mardi 27 novembre 2007
20 septembre version Clémence : journée glande et pleine de surprise
J’arrive à 8h au Cozy house, je me fais peur parce que Yasuyo, la gérante qui devait me donner les clés, ne répond pas. Mais au moment où je descends l’escalier, elle ouvre la porte et m’amène jusqu’à la chambre. J’appréhende, j’ose à peine demander, mais elle me répond que « OUI ! » la folle est partie ! Il parait que ça a été dur, il a fallu plusieurs heures pour la sortir de là, mais c’est bon, elle est plus là. Je suis donc toute seule. YATTA !!! Yasuyo me fait un prix sur la chambre (moitié prix…) trop bien, du coup, j’ai pu lui donner direct, sans avoir besoin d’aller retirer à la poste. Je me suis aperçue que la folle avait piqué le cadenas de la chambre (va savoir pourquoi, elle avait pas les clés…) Mais comme je suis toute seule, c’est pas grave. Et hop ! J’ai sauté dans la douche !!!
Je suis ensuite retournée me coucher pour finir ma nuit et me suis réveillée à 12H, pour aller à la poste, retirer ce dont j’allais avoir besoin pour acheter mes repas et bentos pour l’avion.
Revenue du Daily, je me suis jetée sur la bouffe en regardant la TV et devinez sur quoi je suis tombée ? Un épisode de My Girl, un drama coréen que je connais par cœur (en coréen sous titré anglais). Là, il était en Japonais, of course ! Mais il était trop bien ! Après, je suis allée sur le net en haut et enfin, je suis redescendue pour écrire les 2 jours de Kyoto que j’avais de retard. Et là, miracle n°2, une émission pour les vieux qui passe avec comme musique de fond, quelque chose qui ne m’était pas inconnu, et pour cause ! C’était une chanson de Modéa, qu’on avait vu en concert au club 333, en haut de la tour de Tokyo ! Trop cool ! Du coup, je suis restée sur cette chaîne en espérant avoir d’autres surprises.
samedi 24 novembre 2007
19 septembre : journée loose, enfin quasiment
Lever tôt, trop tôt, comme d’hab, mais là, c’était pas pour glander devant un thé ou la télé, mais pour faire nos sacs. Et oui, le voyage arrive à sa fin… Pour notre dernière journées, nous avons préparer une liste d’objectifs et de trucs à voir, c'est-à-dire :
- A voir : Temple des 1000 tori
Le quartier de Gion
Le temple Genkakuji
Le temple Kinkakuji - Défi du jour : Manger dans un restau chinois
Prendre une Geisha en photo
--> Bilan de la journée : la moitié des objectifs a été accomplie… ça fait un peu léger…
En réalité, ça avait pas trop mal commencé. On a trouvé la région d’Inari sans problème, les torii, tout ça on a eu bon. On a joué à « mémoire d’une Geisha », pris des centaines de photos qui font de superbes fonds d’écran (cf la photo de notre blog, elle vient de là.) On s’est aperçue que les torii étaient un refuge idéal pour les araignées Japonaises. En parlant d’elles, c’est pas des fiottes, ces petites bêtes là ! J’ai d’ailleurs failli faire la connaissance plus intime avec une des plus grosses en voulant passer la tête entre 2 torii, plongeant tête la première dans une toile. Bon, j’ai hurlé, normal, c’était la plus grosse araignée que j’avais jamais vue. Elle était au moins grosse comme ça ! Sans exagérer ! Elle était là, avec ses… 8 grosses pattes velues.
Sinon, dans l’ensemble, les torii, on a bien réussi. Après, il était midi, on s’est dirigées vers Gion où il y avait un restaurant chinois. On a réussi à le trouver presque du premier coup. Le restaurant était au 5ième étage, on nous a placé près d’une fenêtre qui donnait sur la plus grande maison de thé de Kyoto, Ichiriki, où seuls les Japonais riches et influents, dûment parrainés, ont le droit de rentrer. On a vu 4 geishas traverser la route, mais on était trop hautes pour les avoir bien en photo.
Question déco, les restaus chinois au Japon, ben ça a rien à voir avec la France. Là bas, elle était sobre, dans les teintes violettes, très classe. Pas de dragons en Jade, de lustres compliqués, de machins laqués… Normal quoi ! La bouffe aussi était différente. Ici, elle déchirait complètement. Pour 1000 Yens (6,5€), on a eu un repas hyper copieux avec une soupe, petite salade, plat riz, 2ième plat, et dessert. Quand on se disait qu’on en pouvait plus, ils apportaient autre chose. On a eu du mal à tout terminer.
Après ça, petite ballade digestive dans Gion. C’est à partir de ce moment là que le Dieu du Japon nous a abandonné… On a plus vu une seule Geisha, sauf une assise dans un taxi. Elle au moins on l’a pris en photo ! Gion est un quartier absolument adorable !!! On a flâné le long de la ruelle Shirakawa Minami, la plus romantique de Kyoto, bordée de saules et s’étirant le long d’un canal.
Puis direction le Ginkakuji. On a mis ½ heure de bus. Quand on est arrivées, on a mis en plus ¼ d’heure de marche en pleine cagnasse dans l’espoir de le voir dépasser sans avoir à rentrer (500 Yens quand même qu’on voulait réserver au Kinkakuji) Manque de bol, on a RIEN vu. On est donc reparties vers le Kinkakuji, tout recouvert d’or. Il était 16 heures et il fermait dans une heure (50 min si on compte le temps de revenir à l’arrêt de bus). Mais comme le Dieu du japon nous avaient encore tourné le dos, on a pas pris la ligne de bus dans le bon sens. Faut dire à notre décharge que sur le panneau des horaires du bus, y’avait écrit à côté de plein de kanji « kinkakuji ». Donc encore une preuve que les bus Japonais… ben c’est le bordel ! Maïlys s’en est heureusement aperçue après 2 arrêts, le temps qu’on descende, retrouve un arrêt dans l’autre sens, et que le bus arrive, on avait perdu ¼ d’heure. Mais c’est forcément quand on est pressées que le bus va super lentement et qu’il s’arrête 2 minutes à des endroits où personne ne monte ou ne descend… Bref, le temple a fermé ses portes juste devant nous.
La loose intersidérale…
On est donc revenues vers la gare, pour se ruiner encore en mangas (parce qu’avec les mangas, on est jamais déçu…). Avant ça, sur le trajet de bus pour revenir vers la gare, nous avons assisté avec effroi à une scène de la vie quotidienne d’un jeune couple Japonais. Trop trop drôle. Le Dieu du Japon a dû se sentir un peu coupable de nous avoir négligé question temples, alors il a voulu se faire pardonner… Bon, ça ira pour cette fois, mais attention si on revient !!! Le couple en question est monté dans le bus juste après Maïlys qui, vive comme l’éclair, a pris la dernière banquette pour 2 de libre dans le bus. Ni une ni deux, le gars s’est installé sur un siège libre un peu derrière nous, et la fille, au lieu de se trouver aussi un siège pour elle, est restée debout à côté de lui, se tordant de douleur dans ses petits escarpins à talons hauts. Il serait pas venu à l’idée à son copain de lui proposer son siège ou de l’inviter à s’asseoir ailleurs ! Non non non !!!! Et pas un geste affectueux envers la pauvrette, genre « ça va ? T’as pas trop mal debout ? » Que dalle ! Rien à foutre ! Incroyable non ??? Avec Maïlys, on en revenait pas. Mais attendez ! C’est même pas fini ! La banquette devant le gars (c'est-à-dire celle à côté de nous) s’est libérée et la fille s’y précipite, heureusement suivie par son copain. Là, on a pu détailler le couple un peu mieux. La fille avait dû passer 2 heures dans la salle de bain pour son rendez-vous. Elle portait une jupe (forcément c’est une fille) avec un petit gilet à dentelle rose, des talons hauts (forcément, c’est une Japonaise) et question coiffure, elle avait un petit ruban avec un nœud rose entre sa frange et une grosse choucroute à la Miss Fine. Quand à lui, ça faisait encore plus cliché. T-shirt rose pale, un Jeans tout moulant et bien resserré aux chevilles, des convers en Skye noir et le bijou de portable qui sort de la poche du jean. Le temps qu’on discute du fait que si la fille avait été nous, le gars aurait dû changer 2 ou 3 trucs, à commencer par son comportement avec les filles, on s’est aperçues que les deux s’étaient endormis. Mais attention ! Pas de contact !!! On a bien vu que la tête de la fille s’approchait de l’épaule du gars, mais celle-denière avait plutôt tendance à s’écarter de l’autre côté. Du coup, la fille a changé de position pour se caler contre la fenêtre. Là, on s’est dit que c’était pas possible, c’était pas un rendez-vous d’amoureux, ou alors c’est leur tout premier et qu’il se passe vraiment pas bien ! D’autant qu’à un moment, le gars s’et réveillé et qu’au lieu de réveiller sa copine pour papoter et s’excuser de s’être endormi, il a préféré jouer sur son portable… Arrivés à la gare, ils se sont quand même donnés la main ! C’te folie !!! Hallucinant quand même ! Si les Japonais hommes veulent chopper de l’Européenne, ben va falloir revoir sérieusement les bases.
Ensuite, on a acheté à manger et on a mangé sur le toit de la gare : 15ième étage, trop la classe. Dans le petit parc devant nous, y’avait une mouflette qui jouait à courir d’un de ses parents à l’autre. Ça nous a bien fait rigoler surtout le moment tant attendu où elle s’est pétée la gueule... Oui ! Oh bon ! Ça va ! On était fatiguées !!! Et puis soyons honnêtes, un gamin qui court, finit TOUJOURS par se péter la gueule, surtout si quelqu’un lui shoote dedans parce qu’il regarde pas où il va… Enfin, je veux designer personne… Hein Maïlys ?!?! Dans tous les cas, on était mortes de rire. Déjà qu’on avait bien commencé la journée en parlant chti tout l’aprèm !!!
On a d’ailleurs élaboré une deuxième théorie (la première étant l’implantation d’el cheveux), tout en chti, très efficace sur la différenciation d’el filles et d’el garçons qui marche à tout les coups, tchotte ! Parce qu’avec la coiffure ou les bijoux de portables, ben on l’reconnaît pô, hein ! Alors c’t est aperçues qu’ben, si el fille, el jupes et si el pantalon, ben el garçon, tchotte !!! Tout le temps, hein ! C’pô ben compliqué tout ça, tchotte. On peut aussi l’r’connaître avec l’implantation d’el cheveux, mais c’plus difficile, tchotte ! El pantalon ou el jupe, c’plus fôcile, hein ! Enfin ça nous a bien fait rire c’t histoire, hein ! Tchotte !
Comme on avait pu ni voir le Ginkakuji ni le Kinkakuji, on a décidé d’utiliser les 180 photos restantes sur la carte mémoire de l’appareil à la gare de Kyoto. On a donc mitraillé ce magnifique bâtiment remplis d’œuvres contenpouriennes. Attention, c’est l’heure du moment culturel !!!! La gare a été construite en 1997 par l’architecte Hara Hirochi à l’occasion du 1200ème anniversaire de Kyoto. Son hall est surplombé par une verrière évoquant une vaste cathédrale à ciel ouvert. L’aile droite abrite un hôtel de luxe et une salle de spectacle. L’aile gauche contient 15 étages de galeries commerciales, bureaux et est traversé par un long escalier mécanique conduisant à un jardin suspendu en terrasse (où on a mangé). Voilà ! Fin de la minute culturelle ! On est ensuite montées sur le Sky Walkpass (trop bien !). J’étais quand même pas rassurée parce que c’était une longue plateforme qui longeait la verrière du hall de la gare, donc elle était au moins à 50m au dessus du sol et ne reposait sur rien. Alors la sentir vibrer quand on marche, ben c’est pas rassurant… Mais bon, on est encore là, donc ça devait être solide finalement… A l’intérieur de la gare, y’avait aussi un petit jardin artificiel tout illuminé super mignon.
Enfin, nous sommes reparties chercher nos sacs au Tour club et sommes reparties prendre le bus avec 2 heures d’avance cette fois. Et ben croyez le ou non, mais on l’a eu sans problème ! C’est au moins ça qu’on a pas raté…
dimanche 18 novembre 2007
18 Septembre : journée coups de soleil
Alors je vais faire un vague résumé en essayant de m'en rappeler, parce que mine de rien, ça remonte à 1 mois et 1/2...
On a commencé par prendre le métro pour s’arrêter au Palais impérial et profiter de son parc pour petit-déjeuner sur un banc. Evidement, vu qu’on est pas douées, on est parties dans la mauvaise direction à la sortie du métro et on a pas trouvé le palais. On a pas trouvé non plus de banc ni aucun endroit pour s’asseoir et manger… On a dû s’enfoncer dans une petite rue un peu à l’écart et s’asseoir sur un petit muret, en espérant que personne nous verrait (oui, parce qu’au Japon, il est interdit de manger dans la rue, faut le savoir ! J'suis pas sûre que ça soit réellement interdit... C'est mal vu, c'es tout, je pense !). Là, on a vu que même les souris ont le droit d'avoir des petites maisons en dures avec un toit façon temple aux pieds des maisons... Classe !!! Nous avons ensuite rebroussé chemin, trouvé le Palais impérial, un parc énorme de 110ha entourant le Kyoto Gosho (le palais) dont la visite est strictement encadrée. On a réussi à trouver l’Imperial Household Agency qui délivre les autorisations pour les visites des villas impériales sous réserve d’avoir son passeport. Un des bienfaits de ce bâtiment ? Sa clim' ! Et oui, il faisait déjà hyper chaud à 10h du matin ! La prochaine visite en Anglais étant à 14H, il nous restait donc environ 4H, qu’on a occupé à visiter le château de Nijo, de toute beauté.
Des somptueuses décorations intérieures sur un plancher "rossignol" (ou plutôt couinements de souris... mais ça fait tout de suite moins... "zen" !) dans le Ninomaru Palace, avec ses jardins magnifiques. Puis à l’intérieur de la deuxième enceinte, les jardins Honmaru. On a pas pu visiter le Honmaru Palace, mais on a pu monter au "donjon" sur le côté et ainsi dominer tout le château et avoir un point de vue splendide sur Kyoto. Là, non seulement on a cru mourir parce que les marches, elles ne sont pas régulières (les Japonais n'étant pas réputés pour leur taille, on s'demande pourquoi ils ont fait des marches aussi hautes !) et en plus, on crevait de chaud, mais un truc de malade ! Quand on arrive de France où au meilleur de l'été, il faisait 25°, les 35° de Kyôto à juste 11H du matin, bah, ça tue !
On est ensuite allée manger parce que c’est pas tout, mais le temps passe et il est 13H… Et enfin, on est arrivées au palais impérial même pas à la bourre pour la visite (on serait arrivées à la bourre, de toute façon, on aurait pas pu rentrer). Ce qui nous a tout suite sauté aux yeux, c’est qu’au Japon, les seules personnes qui portent des lunettes de soleil par temps de grand soleil, c’est les touristes. En effet, dans notre groupe de visite, on était à peu près 120 touristes et y’en avait 100 qui en portaient. Les Japonais, je sais pas comment ils font… Les seules lunettes de soleil qu’ils portent, c’est des fashion, genre en dégradé de bleu qui arrivent jusqu’au milieu des joues. Du palais, on a pas vu grand-chose, ils laissent pas les touristes aller n’importe où. Mais c’était quand même sympa. Notre guide était hyper sympa, la pauvre, elle arrêtait pas de nous regarder parce qu'on était les seules à l'écouter et comprendre ce qu'elle disait ! Et puis, un peu de pitié pour elle ! Z'avez vu la tronche de notre groupe ? Là, avec Clémence, on a réalisé que Tour Japan, ça aurait pas été possible pour nous ! C'était la seule sortie qu'on a faite de purement touristique et ça a été un calvaire à supporter les gros lourdeaux d'criquets ! Mais voyons le côté positif, on a appris que si les bouts des poutres étaient blancs, c'était pour les protéger au maximum des insectes ! Et puis, le toit, il coûte hyper cher parce qu'il est super complexe mais que c'est le top du top de ce qui se fait, même encore aujourd'hui, pour ce qui est isolation !
On a vu de superbes jardins (censés évoquer la mer... béh raté ! lol !) où l'eau apportait normalement un peu de fraîcheur (là aussi, raté ! Parce que d'après Clémence : "P'tain, j'transpire même des yeux ! Pas toi ?" "Si !" J'en rigole encore rien qu'en l'écrivant !), des bâtiments jolis mais que de l'extérieur, ce qui est dommage mais bon... Ah, j'en ai profité pour conseiller à tout le monde d'en profiter de cette visite parce que, quand j's'rai Impératrice du Japon (oui, j'épouserai un jour le futur Empereur, le dernier né, qui mouille encore ses couches ! M'en fous d'une si grande différence d'âge, j'vais pas l'attendre gentiment, y a toute une liste de futurs maris avant qu'il n'atteigne l'âge de m'épouser !), bah, les visites dans mon chez moi, ça sera hors de question ! Et puis, j'm'en servirais pas juste pour les cérémonies ! Ça redeviendra une de nos résidences ! Non mais !
C’est à la sortie qu’on s’est aperçue qu’on avait véritablement cuit. On avait choppé des coups de soleil monstrueux. J’avais la marque de mon collier très nettement dessinée sur la peau et le visage qui irradiait littéralement. Chez Maïlys, qui est plus mate de peau que moi, ça se voyait moins. Mais j'avais quand même ma tête de Mickey d'imprimer sur la poitrine ! En bronzé et blanc ! Moi, j’étais rouge et blanche. Je vous raconte pas les traces de bretelles dans le dos, 3 différentes pour moi… Top sexy ! On a compris du même coup pourquoi les Japonaises ne mettent jamais de débardeurs. Là-bas, quand le soleil cogne, c’est pas juste une façon de parler.
On a décidé pour la fin de la journée de faire un peu de lèche vitrine, parce qu’on est peut-être des touristes, mais on est des filles avant tout… Et comme on ne peut pas faire QUE du tradition, un peu de modernité, ça ne fait pas de mal ! Direction la Teramachi Shopping Arcade et le Sanjo, des grandes rues commerçantes couvertes. On a goûté à notre premier Donuts en pensant très fort à Homer Simpsons… On a fait nos achats de thés (Kyôto oblige !), l'insdispensable Sencha dont on rafole maintenant (ça n'a plus le goût du foin maintenant mais de la nostalgie...) et Macha tant réclamé par Maman pour faire des petits financiers !!! La nuit tombée, on est allées se balader le long du Ponto-cho, une petite ruelle éclairée de lanternes rouges conservant ses Ochaya (ou maisons de thé des Geishas), à côté du quartier de Gion. Non, on est pas rentrées dedans, on avait pas les moyens financier et pis on faisait pas suffisamment Japonaises…
On est finalement rentrées manger au Tour club après s’être acheté un bentô. On a essayé aussi des Teriyaki qui avaient l’air sympas. Grave erreur. J’ai pas choisi les bons dans le magazin. C’était des brochettes de peau de bestiole. J'l'avais dit ! J'l'avais dit d'prendre les autres !!! Ou alors c’était des intestins. Beuuuuuuurk !!! Bref, on était mortes de rire, et on s’est aperçues que le gars qui était assis à côté de nous dans la salle à manger se foutait grave de notre gueule. Oups… on a compris qu’il parlait français. Petit check up paniqué de tout ce qu’on avait dit pendant le repas pour vérifier qu’on avait pas raconté trop de conneries. Il était en effet Suisse mais il vivait en Corée (le veinard). Enfin, forcément, quand y’a des grosses boulettes à ta table qui mangent des brochettes de peau, ça aide vachement à briser la glace pour discuter… On a bien papoté et oublié de demander son adresse mail ! On devait vraiment être fatiguées ce soir-là... Une vrai bouletterie (usine à boulets ! lol !) à nous toutes seules ! Donc, petit Suisse coréen, si tu passes dans le coin...
Assez étrangement, personne du Tour Club n'a voulu finir nos brochettes (il en restait plein pourtant ! La totalité pour être exacte…), alors on a dû les jeter à la poubelle… Si on fait le compte, c'est la 3ème chose dégueu du Japon : natô (mais ça, on le savait aussi que c'était pas bon !), les boulettes de riz gluant au faux caramel et enfin les brochettes de peau de poulet (du moins, c'est à ça que ça ressemblait le plus) !
On est allée s'enduire de crême pour nos coups de soleil, hallucinant d'être crâmées à ce point avant d'aller dormir, crevées d'avoir crapahuté toute la journée comme des folles !
samedi 17 novembre 2007
17 Septembre : journée transpiration
Ensuite, nous avions au moins 6 heures à tuer avant le check in. Nous étions passé à côté d’un temple en allant aux bains, le Higashi Hongan-ji et on a décidé d’aller le visiter. Sur le plan, y’en avait 2 autres pas loin dans le quartier. Ça faisait 3 temples en 6 heures… mouais, ça allait être chaud, surtout qu’il faisait au moins 35°C dehors (en réalité, il faisait exactement 34°C, mais on l’a su que plus tard).
On est arrivées devant une superbe porte… fermée. Oh non !!! Si même les temples sont fermés, on va faire quoi jusqu’à 16H ? Un petit panneau à côté de la porte nous a informé que ça, c’était la porte du staff et qu’il fallait entrer par la porte principale qui était plus loin. OK !!! C’était une petite porte ! Une portounette !!! On continue donc notre tour des murs du temple pour atteindre une 2ième portounette, puis 5 minutes de marches plus tard, une 3ième. Nous repérons au loin une très grosse porte, fermées elle aussi parce que c’était encore une entrée secondaire. Mais diantre ! Où est donc l’entrée principale ??? En fait, c’était ce qu’on avait pris au loin pour un énorme temple qui dépassait des murs. Ah… OK… je vois le genre… Il a même fallu qu’on traverse la route pour avoir la porte en entier sur la photo. On a enfin traversé la porte, et ce qui nous a tout de suite sauté aux yeux, c’est qu’en plein milieu des bâtiments traditionnels trônait un gigantesque bâtiment en taule ondulée blanche ! Oh là !!! Les moines ont décidé de se moderniser pour construire une espèce d’Olympia ou de Bercy pour les grands festivals bouddhistes ??? En réalité, c’est juste que le bâtiment central, le Goei-do était en travaux de restauration. On a quand même réussi à voir un bout de l’intérieur en suivant un petit chemin de visite à travers tout le temple. On a donc pu voir (et toucher) la plus large structure en bois du monde. Claaaaaaaaaaasse !!! Après, la ballade nous amenait dans une zone construite plus récemment, genre vieille de 10 ans tout au plus… Les bâtiment étaient tout neuf, tout blanc, déco contemporaine, de la moquette, des murs blancs, des espaces clairs et spacieux… Tranquilou la vie de moine ici. En plus, y’avait un énorme amphithéâtre dans lequel était diffusé un petit film sur le temple sur un écran géant, à nous faire oublier qu’on était dans un temple.
Nous sommes ensuite reparties pour voir la pagode à 5 étages la plus haute du Japon, dans le temple To-ji… de loin parce qu’évidement, il était fermé depuis une bonne heure. Toutes déçues, on a décidé de se consoler à la librairie du building Aventi pas loin, et forcément, on a arrêté d’être déçues après ça. Tellement pas déçues qu’on en est ressorties vers 19H30, voire 20H, l’heure de manger ! On a fait des infidélités au Daily et on a découvert Sunkuns (la même chose avec juste le nom qui est différent) et on est retournées manger au Tour Club. On a fait la connaissance d’une Taïwanaise (trop la veinarde) qui nous a dit que Taipei, où elle habitait, c’était trop bien. (ouin ! Je veux y aller !!!).
Et pis c’était l’heure de dormir, parce que lever tôt demain matin pour une autre journée chaude et bien remplie.
samedi 3 novembre 2007
16 septembre (suite parce que c’est long)
1er réflexe, BOUFFE !!! On fonce dans le premier KFC qu’on voit (à l’heure qu’il était, les restau servaient plus…), on commande un menu, la boisson a disparu en 2 temps 3 mouvements et le reste à suivi. Là, on a réalisé qu’on avait encore faim… « Allons voir la concurrence ! » Et hop, un Ebi-Filet (à la crevette) chez Mac Do pour 2. On s’installe à côté d’un mec mignon avec son pote qu’avait l’air pas mal non plus… Un peu Fashion Victime mais bon… Au milieu du repas, on les observe un peu plus, et là on s’aperçoit que c’était des spécimens de mode Jap ! Mon voisin avait le look « Petit écolier de Lu » : bermuda noir près du corps, ceinture à petite pointe qui brillait de tous ses feux, T-shirt façon chemise moulante, boutonnée jusqu’en haut… Magnifique ! Son pote en face avait un look… euh… euh… Jean’s avec strass, T-shirt et sorte de petit gilet de serveur qui revient vachement à la mode au Japon. Apparemment, ils parlaient des achats de l’écolier parce qu’à un moment il a sorti d’une poche une espèce de salopette noire à strass et collant les jambes. On s’est imaginé les dialogues : « Remontre moi le pantalon que t’as acheté » « J’l’aime trop, la salopette revient à la mode ! » « Ouais, sans les bretelles de mises bien sur » « Et pis le noir, ça me fait un cul d’enfer » « Sauf que du coup, elle fait un peu tristounette… » « T’inquiète, j’ai déjà prévu ! Je vais le mettre avec le T-shirt que j’ai acheté hier, tu sais, le rose ! » « Celui avec des strass ? » Du coup, on était complètement mortes de rire, forcément (NDLR : je suis encore morte de rire rien qu’en écrivant ce moment sur l’ordinateur…). Le temps que Clém aille au WC, l’écolier nous a fait une chorégraphie (une ébauche seulement) assis sur son siège, j’ai cru en mourir ! On est ressorties de là, les abdos en béton !
En fait, on aurait dû se douter que ça n’annonçait rien de bon. Au contraire ! Il était temps de se mettre en quête de notre bus de nuit pour Kyoto… Et ça a pas été une mince affaire !
A partir de ce moment là, avec Clém, on a dû se séparer en 2 groupes de 1 personne pour trouver les bus de nuit. En gros, le premier groupe qui courait partout pour trouver une compagnie de bus de nuit (Clém) et l’autre qui gardait les sacs et envoyait bouler les boulets (moi).
Voici donc ce qu’il s’est passé pour Clém :
J’ai couru de sorties de trains en entrée de station de gare, tout le monde m’envoyant dans des directions différentes. Les Japonais sont incapables de montrer un point sur une carte et de dire « C’est LA que tu dois aller pour acheter un billet » il faut qu’ils se perdent à regarder dans des bouquins, annuaires, expliquer comment on y va « à droite, tout droit, descend les escaliers, à gauche, à droite, tout droit, encore à gauche… ». Finalement, je suis tombée sur quelqu’un qui a fini par me dire « à côté, tu traverses la route et t’as la JR Bus Station Highway Terminal, ils vendent des tickets ». Ben croyez le ou non, c’est tout ce que je demandais… Finalement, là bas, ils m’ont annoncé que le dernier bus pour Kyoto était à 23h50, soit dans 20 minutes. J’ai couru pour aller chercher Maïlys et on a recouru en sens inverse pour aller acheter les tickets. On est arrivées à 23h50 pile. Le guichet automatique était entièrement en Japonais. On a rien compris. Du coup, on est allée au guichet et le gars nous encaisse pour ne pas nous filer les tickets et nous prier d’attendre. Et oui, il s’était trompé de mois ! Le souci, c’est que le bus était plein et qu’on avait payé ! Du coup, je sais pas trop ce qu’il avait trafiqué avec les chauffeurs, on a vu des filles descendre, on s’est pas trop posé de questions, le principal c’est qu’on a choppé le bus pour Kyoto (même si c’était complètement à l’arrache et que à cause de nous, le bus est parti avec 20 minutes de retard… Les Japonais dans le bus on dû nous détester…)
Et voici ce qu’il s’est passé de mon côté :
On a commencé à courir partout, à chaque arrêt de bus pour chercher le notre. On a demandé à tout le monde, et tout le monde nous indiquait des directions différentes. Et oui, y’a au moins 3 compagnies de bus qui fait Tokyo-Kyoto. A 23h03, on a vu un bus s’arrêter devant nos yeux : « Oh ! Il va à Kyoto !!! Chouette, on va prendre le prochain ! » Et ben non. C’était le dernier. Le chauffeur annonce à Clém qu’il faut acheter les tickets dans le bâtiment de la compagnie directement, et pas dans le bus. Moi, morte, déjà désespérée par ce début de soirée merdique, l’épaule en vrac (‘sont lourds ces souvenirs !), j’étais plus capable de bouger. « Bon, garde les sacs, Maïlys, je reviens ». 15minutes plus tard, Clém revient rouge et essoufflée d’avoir couru « Y’a plus de bus, c’était le dernier, je vais voir à la gare ! ». Là, j’ai maudit Internet qui disait que les bus de nuit commençaient à partir de 23H… Je sais pas combien de temps Clémence est partie nous trouver un bus, mais ça m’a paru une éternité. J’envisageais déjà les solutions de secours : mangas-café pour la nuit, Shinkansen le lendemain ou métro pour Chiba demander une chambre à la Cozy House et un bus le lendemain… J’étais en pleine réflexion quand… « Hello, how are you ? » 2 mecs, pas Japonais (commencent déjà avec des points en moins), donc 2 moches à l’air « ils vont me lourder ceux-là… » « Euh… fine, thanks » Je prends mon air des mauvais jours, ça va les faire fuir. « What are you doing? » « I’m waiting for a friend » « Where do you come from? » Oh! Les lourds !!! Me faite pas chier les gars, ma Clém a disparu !!! « From France » Avec ça, je suis tranquille, ils vont me laisser tranquille. « Oh ! Je apprendre le France ! Je suis Turc » Et merde, des turcs en plus… « Comment ça va ? » « Ça va. » Simple, court, efficace. « What are you doing here? » « I’m waiting for a bus and my friend » « A friend or your friend? Cause we are looking for girls” “My friend, sorry”. Ils ont commence à insister et moi, à devenir méchante : “Mais casse toi connard !!!” est une phrase internationale parce qu’ils l’ont comprise et sont parti… Enfin ! Encore Longtemps après, Clém revient enfin « grouille, on va courir loin attraper un bus qui part dans 10 minutes ! » Là, j’ai re-exploser mes épaules et on a tracé. J’ai pas arrêté de me dire « Si jamais on y arrive… » sans jamais finir ma phrase, persuadée que c’était mort. On arrive à la gare routière, que de la merde ! Le gars se trompe de mois et nous explique rien à part « Tchoto mate kudasaï » (attendez un peu s’il vous plait). Super, attendre, merci, OK, mais on attend pour quoi ? Parce que si c’est pour rien on va repartir. J’ai cru me sentir mal 2 ou 3 fois (chaleur, stress, fatigue, soif… cocktail détonant !). Et ce n’est qu’une fois qu’on a été assise dans le bus que j’ai remercié le Dieu du Japon de s’être penché 10 minutes sur nous !
16 Septembre - 1ère partie
Entre temps, (quand, exactement, je sais plus… trop perturbées par les tambours) on a rendu la chambre (bah ouais, quand même, il fallait), réglé notre petite note (dans un grand hôtel, c’est drôlement la claaaaase !) et on leur a gentiment laissé nos gros sas. On est remontées à l’hôtel après manger pour récupérer nos sacs et repartir vers le main building prendre notre bus pour Yunessen. Grosse flemme de se traîner nos vaches jusque là, Clémence demande à un mec quand passe la prochaine navette. Il a pas bien dû comprendre parce que quelques secondes plus tard, il revenait en voiture pour nous y conduire en personne. Le truc qui nous confirme qu’il a pas tout compris, c’est qu’il nous a conduit direct devant l’entrée principale du main building alors qu’on lui demandait le parking des bus…
Ces bus Japonais… ça, c’est quelque chose ! Le genre de trucs pas du tout logique ni simple! Un même arrêt peut servir à plusieurs bus, allant dans des directions opposées. Le bus qu’on doit prendre peut faire 3 fois le tour du parking avant de décider de s’arrêter à l’arrêt, d’ouvrir ses portes pour que les gens descendent… La montée, bah, elle devrait se faire normalement selon l’ordre de la queue, comme dans tous les pays du monde… ben pas au Japon ! Une même queue vaut pour toutes les destinations ! Quand on lit pas le Japonais, on en chie.
Histoire de complexifier la chose (ça se dit ça ???) on s’est tapées des bouchons monstrueux en montagne ! Si si, c’est possible ! Pas sans mal, on débarque au Yunessan, chargées comme des mules, bien décidées à se faire un dernier petit onsen : un qui déchire, le Mori No Yu !!! On demande à un mec où se trouve l’entrée : au 4ième étage. Là, avec Clémence, on a pris des chemins différents (ascenseurs pour Clém, la meilleure solution, j’avoue… et escaliers pour moi). Arrivée au 4ième étage, un monde incroyable, une queue monstrueuse devant les caisses et pas de Clém… On reste zen, on va se retrouver, c’est pas comme si on s’était perdues dans une ville inconnue, un bâtiment immense, avec un train à prendre à la fin de la journée… OK ! J’ai flippé ! Heureusement, on s’est retrouvées (piouf !), on a déposé nos sacs au comptoir « informations » pour enfin se diriger au 3ième étage : l’entrée du Mori No Yu. Là, pas de queue, juste une nana devant nous. Chouette ! Ça va aller vite ! ERREUR ! Elle a mis 3 plombes. On a cru qu’elle bougerait jamais ! A la caisse, on nous a donné une fausse montre digitale qu’indique toujours la même heure : notre numéro de casier ! Il s’ouvre avec. Si si ! Et ça, c’est hyper classe ! On méga galère pour comprendre le principe de l’onsen mais on finit par se rentrer dans une eau à 38,4°C ! Ça fait du bien !!! Très vite, on décide d’aller dehors se baigner au milieu des rochers. Classe et beaucoup plus chaud. On a dû faire tous les bassins imaginables en 2 jours : marbre noir, carrelage, marbre blanc, rochers, bois de cyprès et les fameuses gosses bassines en bois avec un petit banc dedans ! On a aussi beaucoup attiré les regards, intrigué les enfants et repoussé les gens (notre malédiction n’a pas que des mauvais côtés ! On a pu aller là où on voulait, exactement !). On a croisé une jeune maman avec son bébé de 9 mois, Toki, qui faisait son 1er onsen (même nous, on était plus expérimentées ! Lol !) Et miracle, elle parlait français ! Trop bien en plus ! Et pis trop gentille, on a bien papoté. A 17H, on sort enfin de l’établissement, vannées et bien propres ! Il était super beau cet onsen ! Beaucoup de monde, hyper grand, dommage qu’on n’ait pas pu prendre de photos… Mais bon, on mettra les photos de la brochure. On a beaucoup pensé à tous ceux (et celles) qu’on rendra jaloux. On a encore galéré pour prendre notre bus et devinez quoi ? Bouchons !!! Encore !!! Là, on y est toujours. Prendre notre Shinkansen risque d’être chaud, on crève la dalle et la journée n’a pas fini ! Il faut encore aller à Shinjuku attraper notre bus de nuit, acheter les billets et trouver un truc à faire en attendant l’heure de le prendre avec nos vaches…
19h40 : toujours dans les bouchons… Notre Shinkansen est déjà arrivé depuis 5 bonnes minutes à Tokyo. En 1h30, on a fait 1,5Km, notre record de lenteur… Y’a pas, entre trop de nuages pour voir le mont Fuji (il existe pas, c’est pas possible, c’est un mythe) et des bouchons, comme on en a jamais eu, on a choisi THE date pour aller à Hakone, nous ! Encore heureux que nos tickets de Shinkansen sont bons pour un autre train sans résa. Enfin, si y’a un train ! Parce qu’on sait pas quand est le dernier train pour Tokyo à partir de la station d’Odawara !
20H09 : nous sommes dans un Shinkansen direction Tokyo, j’ai envie d’hurler OUAIS !!!! Le stress redescend et on se rend compte qu’on meurt de faim ! Vivement Shinjuku qu’on mange un truc ! Dans le train Tokyo-Shinjuku on a eu un énorme fou rire avec Clém ! On était en train de se dire que Thibaut et sa bande, s’ils veulent chopper de la Japonaise, faut tout revoir ! Alors on a déliré sur les looks des Japonais : bijoux de portable plus gros que les portables, ses décorations (petits strass), le plus important, la coiffure ! Refaire entièrement l’implantation des cheveux (voir page bonus sur le sujet qui arrivera en temps voulu), prévoir les lunettes de soleil qui descendent au milieu des joues en dégradé de fumé, des bagues, boucles d’oreilles et autres bijoux, refaire la garde-robe entière (c’est fini les Jeans lâches, troués de partout et bonjour slim avec pin’s et/ou strass, et question T-shirt, il faut désormais oser les couleurs comme le rose ou le vert fluo…) Vive la kawaï attitude ! Et là, THE MUST !!! On peut pas faire mieux ! A la station de métro, une nana est montée, on en a pleuré de rire ! Comme d’habitude, petite jupe, grandes chaussettes et T-shirt qui descend presque plus bas que la jupe… eeeeeeeeeeeeeeet ……. une ceinture sous les aisselles ! Franchement, c’est là qu’elle était ! On a tellement rigolé que le mec debout devant nous a fini par rire (d’ailleurs, l’était mignon) ! C’était vraiment quelque chose cette ceinture ! On est descendue à Shinjuku, mal aux abdos, la faim tiraillant déjà notre estomac et les larmes aux yeux d’avoir autant ri !