samedi 24 novembre 2007

19 septembre : journée loose, enfin quasiment

Lever tôt, trop tôt, comme d’hab, mais là, c’était pas pour glander devant un thé ou la télé, mais pour faire nos sacs. Et oui, le voyage arrive à sa fin… Pour notre dernière journées, nous avons préparer une liste d’objectifs et de trucs à voir, c'est-à-dire :

  • A voir : Temple des 1000 tori
    Le quartier de Gion
    Le temple Genkakuji
    Le temple Kinkakuji
  • Défi du jour : Manger dans un restau chinois
    Prendre une Geisha en photo


    --> Bilan de la journée : la moitié des objectifs a été accomplie… ça fait un peu léger…

En réalité, ça avait pas trop mal commencé. On a trouvé la région d’Inari sans problème, les torii, tout ça on a eu bon. On a joué à « mémoire d’une Geisha », pris des centaines de photos qui font de superbes fonds d’écran (cf la photo de notre blog, elle vient de là.) On s’est aperçue que les torii étaient un refuge idéal pour les araignées Japonaises. En parlant d’elles, c’est pas des fiottes, ces petites bêtes là ! J’ai d’ailleurs failli faire la connaissance plus intime avec une des plus grosses en voulant passer la tête entre 2 torii, plongeant tête la première dans une toile. Bon, j’ai hurlé, normal, c’était la plus grosse araignée que j’avais jamais vue. Elle était au moins grosse comme ça ! Sans exagérer ! Elle était là, avec ses… 8 grosses pattes velues.

Sinon, dans l’ensemble, les torii, on a bien réussi. Après, il était midi, on s’est dirigées vers Gion où il y avait un restaurant chinois. On a réussi à le trouver presque du premier coup. Le restaurant était au 5ième étage, on nous a placé près d’une fenêtre qui donnait sur la plus grande maison de thé de Kyoto, Ichiriki, où seuls les Japonais riches et influents, dûment parrainés, ont le droit de rentrer. On a vu 4 geishas traverser la route, mais on était trop hautes pour les avoir bien en photo.
Question déco, les restaus chinois au Japon, ben ça a rien à voir avec la France. Là bas, elle était sobre, dans les teintes violettes, très classe. Pas de dragons en Jade, de lustres compliqués, de machins laqués… Normal quoi ! La bouffe aussi était différente. Ici, elle déchirait complètement. Pour 1000 Yens (6,5€), on a eu un repas hyper copieux avec une soupe, petite salade, plat riz, 2ième plat, et dessert. Quand on se disait qu’on en pouvait plus, ils apportaient autre chose. On a eu du mal à tout terminer.

Après ça, petite ballade digestive dans Gion. C’est à partir de ce moment là que le Dieu du Japon nous a abandonné… On a plus vu une seule Geisha, sauf une assise dans un taxi. Elle au moins on l’a pris en photo ! Gion est un quartier absolument adorable !!! On a flâné le long de la ruelle Shirakawa Minami, la plus romantique de Kyoto, bordée de saules et s’étirant le long d’un canal.
Puis direction le Ginkakuji. On a mis ½ heure de bus. Quand on est arrivées, on a mis en plus ¼ d’heure de marche en pleine cagnasse dans l’espoir de le voir dépasser sans avoir à rentrer (500 Yens quand même qu’on voulait réserver au Kinkakuji) Manque de bol, on a RIEN vu. On est donc reparties vers le Kinkakuji, tout recouvert d’or. Il était 16 heures et il fermait dans une heure (50 min si on compte le temps de revenir à l’arrêt de bus). Mais comme le Dieu du japon nous avaient encore tourné le dos, on a pas pris la ligne de bus dans le bon sens. Faut dire à notre décharge que sur le panneau des horaires du bus, y’avait écrit à côté de plein de kanji « kinkakuji ». Donc encore une preuve que les bus Japonais… ben c’est le bordel ! Maïlys s’en est heureusement aperçue après 2 arrêts, le temps qu’on descende, retrouve un arrêt dans l’autre sens, et que le bus arrive, on avait perdu ¼ d’heure. Mais c’est forcément quand on est pressées que le bus va super lentement et qu’il s’arrête 2 minutes à des endroits où personne ne monte ou ne descend… Bref, le temple a fermé ses portes juste devant nous.

La loose intersidérale…

On est donc revenues vers la gare, pour se ruiner encore en mangas (parce qu’avec les mangas, on est jamais déçu…). Avant ça, sur le trajet de bus pour revenir vers la gare, nous avons assisté avec effroi à une scène de la vie quotidienne d’un jeune couple Japonais. Trop trop drôle. Le Dieu du Japon a dû se sentir un peu coupable de nous avoir négligé question temples, alors il a voulu se faire pardonner… Bon, ça ira pour cette fois, mais attention si on revient !!! Le couple en question est monté dans le bus juste après Maïlys qui, vive comme l’éclair, a pris la dernière banquette pour 2 de libre dans le bus. Ni une ni deux, le gars s’est installé sur un siège libre un peu derrière nous, et la fille, au lieu de se trouver aussi un siège pour elle, est restée debout à côté de lui, se tordant de douleur dans ses petits escarpins à talons hauts. Il serait pas venu à l’idée à son copain de lui proposer son siège ou de l’inviter à s’asseoir ailleurs ! Non non non !!!! Et pas un geste affectueux envers la pauvrette, genre « ça va ? T’as pas trop mal debout ? » Que dalle ! Rien à foutre ! Incroyable non ??? Avec Maïlys, on en revenait pas. Mais attendez ! C’est même pas fini ! La banquette devant le gars (c'est-à-dire celle à côté de nous) s’est libérée et la fille s’y précipite, heureusement suivie par son copain. Là, on a pu détailler le couple un peu mieux. La fille avait dû passer 2 heures dans la salle de bain pour son rendez-vous. Elle portait une jupe (forcément c’est une fille) avec un petit gilet à dentelle rose, des talons hauts (forcément, c’est une Japonaise) et question coiffure, elle avait un petit ruban avec un nœud rose entre sa frange et une grosse choucroute à la Miss Fine. Quand à lui, ça faisait encore plus cliché. T-shirt rose pale, un Jeans tout moulant et bien resserré aux chevilles, des convers en Skye noir et le bijou de portable qui sort de la poche du jean. Le temps qu’on discute du fait que si la fille avait été nous, le gars aurait dû changer 2 ou 3 trucs, à commencer par son comportement avec les filles, on s’est aperçues que les deux s’étaient endormis. Mais attention ! Pas de contact !!! On a bien vu que la tête de la fille s’approchait de l’épaule du gars, mais celle-denière avait plutôt tendance à s’écarter de l’autre côté. Du coup, la fille a changé de position pour se caler contre la fenêtre. Là, on s’est dit que c’était pas possible, c’était pas un rendez-vous d’amoureux, ou alors c’est leur tout premier et qu’il se passe vraiment pas bien ! D’autant qu’à un moment, le gars s’et réveillé et qu’au lieu de réveiller sa copine pour papoter et s’excuser de s’être endormi, il a préféré jouer sur son portable… Arrivés à la gare, ils se sont quand même donnés la main ! C’te folie !!! Hallucinant quand même ! Si les Japonais hommes veulent chopper de l’Européenne, ben va falloir revoir sérieusement les bases.

Ensuite, on a acheté à manger et on a mangé sur le toit de la gare : 15ième étage, trop la classe. Dans le petit parc devant nous, y’avait une mouflette qui jouait à courir d’un de ses parents à l’autre. Ça nous a bien fait rigoler surtout le moment tant attendu où elle s’est pétée la gueule... Oui ! Oh bon ! Ça va ! On était fatiguées !!! Et puis soyons honnêtes, un gamin qui court, finit TOUJOURS par se péter la gueule, surtout si quelqu’un lui shoote dedans parce qu’il regarde pas où il va… Enfin, je veux designer personne… Hein Maïlys ?!?! Dans tous les cas, on était mortes de rire. Déjà qu’on avait bien commencé la journée en parlant chti tout l’aprèm !!!

On a d’ailleurs élaboré une deuxième théorie (la première étant l’implantation d’el cheveux), tout en chti, très efficace sur la différenciation d’el filles et d’el garçons qui marche à tout les coups, tchotte ! Parce qu’avec la coiffure ou les bijoux de portables, ben on l’reconnaît pô, hein ! Alors c’t est aperçues qu’ben, si el fille, el jupes et si el pantalon, ben el garçon, tchotte !!! Tout le temps, hein ! C’pô ben compliqué tout ça, tchotte. On peut aussi l’r’connaître avec l’implantation d’el cheveux, mais c’plus difficile, tchotte ! El pantalon ou el jupe, c’plus fôcile, hein ! Enfin ça nous a bien fait rire c’t histoire, hein ! Tchotte !

Comme on avait pu ni voir le Ginkakuji ni le Kinkakuji, on a décidé d’utiliser les 180 photos restantes sur la carte mémoire de l’appareil à la gare de Kyoto. On a donc mitraillé ce magnifique bâtiment remplis d’œuvres contenpouriennes. Attention, c’est l’heure du moment culturel !!!! La gare a été construite en 1997 par l’architecte Hara Hirochi à l’occasion du 1200ème anniversaire de Kyoto. Son hall est surplombé par une verrière évoquant une vaste cathédrale à ciel ouvert. L’aile droite abrite un hôtel de luxe et une salle de spectacle. L’aile gauche contient 15 étages de galeries commerciales, bureaux et est traversé par un long escalier mécanique conduisant à un jardin suspendu en terrasse (où on a mangé). Voilà ! Fin de la minute culturelle ! On est ensuite montées sur le Sky Walkpass (trop bien !). J’étais quand même pas rassurée parce que c’était une longue plateforme qui longeait la verrière du hall de la gare, donc elle était au moins à 50m au dessus du sol et ne reposait sur rien. Alors la sentir vibrer quand on marche, ben c’est pas rassurant… Mais bon, on est encore là, donc ça devait être solide finalement… A l’intérieur de la gare, y’avait aussi un petit jardin artificiel tout illuminé super mignon.

Enfin, nous sommes reparties chercher nos sacs au Tour club et sommes reparties prendre le bus avec 2 heures d’avance cette fois. Et ben croyez le ou non, mais on l’a eu sans problème ! C’est au moins ça qu’on a pas raté…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

j'ai mis un commentaire tous les jours. Ya pas de raisons pour que je m'abstienne aujourd'hui.Mais je dois avouer que je suis en peine d'inspiration. 2 beaux parcs ratés, quelle misère. Heureusement, il y a eu Gion. Je ne me lasse pas de regarder les photos.