dimanche 18 novembre 2007

18 Septembre : journée coups de soleil

Ce jour là, c'était Maïlys qui était censée l'écrire (oui, bah, je le complète, c'est bien aussi ! Et puis, je ferais la page bonus "Implantation d'el cheveux" que tu complèteras aussi !)... Et ben devinez quoi, elle l'a pas fait, cette flemmarde (style c'est moi qui avait récupéré les 2 stylos et qu'elle en avait plus pour écrire dans l'avion... Ouais, parce que j'ai pas appris à écrire avec juste mes doigts... J'ai besoin d'un stylo quand même !)
Alors je vais faire un vague résumé en essayant de m'en rappeler, parce que mine de rien, ça remonte à 1 mois et 1/2...

On a commencé par prendre le métro pour s’arrêter au Palais impérial et profiter de son parc pour petit-déjeuner sur un banc. Evidement, vu qu’on est pas douées, on est parties dans la mauvaise direction à la sortie du métro et on a pas trouvé le palais. On a pas trouvé non plus de banc ni aucun endroit pour s’asseoir et manger… On a dû s’enfoncer dans une petite rue un peu à l’écart et s’asseoir sur un petit muret, en espérant que personne nous verrait (oui, parce qu’au Japon, il est interdit de manger dans la rue, faut le savoir ! J'suis pas sûre que ça soit réellement interdit... C'est mal vu, c'es tout, je pense !). Là, on a vu que même les souris ont le droit d'avoir des petites maisons en dures avec un toit façon temple aux pieds des maisons... Classe !!! Nous avons ensuite rebroussé chemin, trouvé le Palais impérial, un parc énorme de 110ha entourant le Kyoto Gosho (le palais) dont la visite est strictement encadrée. On a réussi à trouver l’Imperial Household Agency qui délivre les autorisations pour les visites des villas impériales sous réserve d’avoir son passeport. Un des bienfaits de ce bâtiment ? Sa clim' ! Et oui, il faisait déjà hyper chaud à 10h du matin ! La prochaine visite en Anglais étant à 14H, il nous restait donc environ 4H, qu’on a occupé à visiter le château de Nijo, de toute beauté.

Des somptueuses décorations intérieures sur un plancher "rossignol" (ou plutôt couinements de souris... mais ça fait tout de suite moins... "zen" !) dans le Ninomaru Palace, avec ses jardins magnifiques. Puis à l’intérieur de la deuxième enceinte, les jardins Honmaru. On a pas pu visiter le Honmaru Palace, mais on a pu monter au "donjon" sur le côté et ainsi dominer tout le château et avoir un point de vue splendide sur Kyoto. Là, non seulement on a cru mourir parce que les marches, elles ne sont pas régulières (les Japonais n'étant pas réputés pour leur taille, on s'demande pourquoi ils ont fait des marches aussi hautes !) et en plus, on crevait de chaud, mais un truc de malade ! Quand on arrive de France où au meilleur de l'été, il faisait 25°, les 35° de Kyôto à juste 11H du matin, bah, ça tue !

On est ensuite allée manger parce que c’est pas tout, mais le temps passe et il est 13H… Et enfin, on est arrivées au palais impérial même pas à la bourre pour la visite (on serait arrivées à la bourre, de toute façon, on aurait pas pu rentrer). Ce qui nous a tout suite sauté aux yeux, c’est qu’au Japon, les seules personnes qui portent des lunettes de soleil par temps de grand soleil, c’est les touristes. En effet, dans notre groupe de visite, on était à peu près 120 touristes et y’en avait 100 qui en portaient. Les Japonais, je sais pas comment ils font… Les seules lunettes de soleil qu’ils portent, c’est des fashion, genre en dégradé de bleu qui arrivent jusqu’au milieu des joues. Du palais, on a pas vu grand-chose, ils laissent pas les touristes aller n’importe où. Mais c’était quand même sympa. Notre guide était hyper sympa, la pauvre, elle arrêtait pas de nous regarder parce qu'on était les seules à l'écouter et comprendre ce qu'elle disait ! Et puis, un peu de pitié pour elle ! Z'avez vu la tronche de notre groupe ? Là, avec Clémence, on a réalisé que Tour Japan, ça aurait pas été possible pour nous ! C'était la seule sortie qu'on a faite de purement touristique et ça a été un calvaire à supporter les gros lourdeaux d'criquets ! Mais voyons le côté positif, on a appris que si les bouts des poutres étaient blancs, c'était pour les protéger au maximum des insectes ! Et puis, le toit, il coûte hyper cher parce qu'il est super complexe mais que c'est le top du top de ce qui se fait, même encore aujourd'hui, pour ce qui est isolation !
On a vu de superbes jardins (censés évoquer la mer... béh raté ! lol !) où l'eau apportait normalement un peu de fraîcheur (là aussi, raté ! Parce que d'après Clémence : "P'tain, j'transpire même des yeux ! Pas toi ?" "Si !" J'en rigole encore rien qu'en l'écrivant !), des bâtiments jolis mais que de l'extérieur, ce qui est dommage mais bon... Ah, j'en ai profité pour conseiller à tout le monde d'en profiter de cette visite parce que, quand j's'rai Impératrice du Japon (oui, j'épouserai un jour le futur Empereur, le dernier né, qui mouille encore ses couches ! M'en fous d'une si grande différence d'âge, j'vais pas l'attendre gentiment, y a toute une liste de futurs maris avant qu'il n'atteigne l'âge de m'épouser !), bah, les visites dans mon chez moi, ça sera hors de question ! Et puis, j'm'en servirais pas juste pour les cérémonies ! Ça redeviendra une de nos résidences ! Non mais !

C’est à la sortie qu’on s’est aperçue qu’on avait véritablement cuit. On avait choppé des coups de soleil monstrueux. J’avais la marque de mon collier très nettement dessinée sur la peau et le visage qui irradiait littéralement. Chez Maïlys, qui est plus mate de peau que moi, ça se voyait moins. Mais j'avais quand même ma tête de Mickey d'imprimer sur la poitrine ! En bronzé et blanc ! Moi, j’étais rouge et blanche. Je vous raconte pas les traces de bretelles dans le dos, 3 différentes pour moi… Top sexy ! On a compris du même coup pourquoi les Japonaises ne mettent jamais de débardeurs. Là-bas, quand le soleil cogne, c’est pas juste une façon de parler.

On a décidé pour la fin de la journée de faire un peu de lèche vitrine, parce qu’on est peut-être des touristes, mais on est des filles avant tout… Et comme on ne peut pas faire QUE du tradition, un peu de modernité, ça ne fait pas de mal ! Direction la Teramachi Shopping Arcade et le Sanjo, des grandes rues commerçantes couvertes. On a goûté à notre premier Donuts en pensant très fort à Homer Simpsons… On a fait nos achats de thés (Kyôto oblige !), l'insdispensable Sencha dont on rafole maintenant (ça n'a plus le goût du foin maintenant mais de la nostalgie...) et Macha tant réclamé par Maman pour faire des petits financiers !!! La nuit tombée, on est allées se balader le long du Ponto-cho, une petite ruelle éclairée de lanternes rouges conservant ses Ochaya (ou maisons de thé des Geishas), à côté du quartier de Gion. Non, on est pas rentrées dedans, on avait pas les moyens financier et pis on faisait pas suffisamment Japonaises…

On est finalement rentrées manger au Tour club après s’être acheté un bentô. On a essayé aussi des Teriyaki qui avaient l’air sympas. Grave erreur. J’ai pas choisi les bons dans le magazin. C’était des brochettes de peau de bestiole. J'l'avais dit ! J'l'avais dit d'prendre les autres !!! Ou alors c’était des intestins. Beuuuuuuurk !!! Bref, on était mortes de rire, et on s’est aperçues que le gars qui était assis à côté de nous dans la salle à manger se foutait grave de notre gueule. Oups… on a compris qu’il parlait français. Petit check up paniqué de tout ce qu’on avait dit pendant le repas pour vérifier qu’on avait pas raconté trop de conneries. Il était en effet Suisse mais il vivait en Corée (le veinard). Enfin, forcément, quand y’a des grosses boulettes à ta table qui mangent des brochettes de peau, ça aide vachement à briser la glace pour discuter… On a bien papoté et oublié de demander son adresse mail ! On devait vraiment être fatiguées ce soir-là... Une vrai bouletterie (usine à boulets ! lol !) à nous toutes seules ! Donc, petit Suisse coréen, si tu passes dans le coin...

Assez étrangement, personne du Tour Club n'a voulu finir nos brochettes (il en restait plein pourtant ! La totalité pour être exacte…), alors on a dû les jeter à la poubelle… Si on fait le compte, c'est la 3ème chose dégueu du Japon : natô (mais ça, on le savait aussi que c'était pas bon !), les boulettes de riz gluant au faux caramel et enfin les brochettes de peau de poulet (du moins, c'est à ça que ça ressemblait le plus) !
On est allée s'enduire de crême pour nos coups de soleil, hallucinant d'être crâmées à ce point avant d'aller dormir, crevées d'avoir crapahuté toute la journée comme des folles !

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ça fait tout drole de lire des histoires de coups de soleil alors qu'ici on se gèle!!!!!

je regarderai les photos plus tard, je suis a la fac -_-

Anonyme a dit…

1 mois 1/2 après, ça va, la mémoire. Vous avez plutôt des souvenirs précis.
Bon, chui pas très douée, j'ai mis au moins 5 paragraphes à comprendre que vous étiez 2 à écrire cette journée et qu'il y avait 2 écritures différentes. Mais aussi, vous vous exprimez mal.

Anonyme a dit…

Bravo Bravo... perso ça me gène pas les histoires de coups de soleil... je transpire presque à grosses gouttes ici... Bon j'ai hâte de lire la suite de vos aventures... Mais pas hâte d'être à la fin...
Bises...
Marie... !!!!!