samedi 3 novembre 2007

16 Septembre - 1ère partie

Lever 8h30… Enfin, le réveil a sonnée à 8h30. Le temps qu’on émerge de notre sommeil et qu’on daigne sortir de notre (bon) lit, il était 9h00. Un cookie dégeu, un thé, notre sac enfin prêt pour la fin de matinée, nous voilà en route à 9h30 pour un onsen fermant à 10h. On a décidé d’aller au petit, juste à côté de notre cambre plutôt que de perdre 10 minutes à aller au bout du complexe pour le grand. Le plus du petit c’est qu’on l’a eu pour nous toutes seules ! Du coup, séance photo ! A 10H05, craignant de se faire virer et parce qu’on avait faim, on est sortie, on a laissé la clé à la réception. « Check out? » « Euh… non, we’ll come back in a few minutes ». Direction le french bakery. Les habituelles valeurs sures et des nouvelles tentatives : purée pannée (ça avait pourtant l’air sucré d’apparence…), brioches fourrées au chocolat en forme de poulpe… On s’est requinquées pour notre séance purikura ! Poses débiles, un rien de Japanese touch, un fond rose et un temps limite pour y rajouter fleurs, cœurs, bubulles… Qu’est ce qu’on est belles ! En sortant du Virtual theater, la manifestation musicale et « musclée » juste devant venait de commencer ! Au programme : de beaux mecs frappant comme des dingues sur es tambours, torses nus et matage en règle. Appareil photos fin prêt, j’ankylose mes bras pendant 5 minutes pour filmer un morceau en sentir. On s’approche attirées par le « mâle » et les 2 autres morceaux ont eu raison de nous !!! Les vestes sont peu à peu tombées, dévoilant des torses musclés comme il faut ! « Tu seras tambour Japonais mon fils ! » On a bien maté (bavé) pris PLEIIIIIN de photos (j’aime la fonction zoom) et la représentation finie, on s’est dirigées vers le restaurant pour manger du « ebi pilafu » (crevettes riz pilaf…) la tête encore tournée vers nos beaux spécimens. Y’a pas, le dieu du Japon était de nouveau avec nous !

Entre temps, (quand, exactement, je sais plus… trop perturbées par les tambours) on a rendu la chambre (bah ouais, quand même, il fallait), réglé notre petite note (dans un grand hôtel, c’est drôlement la claaaaase !) et on leur a gentiment laissé nos gros sas. On est remontées à l’hôtel après manger pour récupérer nos sacs et repartir vers le main building prendre notre bus pour Yunessen. Grosse flemme de se traîner nos vaches jusque là, Clémence demande à un mec quand passe la prochaine navette. Il a pas bien dû comprendre parce que quelques secondes plus tard, il revenait en voiture pour nous y conduire en personne. Le truc qui nous confirme qu’il a pas tout compris, c’est qu’il nous a conduit direct devant l’entrée principale du main building alors qu’on lui demandait le parking des bus…
Ces bus Japonais… ça, c’est quelque chose ! Le genre de trucs pas du tout logique ni simple! Un même arrêt peut servir à plusieurs bus, allant dans des directions opposées. Le bus qu’on doit prendre peut faire 3 fois le tour du parking avant de décider de s’arrêter à l’arrêt, d’ouvrir ses portes pour que les gens descendent… La montée, bah, elle devrait se faire normalement selon l’ordre de la queue, comme dans tous les pays du monde… ben pas au Japon ! Une même queue vaut pour toutes les destinations ! Quand on lit pas le Japonais, on en chie.

Histoire de complexifier la chose (ça se dit ça ???) on s’est tapées des bouchons monstrueux en montagne ! Si si, c’est possible ! Pas sans mal, on débarque au Yunessan, chargées comme des mules, bien décidées à se faire un dernier petit onsen : un qui déchire, le Mori No Yu !!! On demande à un mec où se trouve l’entrée : au 4ième étage. Là, avec Clémence, on a pris des chemins différents (ascenseurs pour Clém, la meilleure solution, j’avoue… et escaliers pour moi). Arrivée au 4ième étage, un monde incroyable, une queue monstrueuse devant les caisses et pas de Clém… On reste zen, on va se retrouver, c’est pas comme si on s’était perdues dans une ville inconnue, un bâtiment immense, avec un train à prendre à la fin de la journée… OK ! J’ai flippé ! Heureusement, on s’est retrouvées (piouf !), on a déposé nos sacs au comptoir « informations » pour enfin se diriger au 3ième étage : l’entrée du Mori No Yu. Là, pas de queue, juste une nana devant nous. Chouette ! Ça va aller vite ! ERREUR ! Elle a mis 3 plombes. On a cru qu’elle bougerait jamais ! A la caisse, on nous a donné une fausse montre digitale qu’indique toujours la même heure : notre numéro de casier ! Il s’ouvre avec. Si si ! Et ça, c’est hyper classe ! On méga galère pour comprendre le principe de l’onsen mais on finit par se rentrer dans une eau à 38,4°C ! Ça fait du bien !!! Très vite, on décide d’aller dehors se baigner au milieu des rochers. Classe et beaucoup plus chaud. On a dû faire tous les bassins imaginables en 2 jours : marbre noir, carrelage, marbre blanc, rochers, bois de cyprès et les fameuses gosses bassines en bois avec un petit banc dedans ! On a aussi beaucoup attiré les regards, intrigué les enfants et repoussé les gens (notre malédiction n’a pas que des mauvais côtés ! On a pu aller là où on voulait, exactement !). On a croisé une jeune maman avec son bébé de 9 mois, Toki, qui faisait son 1er onsen (même nous, on était plus expérimentées ! Lol !) Et miracle, elle parlait français ! Trop bien en plus ! Et pis trop gentille, on a bien papoté. A 17H, on sort enfin de l’établissement, vannées et bien propres ! Il était super beau cet onsen ! Beaucoup de monde, hyper grand, dommage qu’on n’ait pas pu prendre de photos… Mais bon, on mettra les photos de la brochure. On a beaucoup pensé à tous ceux (et celles) qu’on rendra jaloux. On a encore galéré pour prendre notre bus et devinez quoi ? Bouchons !!! Encore !!! Là, on y est toujours. Prendre notre Shinkansen risque d’être chaud, on crève la dalle et la journée n’a pas fini ! Il faut encore aller à Shinjuku attraper notre bus de nuit, acheter les billets et trouver un truc à faire en attendant l’heure de le prendre avec nos vaches…

19h40 : toujours dans les bouchons… Notre Shinkansen est déjà arrivé depuis 5 bonnes minutes à Tokyo. En 1h30, on a fait 1,5Km, notre record de lenteur… Y’a pas, entre trop de nuages pour voir le mont Fuji (il existe pas, c’est pas possible, c’est un mythe) et des bouchons, comme on en a jamais eu, on a choisi THE date pour aller à Hakone, nous ! Encore heureux que nos tickets de Shinkansen sont bons pour un autre train sans résa. Enfin, si y’a un train ! Parce qu’on sait pas quand est le dernier train pour Tokyo à partir de la station d’Odawara !

20H09 : nous sommes dans un Shinkansen direction Tokyo, j’ai envie d’hurler OUAIS !!!! Le stress redescend et on se rend compte qu’on meurt de faim ! Vivement Shinjuku qu’on mange un truc ! Dans le train Tokyo-Shinjuku on a eu un énorme fou rire avec Clém ! On était en train de se dire que Thibaut et sa bande, s’ils veulent chopper de la Japonaise, faut tout revoir ! Alors on a déliré sur les looks des Japonais : bijoux de portable plus gros que les portables, ses décorations (petits strass), le plus important, la coiffure ! Refaire entièrement l’implantation des cheveux (voir page bonus sur le sujet qui arrivera en temps voulu), prévoir les lunettes de soleil qui descendent au milieu des joues en dégradé de fumé, des bagues, boucles d’oreilles et autres bijoux, refaire la garde-robe entière (c’est fini les Jeans lâches, troués de partout et bonjour slim avec pin’s et/ou strass, et question T-shirt, il faut désormais oser les couleurs comme le rose ou le vert fluo…) Vive la kawaï attitude ! Et là, THE MUST !!! On peut pas faire mieux ! A la station de métro, une nana est montée, on en a pleuré de rire ! Comme d’habitude, petite jupe, grandes chaussettes et T-shirt qui descend presque plus bas que la jupe… eeeeeeeeeeeeeeet ……. une ceinture sous les aisselles ! Franchement, c’est là qu’elle était ! On a tellement rigolé que le mec debout devant nous a fini par rire (d’ailleurs, l’était mignon) ! C’était vraiment quelque chose cette ceinture ! On est descendue à Shinjuku, mal aux abdos, la faim tiraillant déjà notre estomac et les larmes aux yeux d’avoir autant ri !

1 commentaire:

Anonyme a dit…

C'est bête, toute cette saine relaxation récupérée dans les onsen, que vous avez gachée avec cet énorme stresse de fin de journée. Je me demande dans quel état vous auriez fini si vous n'étiez pas aller vous détendre en début de journée.