie (pour nous ; entrée pour les autres), l’allée des cerisiers de Kamakura : magnifique. On voulait la prendre d’un bout à l’autre, mais plusieurs magasins sur le côté nous ont appelé très fort.

Notre prochaine destination étant le Daibutsu, à 1,9Km, il nous fallait prendre des forces. Une petite étale proposait des sortes de pains fourrés aux haricots rouges : 3 couleurs (verts, marron et le basic blanc). Impossible de choisir… "Vous nous mettrez une boîte de 2x3 de chaque !". La nana, voyant qu’on connaissait pas du tout et parce qu’on a la Kawaï attitude, nous en a donné 2 de plus (des blancs) : "Sâbisu, sâbisu !" qu’elle arrêtait pas de nous dire. Alors on s’est inclinées, on a remercié le plus poliment qu’on connaissait, on a fait 3 pas et on s’est assises sur un banc (le seul de la ville, celui du Ralf Lorrens) et on a mangé les "Sâbisu" : trop bon ! Ils étaient encore tout chauds ! On a compris après que "sâbisu", c’était pour "service", un petit bonus aux clients sympas quoi ! Sont gentil ces Japonais !!! On a croisé au moins une cinquantaine de lycéennes qui se dirigeaient vers le temple qu’on venait de quitter. Pour le reste des pâtisseries, on a voulu les prendre en même temps qu’un café : direction de Starbuck juste avant le Daibutsu (à 1,7Km quand même…). À la terrasse, le Japonais à côté de nous était trop mignon et on l’a dit très fort (on s’en fout, il était au téléphone et il devait sûrement pas parler français non plus…).
Ensuite, on a fait un gros craquage sur Kuzco (pour pas changer) et ça nous a pris jusqu’au temple Kotoku-in qui abrite le Daibutsu. Je dois dire qu’il déboîte ! C’est trop rigolo quand on arrive, il dépasse de la porte : on ne voit que sa tête. On a fait nos photos touristiques, des un peu plus artistiques, pris ses tongs en photo et puis après… ben à part les toilettes qu’il faut aller voir pour son joli jardin (et son mec mignon, lol !) y’a rien … assez déçues. Bon, faut dire qu’on serait arrivées plus tôt, on aurait pu rentrer dans le Daibutsu

Et maintenant… roulement de tambour… laaaaaaaaaaaaaaaaa… PLAAAAAAAAAAGE !!! Et oui, Kamakura est au bord de la mer. Plages de sables noirs, petits surfeurs et dernière chose qui nous a rappelé chez nous, les Japonais aussi ont une Espagne à eux, et elle s’appelle Chine. Là, on s’est baladées, on a trampouillé nos pieds, pris des photos "fonds d’écran", on s’est amusées avec nos empreintes… jusqu’à la nuit !
Là, on a mis un bon quart d’heure à enlever tout le sable noir de nos pieds et on s’est rentrées chez nous. 130Yens de billets, au cas où on arriverait encore à gruger mais là, ça a pas marché : 980Yens de "fare adjustment"… C’t’économie qu’on avait fait !!!

Traditionnel bentô chez Daily Yamazaki, on a mangé et on a décidé de checker nos mails. On est tombées sur la voisine folle. Pour faire court, on a essayé de la virer (elle payait plus son loyer depuis 4 mois aussi…), elle s’est débattue, on s’est bagarrés (à 3 : le voisin, Clém et moi, contre une… elle avait aucune chance la pauvrette…). On est ensuite retournées dans notre chambre, la folle, elle, elle s’était enfermée dans la sienne… et on a fait nos valises pour Hakone…

Quitter Tokyo m’a fait tout bizarre mais c’est pour la bonne cause : À NOUS LES ONSEN !!!

vendredi 19 octobre 2007

13 septembre : Journée je sais pas trop comment pour le moment.

On a dû attendre que le facteur nous apporte la lettre. Du coup, lever à 10h00 pour moi (plus tôt pour Maïlys qui devait finir de raconter hier, gnéhéhé !). Dans le paquet, les prospectus prédisaient un séjour fabuleux à Hakone. CA VA ETRE TROP BIEN !!!! Et pis encore mieux, ON A 1 ZIPOD !!!
Ben voilà, il est 11H30, on est toujours pas prêtes, ça laisse à présager une journée glandouille de ballade dans un parc…

Bon, ben c’était pas une journée glandouille du tout. Au contraire ! Tout a commencé dans le train (comme d’hab…). Maïlys a attiré la malédiction de l’aversion sur elle. Le gars qui était assis à côté d’elle (imberbe des jambes et des bras, soit dit en passant…) avait l’air être gêné d’être là. Il l’a regardée trop bizarrement voire choqué quand elle a tourné la tête vers lui... On est arrivées à Ueno, comme d’hab, sur les coups de 13h30, donc on avait faim. On a cherché pendant pas mal de temps un restau, pour finalement tomber sur un petit coréen qui avait l’air sympas. On arrive, décor tout en simplicité. On nous installe dans un petit box vitré fermé avec des inscriptions en coréen gravées dessus. Un petit barbecue incrusté dans la table. Maïlys prend un bento avec de la viande à faire cuire, et me je me lance dans ce qui ressemblait à un Bimbimpap (sur la photo). Qu’est ce que j’avais pas fait ! On m’apporte une soupe rouge... Et qui arrache la gueule comme c’est pas permis aussi ! Moi qui n’aime pas les plats épicés, j’étais pas déçue. Du coup, j’ai mangé les trois petits bouts de tofu qui flottaient dedans et le riz et la salade servis avec.
Malgré ma bouche en feu, nous finîmes par sortir pour visiter Ueno et son fameux parc. Nous avons commencé par un petit tour dans la forêt, puis nous avons été attirées par des acclamations et applaudissements et nous nous sommes dirigées vers un petit attroupement. C’était un spectacle de rue d’un jongleur/équilibriste/comique (enfin on suppose, parce que les gens rigolaient quand il parlait). C’était chouette. Le Japonais est une espèce vachement généreuse, ils donnent des billets et parfois plusieurs à la fois à la fin du spectacle.
Nous avons continué notre petit tour et avons constaté que le Japonais est aussi une espèce qui manque cruellement de sommeil puisqu’il dort partout ou il peut (dans le train, sur un banc…). En France, si quelqu’un faisait ça, il retrouverait plus ses affaires à son réveil.

Nous avons enfin trouvé l’entrée du zoo et avons pu commencé la séance de photos. On a vu Lingling, un panda géant, et aussi des petits pandas rouges trop choupi, et y’avait aussi des tigrous, des lionous, des gorillous, des zéléphants, des nounours, des pinguinauds (il a eu chaud aux pattes le pinguinaud !!!), des singes, des zoziaux, des girafous, des boules de poils en tout genre… enfin un zoo quoi !!! Avec tout plein de nanimaux trop mimi !!!
Par contre on a pas pu voir les zèbres, rhino, hippo et vivarium parce qu’ils avaient fermé pour tout nettoyer. Snif… Enfin, ça nous a rassuré de voir qu’il y avait des bébés dans les enclos. Ils devaient pas trop être malheureux. (C’est ce qu’il faut se dire pour pas finir comme Brigitte Bardot).

Après le zoo, on a continué à visiter le parc Ueno Onshi et ses 3 étangs : le lac Shinobazunoike (un à bateau avec des gros poissons qu’on aurait dit des baleines, les 2 autres recouverts de lotus). On a visité des temples, un sanctuaire, vu une pagode à 5 étages et puis on s’est dirigées vers Yanaka (à l’ouest du parc) et son cimetière célèbre. Un cimetière Japonais est d’autant plus classe qu’un Français, il faut le dire. Pas de plaques en granit avec sculpture d’hirondelle dorée et inscription « Bidule, époux dévoué et ami fidèle ». Enfin si, peut-être, mais on le comprend pas dans ce cas…

La faim se faisant de plus en plus sentir, nous avons voulu rentrer sur le centre d’Ueno pour goûter (18h15 quand même…). Et ben, plus moyen de mettre la main sur une pâtisserie, glacerie, clapelie (crêperie…), alors que sur les coups de 13H, elles pullulent. Va comprendre… On a fini par trouver une magnifique association Starbuck café/camionnette à clapes avec oh ! comble du bonheur ! tables et chaises !
Puis il était l’heure de rentrer. Maïlys a continué la malédiction puisque la place à côté d’elle est restée vide alors que y’avait du monde debout. Mais ça a pas duré longtemps, on a dû abandonner nos places confortables pour un train blindé à Akihabara.
Le soir, on a essayé les petits pains fourrés à la viande comme on voit dans les mangas… Ben ça déchire !

Ce soir on va bien dormir, tant mieux puisque demain, c’est Kamakura.

mercredi 17 octobre 2007

12 Septembre - Journée Carte Bleue...

Décidées à faire l’Omotesandô de bonne heure, on s’organise dès le matin : lever, douche, "petit-déj'", checking mails… On entend le facteur passer : une lettre au nom de Clémence nous attend ! Ca doit être nos billets pour Hakone.

Nous trouvant enfin une bonne excuse pour aller à la poste, on embarque cartes postales, petit papier et on débarque. On a halluciné face aux prix des timbres : 70 yens même pour l’international. Du coup, on a fortement envisagé la possibilité de s’envoyer un colis. Pour notre lettre, c’est une autre structure que la poste qui s’en occupe. La postière, trop gentille, prend son téléphone et appelle pour nous le service concerné : on l’aura demain matin à la Cozy House. Son adresse ? Euh… On a dû repartir à la Cozy pour prendre l’adresse et revenir à la Poste. Résultat : on a perdu notre matinée !

On part pour Harajuku et l’Omotesandô à midi passé, le ventre vide. Comme à chaque fois que c’est à moi d’écrire le résumé de la journée, on a repéré un Jap’ mignon de profil (qu’on ne verra jamais de face !) dans le train. On arrive à Harajuku : wouah ! La journée promet. Affamées, on part en quête d’un resto, ça sera notre premier Thaï. Moi, j’ai flashé sur un menu "petit piment" à côté, ça doit être épicé juste ce qu’il faut… ERREUR ! Ça arrachait. J’ai pas pu finir, même après avoir fait rajouter de l’eau. C’est pas grave, on prendra une "clape" (c'est-à-dire crêpe) au goûter ! On a déambulé dans Takeshita Street à la recherche du 100 Yens store qu’on a pas trouvé mais par contre, on a vu de tout ! Une vendeuse percée de partout sur le visage, cheveux bleus et verts, des boutiques à la vitrine hallucinante (des robes de Maids en noires, rouges…). On a repéré notre future clape avant d’enchaîner sur Harajuku Street où on a croisé de booooo spécimens avant de commencer l’Omotesandô…

Kiddyland reste notre plus grande surprise. Là où on s’attendait à ne voir que du Hello Kitty, on a vu plein de trucs trop bien. Des souvenirs et cadeaux très potentiels, des gadgets en tout genre ! Et encore, on a fait que le RDC ! Avant de se laisser emporter par notre folie dépensière, on décide de dériver vers l’Oriental Bazar faire nos achats en prem’s priority. Oh la boulette ! Le sous-sol consacré entièrement aux kimonos et Yukatas ! Là, on a dû y passer bien 2 heures. On en a essayé 2 chacune et on est reparties pour un peu moins de 10000 Yens. Ils sont trop beaux ! De retour au RDC, achat de cartes postales (Oh ! Miracle) et de mon Noren (le derr des derr, j’ai eu trop de chance) et quand on est enfin sorties de là, la nuit commençait à tomber.

Là, on s’est souvenues de notre "clape" : après Kiddyland, on est juste à côté ! On y a acheté encore plein de trucs (l’étage Totoro-Disney nous a été fatal). On est sorties, il faisait nuit (18H bien entamées) ! C’est l’heure de la "clape" !!! Clém cèdera face à une fraise-glace vanille chantilly tandis que moi, la banane-glace banane-chantilly-coulis de chocolat me faisait de l’œil ! Bah, elles sont super bonnes ! On est fan, et surtout ça tient au corps ! Surtout qu’au Japon, la seule chose qu’on ait le droit de manger dans la rue c’est… une glace, on a décrété que c’était une glace et on s’est dirigée vers Shibuya (ouais, pas Shinjuku, on a jugé qu’on aurait pas le temps de le faire) pour envahir le magasin de ZiPods !
Grâce au sens hyper développé de Clém pour l’orientation et son "je le sens, le ZiPod est par là" alors que moi, j’étais complètement paumée, éblouie par les néons, on l’a trouvé en moins de 2. On a compris pourquoi tous les ZiPods de l’autre jour étaient "out-of-stock", le nouveau nano vient de sortir ! Petit, carré, choupi. On flashe sur celui-là forcément ! Le rouge, après mure réflexion, tirait trop sur le rose, alors on s’est rabattues sur nos couleurs habituelles : vert pour Clém, bleu pour moi. On choppe un petit vendeur ("Eigo wa dekimaska ?" "Chottô..." "Bon, ça ira !" ce qui signifie "Vous parlez Anglais ?" "Un peu..."). On se l’embarque, direction les nanos. Là, il nous apprend que le 4Go qu’on zieutait n’existait qu’en Silver, et qu’il fallait prendre le 8Go pour choisir sa couleur. Toutes déçues, on prend 3 minutes pour réfléchir (et franchement, je crois qu’on a pas mis plus)... Banco, on vend la caravane ! On se le rechope, on lui fait bien comprendre qu’on veut conclure l’affaire le plus vite possible (DisneyStore en face nous appelait) et nous voilà à la caisse ! La bonne surprise, il nous demande nos passeports pour la détaxe ! Si ça, c’est pas la classe ?! Déjà qu’on a acheté le nouveau iPod Nano 3 jours après sa sortie officielle au Japon, en en plus, on l’a acheté moins cher que tout le monde. Nos ZiPods dans les mains, on décide de les habiller. Bah oui, les pauvres, l’hiver approche ! Il ne fait que 27°C aujourd’hui et on a un petit pull sur le dos ! Et là, classe suprême, les housses ne sont pas encore sorties ! Le seul point négatif, c’est qu’il va falloir attendre la sortie en France… Tant pis, c’est ça d’être IN avant tout le monde !

On finit notre journée mortelle pour notre carte bleue par le DisneyStore de Shibuya, le Loft (pour acheter nouveau carnet et stylo) et enfin HMV, temple de la musique, où Virgin, à côté, c’est du pipi de chat : 5 étages blindés de CD et DVD musicaux de quasi tous les pays. Au rez-de-chaussée, le Japon et sa pop sont à l’honneur. Là, j’ai craqué : le nouveau single d’Arashi, "Happiness" ; le seul CD de News qui restait ; le best of de Kat-Tun et enfin (surtout) le CD de "Nobuta wo Produce" réunissant Yamapi et Kame ! Classe ! La journée s’éternisant, on décide enfin de rentrer. Un petit arrêt chez Daily Yamazaki pour notre quasi traditionnel bentô du soir, on flashe sur des sortes de faritas trop bonnes.

Demain, le facteur passe pour nos billets à Hakone, ça sera donc grasse mat’ en l’attendant.

mardi 16 octobre 2007

11 Septembre - Journée peu productive

Après la folle journée riche en émotions de Disney, on a décidé, d’un commun accord, de s’octroyer une petite grasse mat’ bien méritée. La première depuis… pfiou… au moins !
On petit-déjeune les restes de gâteaux français, on check nos mails, on fignole la toilette pour être toutes belles et nous voilà parties… à 13h30.
On arrive à la station d’Ueno, il pleut comme vache qui plisse. Un truc de fou. On a cru que le typhon était revenu… Heureusement que nous avions eu la présence d’esprit de mettre nos beaux K-Way Disney dans le sac ! Mais bon, on a quand même eu l’air de 2 cloches et les chaussures, chaussettes et demies jambes trempées. On s’est réfugiées sous le haut vent d’un immeuble avec plein de restau dedans. L’un d’eux attira particulièrement notre attention, au 6ième.

On rentre, une dame en Kimono nous prie d’enlever nos chaussures et les range elle-même dans un petit casier dont elle nous donne la clé. Nous la suivons ensuite dans une salle magnifiquement décorée en bois sombre et branches de hêtres en automne : une pure beauté ! Elle nous conduit dans un petit box où on s’assoit au niveau du sol mais où c’est creusé dessous pour mettre ses jambes. (Oui, je sais, décrit comme ça, ça dit rien à personne, mais c’est difficile à expliquer aussi !) Ce qu’on a pris était trop bon. Indescriptible. Les meilleurs soupes miso, sushi à l’omelette et maki qu’on n’ait jamais mangé. Les udons froids (c’est des spaghettis d’un demi centimètre de diamètre) au début, ça surprend, mais en fait, c’est super bon. J’étais assez fière de moi parce que instinctivement, j’ai trouvé la bonne façon de les manger, en les trempant dans les petits bols de sauce à côté. J’ai dû être Japonaise dans une autre vie…
Au bout d’un petit moment, un serveur est arrivé pour prendre notre commande de dessert. On avait évidement choisi selon les photos, la description en kanji ne nous parlant pas des masses… Il nous demande alors d’où on vient. On lui répond « France » et le voilà pas qui sort un petit carnet et qui se met à écrire dessus « bonne chance »… Et hop ! Sur ce, il s’en va. On a même pas eu le temps de lui demander pourquoi bonne chance, pour le Japon en général ou les desserts en particulier… ? Avec Maïlys, on s’est un peu inquiétées… Surtout qu’il est revenu 2 minutes plus tard pour nous filer 2 paires de baguettes chacune, emballées dans un petit papier transparent. Oula !!! On pensait que c’était des glaces le dessert, pourquoi il nous donne des baguettes ??? Il revient encore 2 minutes plus tard, prend un des paquets de baguettes et montre un des kanji écrit dessus et nous dit « shiawase : happy. » puis il en montre un autre et dit « hashi : chopstick. » et après ça, il répète « happy chopstick !». Et pouf ! Il repart ! « Oh ! Trop choupi ! pensâmes-nous. Il nous offre des baguettes du bonheur !!! »
Pas le temps de réfléchir plus ou de s’extasier, les desserts arrivent. C’était bien des glaces, avec de cuillères servies avec. On était pas dépaysées. En fait, les glaces, là bas, c’est de la glace pilée avec un coulis dessus, fraise pour le mien, et thé vert avec boule de crème de marron pour Maïlys. Comme ils étaient super bons, on sait toujours pas trop pourquoi il nous a souhaité bonne chance…

Au final, on est sorties du restau et avons pu commencer notre journée… à 16H… et par Todaï !!! Rien de moins. Nous avons trouvé facilement l’entrée secondaire, mais nous avons préféré faire le tour pour avoir la surprise de l’entrée principale. Et au mon Dieu, comme nous avons eu raison. Une allée bordée de Ginkgos et de vieux bâtiments en brique dans le style anglais, avec des porches en arc d’ogives. Faux, a assuré Maïlys, car absence de clé de voûte. Moi je dis, tant que ça tient debout, c’est tout ce qu’on leur demande. Forcément, la séance de photo a commencé, devant les étudiants de Todaï qui se demandaient sûrement ce que deux touristes foutaient là. (En se mettant à leur place, ça me ferait drôle de voir des Japonais photographier Bordeaux 2…) On a fait les mêmes poses que Naru dans Love Hina, trop chouette ! Et pis on a touché Todaï, et pendant quelques minutes, « on a été à Todaï !!! ». Ca en jette quand même ! Comment on va se la péter maintenant ! Pour sortir, on s’est baladées dans le campus. Ils ont même un mur d’escalade les veinards ! Et pas de toilettes pour filles. Comme quoi, le milieu universitaire d’élite est encore réservé à la gente masculine…

Retour vers la station de train à travers le parc d’Ueno, direction Ikebukuro et sa librairie, parait-il, la plus grande de Tokyo. On a commencé la visite du quartier par un bâtiment construit par Bidule Wright, que Maïlys avait étudié en cours. Il parait qu’on reconnaissait bien son style, avec tout un tas de trucs que j’ai pas retenu. En remontant vers la civilisation et les buildings, on a croisé le chemin d’une librairie justement, Libro qu’elle s’appelait. Je sais pas si c’est précisément elle qu’on cherchait, mais elle faisait 4+1 étages géants, remplis de bouquins. On est allées direct vers celui des mangas et on en a acheté plein ! On s’est quand même rendues compte qu’on était très en retard sur eux concernant ce point là aussi. On en est enfin sorties. Comme d’habitude, il faisait nuit. On s’est dirigées vers le Sunshine Building, un centre commercial de tarés, dans une tour de 230 mètres de haut, avec 4 étages réservés à un labyrinthe de 150 magasins. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaargl !!! Malheureusement (ou heureusement pour notre porte monnaie), l’espace temps se déformant à l’intérieur d’une librairie, causant une accélération du temps phénoménale, il était déjà 20H00 et tous les magasins étaient fermés ou sur le point de le faire. Mais bon, on a quand même pas manqué de se la péter encore dans le futur, en mangeant pour la première fois de notre vie dans un Burger King Tokyoïte…

On est enfin rentrées pour se prendre la tête avec notre voisine cinglée. La pauvre, elle a pris cher ! J’étais tellement énervée que j’ai crié ! C’est même pas la peine de mentionner l’état de nerf de Maïlys… Ce fight s’est suivi par un colloque entre locataires pour essayer de chercher comment la virer. Discussion assez amusante puisque elle s’est faite en 3 langues : Français, Anglais et bien sur Japonais… On s’est quand même endormies à 1 heure du mat, après avoir lu (ou plutôt regardé les images de) nos mangas.

mercredi 10 octobre 2007

10 Septembre - Journée Disney !!!

C'était super bien, on a pris des tonnes de photos, on est crevée.
Fin...
Non, bon, ok, j'rigole Clémence ! J'vais l'écrire le résumé de la journée... Ça a commencé ce matin (original...) dans le train pour Funabashi. On a vu un truc drôle mais on ne sait plus trop quoi... Peut-être encore un mec mignon de profil ou alors la nana à la coiffure de "Devil beside You" et un nombre incalculable d'épaisseurs sur le dos (je rappelle qu'il fait 30° au bas mot...) : bottes, jean's, 3 T-shirts et une veste ! Ah si ! On a retrouvé ! On a percé le mystère de comment les rues de Tôkyô sont nickelles alors qu'y a pas une poubelle ! En fait, y a un groupe d'une quinzaine de personnes, des 3ème âge, armées de pinces qui font toutes les rues ! Et elles ramassent tout ! Y compris les chewing-gums ! Elles sont toutes en uniforme : chapeau à longs bords avec petit voile dans le cou pour le protéger, gants... Ça doit être l'activité de la maison de retraite du coin !
On arrive à Maihama et ma folie des photos commencent ! J'en ai pris 90 en... piouf... 15min... à peu près ! Pour preuve, j'ai changé de carte mémoire dans le resto à midi ! Arrive enfin le train pour DisneyResort : reconnaissable entre mille, y a qu'à voir les vitres ! Là aussi, j'ai pris tout le train en photo, des fenêtres aux poignées (pour me le refaire à la maison en les collant sur les murs). On a vu le Pacifique (et ça, c'est la classe !) même si c'était sûrement que la baie de Tôkyô...
L'entrée du DisneySea, bah, il pète sa classe ! "Il est classieux !" comme qu'on dit ! Y a un énorme globe terrestre qui tourne avec de l'eau partout ! On a pas fait 3 pas qu'on tombe sur Plutot : PHOTO !!! On s'retourne et qui qu'on voit pas ? Minnie ! Rebelotte ! Et sans complexe, je prends en photo un mec trop mignon (de profil) juste à côté de moi sans même me soucier de sa copine à côté de lui ! La visite continue ! On se dirige vers "Venise" où, vu la queue pour faire un tour de gondole, on a décidé d'aller voir plus loin si on y était... Et plus loin, c'est American Waterfront ! Là, fière de mon expérience à DisneyLand Paris, direction le FastPass pour l'Horror Tower. Et là, choc.... On a halluciné en voyant l'heure notée : 17-18h, soit 6h après notre arrivée ! Direction donc les autres attractions : vive le petit train qui nous a amené à Port Discovery ! Vu le monde (décidemment !) à Storm Rider, on s'est rabattue sur Aquatopia : notre première attraction !!! Des petites nacelles qui se déplacent sur l'eau au milieu de jeysers, fontaines... C'était très agréable même si un peu court. Court mais en fait, c'était juste le temps que la queue de Storm Rider disparaisse et hop ! On a trop géré la fougère ! Elle valait vraiment le coup ! Ce cinéma dynamique est incroyablement bien fait et tout concourt au réalisme (eau, fumée, plaques au plafond qui tombent...).
On est ensuite repartie vers Mysterious Island où, folles, on a fait Voyage au centre de la Terre (notre queue la plus longue avec Indiana Jones). Elle paraît pépère comme ça cette attraction mais elle finit en apotéose et par surprise : une montée-descente vertigineuse qui plonge sous le cratère fumant d'un volcan ! Nous qui avions faim.... Du coup, histoire de re-avoir faim, on décide d'enchaîner sur 20 000 lieux sous les mers : petit nautilus qui se balade sous l'eau, avec des spitchs en Jap' qu'on a pas captés. Après avoir échappé aux tentacules de la pieuvre, des extraterrestres (genre peuple de l'Atlantide) sont venus nous aider à retrouver la surface. Là, on a eu des milliards de bulles de toutes les couleurs, c'était trop joli !
Là, on avait la dalle : resto ! Il était super joli et hyper bon (même si un peu cher... 1400 yens soit à peine 10€) !
Lost River Delta et le Temple d'Indiana Jones : un peu décevant comparé à celui de Paris et un peu court vu la queue qu'on a dû faire ! Après, faut savoir qu'à cause de la pluie (une averse terrible qui nous a fait acheté un K-way pour quasi rien...), enfin je pense, la big attraction, Raging Spirit, était fermée... L'Arabian Coast s'offrait à nous avec ses nombreuses saveurs ! FastPass pour le Magic Lamp Theater : 30min d'attente seulement ! De quoi faire 2-3 petites attractions : le Voyage de Sinbad (mignonet, ça fait un peu penser aux poupées "It's a small, small world, It's a magic world..."), le caroussel où on a été les stars rêvées des coucous de la main d'Aladdin, Jasmine (pour qui on devait être "kawaî"), Génie et Jafar ! Après une balade restreinte (on évite la Mermaid Lagoon !), on file au théâtre où, n'ayant rien sur nos têtes, on passait encore pour des grosses touristes et on a eu le droit à des sous-titres en anglais. Décidant qu'il était temps de remédier à ce manque de Japanese Touch, on décide de faire nos courses : oreilles et élastiques en tout genre (on pense à Shibuya !), entrecoupées par une "petite" représentation de Tic et Tac sur un bâteau (Tic tombe à l'eau... lol !) qui aspergent ("trempent" serait plus juste...) tout le monde avec une choré d'enfer et une musique toute aussi... japanese ! Après, y a du personnel qui met des serviettes de bain (blanches...) par terre et qui marchent dessus pour absorber l'eau sur le sol (faudrait pas que quelqu'un glisse !)... Ah bah, la lutte contre le chômage est poussée jusqu'au bout au Japon !
Il était temps de retourner à la Tour de l'Horreur ! Génial et horrible à la fois ! L'hologramme du début nous a bluffé, on a mis super longtemps à nous en remettre ! En fait, une fois qu'on a été installée dans une petite pièce avec des sièges et une nana qui insistait bien pour vérifier que nos ceintures tiendraient le coup. Bah, c'est là qu'on s'est aperçue de notre erreur ! On a monté 3 étages... qu'on a redescendus aussi sec et ainsi de suite ! On a cru mourir ! À la sortie, jambes flageolantes, on a assisté à la fin d'une comédie musicale avec Minnie, Mickey et les autres ! Trop drôle !
*Clémence s'est endormie, moi je lutte contre le sommeil alors je finirai d'écrire demain. Après tout, ça changera quoi à part qu'on sera un peu en retard sur les résumés mais plus aptes à se souvenir ?!*
Re !
La nuit tombait, on s'est dirigée vers la Forteresse à explorer : plein de marches en "plastique qu'on dirait trop d'la vraie pierre", je me suis éclatée comme une dingue à tirer des boulets de canons pendant 10min ! (Y en a qu'on dû croire que c'était une attraction)
Après avoir galéré pour trouver le bateau au pied de la forteresse, on a fini par trouver un petit chemin qui nous y a amené : énorme ! On a visité le bateau de fond en comble, j'ai joué à Titanic ("Je suis le maître du monde !!!") et après avoir tiré 2-3 coups de canons, on a enfin décidé qu'on était prêtes pour... les SIRÈNES !!! Le tout, c'était d'y aller... Là, on a dû tourner pendant 30-35min pour trouver le chemin (on s'est paumée à Mysterious Island, on est remontée sur Port Discovery...) et on a fini par trouver la lagune ! Là, on a pris 3 tonnes de photos parce que le palais illuminé, il en jette ! On est tombée sur une petite attraction qu'a l'air de rien comme ça, une petite chenille de rien du tout, une chenille qui monte un peu et qui redescend mais en fait, elle est trop rigolotte ! Les wagons tournent sur eux-mêmes et, je sais pas, la Japanese Touch sûrement ! On est ensuite passée devant le Royaume de Triton mais, on sait pas bien pourquoi, on a pensé que l'attraction juste après serait mieux. Alors on s'y est ruée : aucune queue ! Génial ! Et étrange aussi... Tout le monde devait être occupé à manger... Là, on aurait dû penser qye c'était peut-être parce qu'après, ça ferme...
On a fait des minis montagnes russes trop bien ("Lève les bras Izma !"), on s'est enfin rentrées dans le Palais et là, photo trop drôle : "Kiss de girl" (non, je n'ai pas fait de faute) ! À l'intérieur, un sol mou comme du sable mouillé (ouh, ça s'rait pas un p'tit peu fait exprès, ça ?), une ronde de diodons, des méduses qui montent et qui descendent, la Grotte d'Ariel (où on a passé des moments mémorables : la greluche en talons aiguilles sur les filets de pêche suspendus au plafond, le mur où on se fait flashé et qui imprime notre silhouette, les miroirs déformants, la statue du Prince Éric...). J'me suis découverte un talent de tueuse d'enfant : j'ai poussé (sans l'faire exprès, j'l'avais pas vue, elle m'arrivait au molet !) une petite qui s'est explosée par terre ! Là, j'ai usé de "Sumimasen !!!" et de "Gomen nasai !!!" La pauvre...
On a regardé la prochaine représentation d'Ariel au théâtre : 80min d'attente... On a alors repéré un resto super sympa, choisi le menu et tout mais on voulait des poptoys au poivre noir de sur la Côte Arabique. Le temps de revenir, tous les restos avaient fermé : ARGH ! Alors, on s'est dit qu'on mangerait à la maison (on a quand même fait tout le tour des restos du DisneySea pour être sûrs qu'ils étaient tous fermés). Du coup, pour faire passer le temps, on a refait plein d'attractions et on s'est pointées pour le Show : joli, bien mais court et sans photo (pas le droit, j'ai bien essayé de gruger mais ça a pas marché) ! Tout se passait en hauteur, sur des trapèzes, avec des costumes super élaborés ! Nan, franchement, c'était beau ! On est ensuite sortie (sans tickets, on les a perdus... boulettes quand on s'y met !) et on s'est perdues dans le parking à voitures pendant 5 bonnes minutes avant de retrouver la gare.
Là, gros pétage de câble, guibongage à fond, on est partie en fou rire tout le trajet ! Les gens ont dû croire qu'on était bourrée... On s'est arrêtée au Daily Yamazaki, pris le premier bentô qui passait par là et on a atterri à la Cozy House, mortes de rire ! Et c'est aux 3/4 du bentô qu'on a réalisé qu'on avait oublié la traditionnelle photo... encore mortes de rire !
On a jugé bon de dormir un peu : demain, ça s'ra grasse mat', Tôdai et Ikebukuro !!!

vendredi 5 octobre 2007

9 Septembre - Journée honte et réalisation de rêves...

... autrement dit : Akihabara !

Pour commencer, dans le JR de bon matin, on l'avait demandé, il est là : un sumo ! Et miracle, 2 pour le prix d'1, son copain arrive ! Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les sumo sentent bon, comme les bébés. On sort de la gare de Akihabara et là, miracle n°2 : les Cosplays ! Deux filles en tenues de dentelle et jolies robes distribuaient des flyers ! On a essayé de les prendre en photo et là, miracle n°3 : leur "manager" nous remarque et nous invite à poser à côté d'elles. Je me dévoue ou plutôt saute sur l'occas', et hop ! Photo pour commencer la journée ! On part enfin pour la Ville Électrique ! Des tonnes de Duty Free vendent de l'électronique et des souvenirs (moches). Deux objectifs se présentaient à nous : trouver un nouveau super portable que tout le monde nous enviera en France ET un iPod ! Bilan en fin de journée... Rien ! Tous les iPods étaient "out of stock" et pour les portables, il faut savoir qu'ils sont bloqués de base pour un opérateur et que ceux qui sont dispo pour l'international sont :
1) super chers,
2) moches,
3) déjà dispo en France !

Désespérées, on décide d'aller manger et des tenpura ! Oh, miracle (après cette si grande déception, il fallait bien !), le Dieu du Japon ne nous avait pas tout à fait abandonné puisqu'on en a trouvé dans un petit resto et pas cher en plus ! Et top of the top, super bon !!! Bien rassasiées, nous sommes reparties à la découverte de ce quartier (on avait mal au ventre d'avoir trop mangé et trop vite... et pourtant, les tables à côté de nous avaient eu le temps de se remplir 2 fois pendant qu'on mangeait...). On voulait quand même visiter des temples même si on était à Akihabara... Le premier, le Yushima Seido était magnifique, tout noir, trop beau ! En plus, ils étaient en train de tourner une pub ou un truc du genre avec des filles habillées fashion/ouech dansant du classique...
Le deuxième temple était censé se trouver un pâté de maisons plus loin mais, à la place, on en a trouvé un autre, le Sanctuaire Yushima Tenmangu, superbe, beaucoup plus loin, avec un petit jardin zen ! Sur le retour, refusant d'admettre qu'un temple pouvait disparaître comme ça, on a fini par trouver le Kana Myojin qu'on cherchait à la base ! Encore magnifique ! On a pris des tonnes de photos (bien sûr) !

Étape suivante, la Rue des Instruments de Musique ! En chemin, qui qu'on croise pas ? Le sosie Japonais de Pascal ! Pasukaru !!! On l'a suivi pour le prendre en photo et heureusement, il allait au même endroit que nous ! En bas de la Rue des Instruments de Musique, l'entrée d'une Université de Tôkyô et croyez-moi, ça, c'est de l'entrée ! Pas comme les nôtres à Bordeaux... Nos pas nous dirigeaient ensuite vers le quartier des bouquins, CDs, DVDs et cassettes d'occas'. On est rentrée dans une grande librairie sur plusieurs étages et au 2ème, on a trouvé... les manga !!! Et là, c'était le rêve ! On est passée d'illuminations en illuminations : I'll, I"s, CLAMP, Gundam Wing et aussi (surtout) un rayon équivalent à tous les rayons manga de France réservé au... yaoi !!! Les larmes nous sont montées aux yeux... Seul regret, au Japon, les manga sont empaquetés, on ne peut pas les feuilleter... Après, les miracles ont continué ! Mars, Ayashi no Ceres, Fushigi Yûgi... Que du bon !

Nature oblige, nous avons voulu nous soulager la vessie... Personne dans les toilettes, nous vient l'envie d'essayer TOUS les petits boutons sur le côté... et en discutant bien sûr ! Il faut échanger nos impressions ! Au moment de sortir, on s'aperçoit que 2 femmes attendaient patiemment qu'on ait fini nos découvertes. Honte number 1 ! On en a pleuré de rire ! On a eu du mal à s'en remettre !

Ayant repéré un petit manga-café plus loin, on s'y est rendue... Sauf que les tarifs étaient très chers (enfin, on est au Japon donc c'était pas non plus excessif comme en France !) mais le manga-café était sublime ! Canapé en cuir : classe !!! Du coup, on a rentabilisé sur les boissons ! Mais bon, maintenant, on est membre !!! Claaasseee !!! Quand on est sortie, il faisait nuit (comme c'est bizarre...). On s'est redirigée vers la Ville Électrique, toute éclairée, trop belle ! On est rentrée dans un repère d'otaku dans lequel on a vu plein de DVDs super chouettes ! On s'est quand même sentie un peu seules parmi la population exclusivement masculine ET japonaise du magasin... Mais on est tombée sur un coffret DVDs d'un drama chinois avec 2 des 4 acteurs de Meteor Garden ! Ne comprenant pas le titre (normal, c'est tout écrit en kanji !), nous avons dû demander assistance à un des otaku ici présent, qui n'a rien compris à ce qu'on voulait ! lol !

Continuant de nous promener dans Akihabara, nous avons croisé de magnifiques spécimens d'otaku et de lolita que j'ai pris discrétos en photo sans qu'ils s'en aperçoivent ! En fait, je me suis découvert un talent particulier pour les photos de gens s'en qu'ils s'en aperçoivent ! Je devais être une bonne paparazzi dans l'temps ! Ou mieux, espionne, ça, ça fait plus classe ! Puis, croisage d'autres filles en Cosplay nous filant des flyers. Un attire particulièrement notre attention : un café où les serveuses étaient en Cosplay... Il fallait absolument qu'on voit ça ! Et on a vu ! C'était la honte n°2 de la journée. On a hésité à rentrer dans ce temple du fantasme masculin et finalement, on s'est jetée à l'eau et on a poussé la porte rose avec cœurs ! On a suivi la serveuse en robe à dentelle et jupons, attirant le regard étonné de tous les hommes du bar. On a réussi à commander : une salade pour moi, des takoyaki poru Maïlys. Au moment de payer, on n'a rien compris au speach de la serveuse et elle, elle n'a pas compris "pay the bill"... Au moment du départ, on a raté le cri d'au revoir des serveuses ("gniagniagnia-sama !!!") parce qu'elles étaient en train d'accueillir d'autres clients (hommes, comme de par hasard).

Il était quand même l'heure de rentrer ! Devant la gare, une nana était en train de dessiner en live sur une voiture couverte de scotch. Trop douée la fille ! Et enfin, pour finir sur une note super positive, j'ai repris ma casquette de paparazzi pour prendre en photo un gars qui pétait de style ! Crinière fauve avec une mèche qui reposait sur le nez, croix en strass, grosses bagues, ceinture fashion et le must ! Des chaussures santiagues à pompons qui s'enfilent par l'arrière (comme des sabots mais en santiagues) !!! Trop canon !

À demain pour DisneySea !!!

mercredi 3 octobre 2007

8 Septembre - Journée Ghibli !!!

Réveillées par la voisine peu après s'être endormies, le lever se fait de plus en plus dur ! Mais Ghibli oblige, on trouve vite assez de forces pour émerger ! Une bonne douche, un p'tit déj' assez spécial (biscuits koalas achetés la veille au Daily-je-sais-plus-quoi du coin, fourrés au chocolat et au fromage... mais une fois la première bouchée passée, le goût n'est pas trop mauvais) et nous voilà prêtes pour 1h de train direction Mitaka ! Dans le train, Clémence a décidément repoussé la malédiction et attire jeunes hommes qui s'endorment sur son épaule alors que moi, c'et gosses (quand j'ai de la chance) ou personne ! On arrive à Mitaka, petit quartier bien sympa, animé et joli... chouette ! Normal, y a Totoro ! La gare à peine franchie, on descend un escalator qui donne sur une rue pleine de lampions roses et là... choc ! Alors qu'on se demandait où, comment on allait prendre le bus pour Ghibli, un bus jaune décoré de Makurokurosuke (noiraudes... euh, pas les mêmes que Shibuya, hein !) et de Totoro (totoros... lol !) nous saute aux yeux, s'arrêtant juste derrière nous ! Repérant de loin l'arrêt principal, on s'y rue et nous v'là parties pour le Musée Ghibli !

À l'entrée, on échange vouchers contre morceaux de pellicule (j'ai eu le Château Ambulant... trop fière !), c'est parti pour une journée de folie, "trop choupi", "kawaî" et "y a pas... j'adore !".
La première salle est consacrée à l'animation et ses "trucs", façon totoroesque. En face, le "cinéma" où, en fin de journée, on a été voir un court métrage avec Koro, un petit chiot trop choupi ! À l'étage, des reconstitutions d'intérieur de dessinateurs : livres par milliers sur tous les sujets possibles et imaginables, croquis, esquisses partout sur les murs ou toute surface plane exploitable, planches, posters... Un bazar magnifique ! Ensuite, 2 salles ont été réservées à l'histoire de Tolstoï : Boucle d'Or et les 3 Ours. Une sublime reconstitution de la salle à manger, grandeur nature (pour les Ours donc démesurément grande pour nous) et les 3 Ours en peluche, 2m50 (au moins) de hauteur : pile notre taille, notre couleur et ils s'accordaient si bien avec notre tein mais personne n'a voulu nous les vendre... snif !

Après avoir visité les toilettes (bravant l'interdit, des photos ont été prises par Clémence, je jouais au guet), direction le 3ème étage où nous attendait notre plus gros "choupi !!!" de la journée ! Le Nekobasu (Chatbus) avec ses Makurokurosuke en peluche, d'une taille incroyable, royaume des enfants (on était trop âgées... snif !) qui peuvent grimper dessus, se lancer les noiraudes... GAH ! L'interdiction de photos étant décidement trop injuste, Clémence, notre paparazzi en herbe, s'est recroquevillée derrière un mur et a pris 3 sublimes photos !

Maintenant, on attaque l'extérieur ! La température en ce milieu de journée est "très... trop chaud" ! On débarque au milieu d'une petite cour où trône une fontaine à l'ancienne : photo ! À l'étage, sur une belle terrasse, un resto (blindé avec une queue monstrueuse) et un Hot-Dog (avec beaucoup moins de monde) : ça sera un hot-dog ! Il commençait à faire faim et il fallait bien se reposer après nos achats dans la boutique du 3ème étage ! On a ensuite monté, descendu des marches, un peu perdues dans tous ces escaliers, avant d'atteindre enfin le toit du Musée où le robot de Laputa nous a accueilli : trop beau !!! Le petit chemin à gauche nous a permis de prendre en photo l'hélice à l'intérieur du Musée et de trouver la plaque gravée en cuniforme de Laputa ! On a ensuite été voir les mésaventures de Koro, petit chien adorable qui se perd dans une grande ville (Tôkyô à mon avis, y a des trains JR partout...). On est partie ensuite à la recherche du gros Totoro, planqué derrière une vitre... Comme si on allait le papouiller ! lol ! On a fini de mitrailler l'extérieur du Musée puis on s'est rabattue sur le bus qui nous a ramené à la gare de Mitaka.

Mais comme il était encore tôt (à peine 16h), on a décidé de flâner dans les rues où une omatsuri (fête) semblait sur le point de démarrer. Illumination : on va p't'être trouver des cartes postales ici ! En réalité, un (seul) magasin en vendait on l'a dévalisé ! Faut dire, c'est pas difficile : un tourniquet minuscule (de quoi mettre une vingtaine de cartes à tout péter ! Pile le nombre qu'on avait besoin !)
On s'est ensuite arrêtée dans un magasins de téléphones portables. Là, qu'est-ce qu'on a rigolé ! On a flashé sur 3 modèles et un vendeur parlant à peine anglais a essayé de nous renseigner... 5 minutes plus tard, un deuxième arrivait en renfort... 5 autres minutes après, on en avait 3 à nos pieds, essayant de comprendre ce qu'on voulait ("japanese phone with french sim card") ! Finalement, on a plus ou moins compris que c'était pas possible alors on est partie, dépitées mais pas résignées ! On verra ça à Akihabara ! En rentrant sur la gare, on a fait un détour par un 100 yens Store où des potentiels souvenirs ont été repérés... Moi, j'y ai acheté des piles pour mon numérique et mon MP3... 210 yens, si peu cher que j'ai redouté que ça ne marche pas : erreur ! On a croisé plein de Japonais qui célébraient quelque chose : yukata, tambours, scuptures de peut-être Suzaku... On en a pris plein les mirettes !

De retour à Ichikawa, on s'est arrêtée dans un conbini pour acheter lessive, riz et en dessert, gelée de fruits. Un petit tour au resto de yakitori pas loin de chez nous, impossible de choisir, on en a pris une de chaque ! Trop booon !!!

Demain, Akihabara, ses otaku et ses magasins d'électronique !

lundi 1 octobre 2007

7 Septembre - Retour du soleil

Le réveil sonne, il est 8h40 (oui parce que j'ai repoussé le lever d'un rappel de réveil), je me lève, la peur au ventre : dehors, c'est vent et pluie. L'angoisse me saisit pendant que je zappe les chaînes de la télé. Des images du typhon qui s'est abattu hier sur Tôkyô... J'arrive sur la chaîne info/météo en continu et là ! Lumière dans la nuit ! À peu près partout, des parapluies se transforment en soleil, les 100% en 10% et des températures au-dessus de 30°. Miracle ! Le typhon se déplace vers le Nord ! Tôkyô n'ets plus dans le cercle rouge mais dans le orange. Youpi ! Malgré tout, les images de râmes de train fermées et d'aéroports bloqués nous inquiétaient. Nous avons décidé d'aller sur le net rassurer nos familles et regarder les infos en anglais.

Ceci fait, vu qu'il était 11h, on a choisi d'aller à Tôkyô et au Palais Impérial, pensant qu'une demie journée nous suffirait. Maïlys n'ayant rien pour attacher son numérique, j'en suis devenue momentanément la détentrice. Qu'est-ce qu'elle avait pas fait ! On sort de la Tôkyô Station : des buildings partout ! Je me suis quand même contrôlée... On a déjeuné dans un resto de râmen trop, trop bon ! Les gars à côté de nous se sont foutus de notre gueule parce qu'on a pris nos plats en photo (Maïlys a compris "photo", "étrangères" et "rigolo" dans leur conversation). On s'est pas vexée, on se serait foutue de notre gueule à leur place... On est touriste ou on ne l'est pas !

Et nous voilà dans les Jardins du Palais Impérial... Pas grand chose à dire parce que de grandes murailles cachent l'intérieur. On a voulu visiter le seul jardin à l'intérieur des murs visitables et, bien sûr, il était fermé précisemment le jour où on a décidé d'y aller ! Trop des boulettes, nous ! Mais on a quand même visité d'autres parcs, celui de Hibuya, repère des SDF du quartier, avec petit parc pour enfants avec petits animaux et jeux qu'on a évidemment testés ! Puis, on s'est dirigée vers la seule partie du parc impérial où on avait le droit de marcher sur la pelouse (mais que de jour). Alors, on en a profité et en plus de marcher dessus, on s'est allongée ! Dommage, l'herbe était un peu piquante, belle et verte comme elle était, elle aurait mérité d'être plus grasse... Puis, par dépit, on a poussé jusqu'au jardin national. C'est parti pour 15km autour des douves du Palais (bon, ça en faisait sûrement que 2 ou 3 mais mes pieds refusent de le croire) ! Ce qu'on voulait voir précisemment là-bas, c'était le Budôkan, grande salle hexagonale abritant des compét' de jûdô et autres arts matiaux et surtout des concerts comme les Beattles dans le temps et ensuite les Doors, Deep Purple, Bob Dylan ou les Stones...

Arrivant en vue du Budôkan, la surprise nous a gagné en voyant au moins un millier de jeunes se précipitant pour faire la queue. On a supposé que c'était un concert, puis, observant plus précisemment ces jeunes, nous avons eu la joie de nous rendre compte que c'était tous des Gothiques (japonais bien sûr ! Donc super cheloument habillés) ! Certains portaient des T-shirts avec "Gabriel" marqué dessus, sûrement le nom du groupe... À creuser ! Nous sommes restées là un moment, à photographier les jeunes les plus mal habillés (mi-noir, mi-blanc ; vestes à oreilles de chat roses ; cheveux rouges et noirs...), que du lourd ! Tous les Goths de Tôkyô devaient être là ! La chance qu'on a eu de se retrouver là au bon moment ! Heureusement que le Parc Higashi-Gyoen ait été fermé ! Mais, nous ne le savions pas encore, le Dieu du Japon ne nous avait pas oublié ! En chemin pour le retour à la station, on a vu un petit temple (enfin c'était pas un temple, c'était en fait une porte du Palais). On s'est dirigée immédiatement vers elle et à quelques mètres de celle-ci, un petit groupe de lycéens (garçons) a attiré notre attention. Non seulement, un des gars avaient un T-shirt des Waterboys mais, en plus, ils ont commencé à esquisser quelques pas de chorégraphie. Malheureusement pour nous, ils se sont vite arrêtés quand on est passé à côté pour approcher la porte. Comme il fallait ABSOLUMENT les filmer et/ou les prendre en photo, on s'est mise à établir une stratégie pour les avoir ! Pour commencer, aller voir la porte, la photographier sous tous les angles puis revenir discrètement et chercher un endroit où ils ne nous verraient pas trop. Et là, miracle, ils ont commencé à danser ! On en n'as pas raté une miette ! Et en plus, c'était la choré de Waterboys ! Y a qu'au Japon qu'on peut voir ça...

Il était enfin l'heure de rentrer et pour une fois, on a pris le train avant qu'il ne fasse nuit ! Enfin, quand on en est sortie, elle était quand même tombée ! Faut pas déconner ! Pas d'évènement majeur cete fois-ci sauf un gars à côté de moi qui s'est réveillé brusquement à un arrêt, a couru vers la porte et est descendu juste avant qu'elle ne se ferme ! Sinon, être au lit, ça fait du bien !

À demain pour Ghibli !

6 Septembre - Au Japon, quand il pleut, il fait pas semblant !

Lever un peu difficile (la pluie n'aide pas...), on change encore de programme : Shibuya et son monde de la mode est voté ! On arrive dans une gare blindée (on maîtrise le réseau tôkyôïte "finger in the noze") où les talons aiguilles se multiplient dangereusement ! Déjà qu'un escalator, c'est pas facile à prendre alors en talons aiguilles... j'admire ! On croise nos toutes premières Noiraudes (espèce rarissime mais qui pullule dans son habitat naturel : le 109 Building). On se perd un peu dans la gare qui abrite une véritable galerie commerciale. On s'extirpe sous la pluie : on respire enfin un peu ! Un coup d'œil "rapide" sur le plan et on file droit à la statue d'Hachikô (que j'ai touché : honneur ultime) ! On décide de faire le cœur de Shibuya, l'Omotesandô, ça sera pour un autre jour...

Direction donc l'antre des Noiraudes : 8 étages de magasins de fringues et shoes incroyables ! Plus on monte et plus la Noiraude est bronzée, blonde (décolorée bien sûr ! la Noiraude est Japonaise !) et maquillée ! Clémence a réussi à prendre une photo de notre plus beau spécimen !

Sentant l'atmosphère propice à la dépense, on s'arrête dans une CityBank retirer "quelques" sous... On déambule un peu dans les rues et là, devant nos yeux : Book First ! Une grande, grande librairie (5 étages) ! Jugeant de nos forces, on se rue dans un petit resto pour manger. Là encore, on passe commande à une machine. Ce qui explique l'erreur de Clémence qui a pris... du curry (même prix que ce qu'elle voulait) ! Et croyez-moi, le curry japonais, il arrache par rapport au curry qu'on connaît ! C'était notre première expérience de soba et franchement... MIAM ! Le ventre bien plein, on file dans la librairie... Constat : le Paradis existe ! Des livres beaux, pas chers, par milliers !!! 5ème étage : manga ! Là, malgré l'interdiction, photos d'une des allées (qui correspond à elle toute seule à un seul de nos magasins français) et de quelques exemplaires (magnifiques) de nos séries (qu'on a réussi à retrouver) ! Résistant à la tentation de tout acheter, on sort avec l'idée de se faire un manga-café ! Mais Loft nous a attirées comme un aimant et nous a quelque peu déviées... Ikéa japonais où l'ordre règne et où tout est fait pour la dépense... utile ! Agenda, boîte à bentô, baguettes (euh, beaucoup de baguettes)... Que de l'indispensable ! À la sortie du Loft, une nana en méga talons aiguilles super fins ("Mais sur quoi elle marche ?"), petite moumoute sur le devant et pas de sangle pour maintenir l'arrière du pied... Impossible pour elle de monter l'escalier (une petite vingtaine de marches), même pendue au bras de son mec ! Trop rigolo ! Du coup, elle a sorti ses chibis eyes et ils ont fini par prendre l'ascenseur ! Bon à savoir : les Japonais craquent face aux chibis eyes !

Fatiguées, assoiffées et mises en appétit par notre détour dans une pâtisserie "française", le manga-café s'imposait enfin en tête de nos priorités ! Pour être sûre de notre coup, on demande à une Noiraude travaillant chez Claire's qui nous indique... un magasin de l'autre côté de la rue ! On rentre, on "communique" avec le caissier : 100 yens la demie heure, 105 les 15 minutes supplémentaires ou alors le forfait 3 heures à 900 et quelques (dans ses eaux-là)...
"Non, on va prendre 1 heure, ça va suffire 1 heure !"
On nous indique un "box" où télé écran plat, ordi avec connexion Internet, lecteur DVD et, the must, un coffre avec code personnalisable sont réunis dans environ 4m² (si, si tout tient ! Et il y a même de la place pour nos petites fesses !). Boissons à volonté (eau, jus, sodas, thé, café et même glace pillée à la framboise), manga en veux-tu, en voilà ! Le rêve ! C'est au bout de 2 heures qu'on en est sortie (sans avoir pu exploiter les douches (oui, oui, les douches !) ou la manucure) ! Un total de 730 yens (de mémoire) pour 2 heures de bonheur !

Remontant l'une des artères de Shibuya, le DisneyStore avec sa façade qui en jette ! À l'intérieur, plutôt musée et attraction que magasin, des sculptures magnifiques, des Stitch par centaine côtoient les Jack de Tim Burton ! Dernier étage (oui, car 3 étages !), vente des tickets poru DisneyResort ! Ni une , ni deux, je sors mon plus bel accent japonais (lol) et on prend nos billets pour DisneySea le 10 !

Il est temps de se rentrer ! Luttant contre vents et marées (typhon oblige), on retrouve la gare et on file direct à Ichikawa ! Pour égayer ce long trajet (de Yoyogi à Ichikawa), Clémence a eu la brillante idée de vouloir relooker TOUS mes Winnies déguisés ! Après 10 bonnes minutes de jeu intensif, de rires (parce que qu'est-ce qu'on a ri !), on se trouve une nouvelle occupation : le matage et le commentage de Jap' ! Les Noiraudes se faisant rares, ce sont les Fashions Victims et les Kawaî Attitudes qui se retrouvent dans notre ligne de mire quand... Oh ! Le Japonais qui dort là-bas, de profil, chemise entrouverte... Oh ! Qu'il a l'air mignon ! ... En fait, il n'est beau que de profil, endormi... lol ! On arrive à la station : le typhon fait rage, on décide alors d'aller voir un magasin dont l'enseigne nous intrigue depuis le premier jour : "Vie de France". Hot-dog dans un croissant, kebab miniature... No comment ! On se fait happer par un sushiya où, mon japonais nous a (peut-être) permis de manger plus pour moins cher (c'est-à-dire le repas du midi, le soir). C'est le meilleur sushiya qu'on ait actuellement fait !

On s'est finalement rentrée pour prendre une bonne douche, bien méritée, où j'ai pu rattraper les tâches de sauce soja ur mon jean's (ouais, parce que j'ai fait tombé un sushi dans la sauce... tout le riz est tombé, sauf le poisson qui s'est déposé sur mes baguettes ! Classe même dans la honte !).

Oyasumi nasai ^^
Mata ashita !