mardi 18 décembre 2007

22 Septembre : journée « Oh my god !!! » ou journée pleine de surprises

Debout 9H du mat’. Ça c’est de la grasse mat… Pas de déj, évidement, je trouverai bien une french bakery dans le coin pour m’acheter un croissant. Manque de bol, j’en ai pas trouvé une seule. A Tokyo et à Kyoto, y’en avait une tous les 40 mètres et à Narita, pas une seule… Même dans les « cafés Français », ils servaient que des trucs salés, pas pour moi le matin… Tant pis, j’ai fait sans. Direction le temple de Narita-san, la seule chose à voir à Narita. Bon, j’ai pas été déçue. Le temple était gigantesque et magnifique. J’ai pris au moins 70 photos. Il était tellement grand ! Tellement de trucs à voir ! Y’avait même un grand lac divisé en 3 lobes, séparés par des ponts et des pas japonais, des cascades, une petite plateforme qui avançait sur l’eau… Trop trop beau, j’ai passé au moins 3 heures dans ce temple.
Je suis ensuite allée manger. Dans le restau, y’a une petite mouflette d'une dizaine d'année qui venait manger avec ses parents qui m’a dévisagée pendant au moins 10 minutes comme si j’avais une grosse patate sur la joue. Je devais être la première occidentale qu’elle voyait.
Après le repas, j’ai décidé de finir mon aprèm au book off à côté du guest house. J’en ai encore les larmes aux yeux d’émotions. La preuve, j’en suis sortie 3 heures plus tard… Je commence mon petit tour, je tombe sur plein de mangas bien que je relis (surtout les images…), Mars, Forbiden Love, Kare First Love, Tokyo Babylone, X, School Rumble qui venait de sortir en France et qui ici en était au tome 14 et pis un peu de Love Hina. Des classiques quoi ! Mais pas ce que je cherchais vraiment depuis le début du séjour. Je suis donc montée à l’étage. Quelques DVD sur l’escalier, des films américains doublés en Japonais… des livres… la déception commençait à me gagner, jusqu’à ce que je trouve LE rayon manga du 2ième étage et ………………. YATTA !!! Pile poil ce que je cherchais. Rien que ans ce rayon, je suis restée au moins 1h30. Rien à foutre du regard des autres. Avec mon mp3 sur les oreilles, j’étais dans ma bulle.
Et là, qu’est ce que je vois t’y pas ? Gravitation. Une toute vieille édition. Et tout plein de trucs que j’avais dû télécharger un jour mais dont je me rappelais que vaguement. L’espoir si souvent perdu recommençait à me gagner. Et là, POUF ! Sortis de nulle part, ils apparaissent devant mes yeux. J’ai fait un arrêt d’au moins 2 secondes avant de me mettre à agiter mes bras de manière hystérique et sautillant partout. Si des gens me regardaient à ce moment là, ils ont dû me prendre vraiment pour une cinglée, mais sur le coup, j’en avais rien à faire… Là, juste devant moi, ils se tenaient, au nombre de 4… les LOVE MODE ! Dommage qu’il n’y en ait eu que 4, les 4 derniers d’ailleurs. Du coup, à 105 Yens l’unité, je me suis demandée lesquels je prenais ? J’ai hésité quoi… ½ seconde, et j’ai pris une décision : TOUS ! Je garderai le 8 et le 9 (ceux que je voulais) et j’offrirai les 2 autres à Maïlys. Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh ! Trop de la veine quand j’y repense. Le manga qu’on a cherché partout depuis le début du séjour avec Maïlys, enfin dans mes mains. Même pas peur à la caisse avec mes 4 Love Mode et mon sourire stupide.

Je crois de plus en plus qu’il existe une Entité Divine Japonaise qui m’a pris sous son aile et qui a tout fait pour que je reste en m’offrant des super cadeaux : un concert de gothiques lolitas, des jeunes lycéens qui dansent au milieu d’un parc, des geeks et maintenant, un book off avec Love Mode ! Je me demande sérieusement si c’est pas le destin ou un truc comme ça qui m’a fait raté l’avion, parce que je pouvais PAS quitter le Japon sans avoir vécu cette journée là.
Enfin s’il te plait, Dieu de Japon, la prochaine fois, débrouille toi pour que tes désirs me coûtent moins cher et qu’ils me fassent pas autant paniquer…

dimanche 9 décembre 2007

21 Septembre : Journée totale loose

J’ai raté mon avion alors que j’avais pris un pied de pilote de pas moins de 3h30. C’est qui la meilleure ??? C’est Clémence ! Je sais pas trop bien comment j’ai fait. Normalement, le train que je prenais était censé passer par l’aéroport selon le petit plan de la ligne de train sur le quai. Il m’a fallu quelques stations pour m’apercevoir que c’était pas le cas… Le temps que je revienne sur mes pas, on m’a appris que la seule ligne qui allait jusqu’à l’aéroport était la Narita Line (d’où qu’elle sort celle là de ligne, jamais entendu parler…) et que celle que je prenais n’y allait plus. Et que le prochain train passait dans 40 minutes. Manque de bol, le train a mis près de 45 minutes pour faire 5 stations. Donc au final, je suis arrivée à l’aéroport 20 minutes avant le départ de l’avion, trop tard évidement…
Là, les hôtesses se sont montrées particulièrement stupides. Elles arrêtaient pas de me répéter que mon billet d’avion n’était valable QUE aujourd’hui (Ouais, comme un billet d’avion quoi, mais sinon, comment je rentre chez moi ?) et qu’il fallait que j’appelle aéroflot. (Je fais comment sans argent et sans carte téléphonique ? Vous pouvez pas me prêter le votre ? Non.). Ensuite, elles ont trouvé ça rigolo de me faire courir d’un bout du terminal à l’autre avec mon sac d’une tonne sur les épaules. Au bout d’un moment, j’ai dit STOP ! J’étais super en panique et énervée.
Je me suis dit que les hôtesses japonaises ne pourraient pas résister à un haussement de ton et à des larmes. (On est au Japon quand même.) Effectivement, cette méthode s’est avérée hautement efficace puisqu’une des hôtesses a appelé æroflot pour moi en Japonais, c’est plus facile pour me réserver un billet dans le vol du surlendemain. Il faudrait juste que je paye une 100ène d’euros de différences de prix (forcément, du coup, je partais le Dimanche), mais moi qui m’attendais à acheter un nouveau billet d’avion, ça m’allait…

Elle m’a même indiqué la direction du bureau qui permettait de réserver un hôtel ou un dormitory. J’ai donc pu réserver un lit dans un super dormitory, le moins cher et le plus proche possible de l’aéroport. J’ai bien géré sur le coup. Le check-in était à 15 heures. J’y suis allée pour poser mon sac et faire un petit tour du coin pour voir ce qu’il y avait à faire en attendant. J’ai mangé mon bento de l’avion, repéré un énorme super marché à côté ou j’irai acheter mon manger, et best of the best des surprises, un magasin appelé « Book Off ». Quand j’ai vu ça, j’ai eu envie de pleurer. Je vous le donne émile, des mangas d’occas sur 2 étages, donc à 150 Yens chacun c'est-à-dire à peu près 1€ et aussi et surtout : tous ouverts et lisables !!!! Je sais où je vais passer ma journée de demain. D’autant que mon sac ne fait QUE 13 Kg…
Je crois de plus en plus que le Dieu du Japon ne voulait pas que je parte : « Tiens, tu prends pas ton avion, et en échange, je t’offre une mangaterie ou tu pourras passer tout ton temps. C’est mieux que de rentrer en France, non ? ». D’accord, Dieu du Japon, j’ai bien entendu ton message divin.

Retour au dormitory, utilisation d’internet pour informer et rassurer famille et amis (sauf Maïlys évidement qui devait m’attendre mais que je pouvais pas joindre…) sur l’évolution de ma situation, regardage d’un film avec Ben Afflec en VOST Jap, avant de commencer un film du studio Ghibli. Super cool me suis-je dit ! Vive le Japon ! Merci le Dieu du Japon ! Tu m’offres du Ghibli en plus ! Bon, pas glop, c’était le Tombeau des Lucioles… Forcément, dés les premières 30 secondes, j’avais déjà les larmes aux yeux. J’ai préféré me retirer dans ma chambre, avec mon Harry Potter sous le bras avant de me prendre définitivement la honte devant le reste du dormitory en pleurant à chaudes larmes du début à la fin du film.
Au final, j’ai discuté avec une australienne, une Japonaise et un couple d’américains… J’aime les auberges de jeunesse Japonaises…

vendredi 7 décembre 2007

21 Septembre - Version Maïlys...

16h… Toujours pas de Clémence à l'horizon… Elle a peut-être raté son train pour Bordeaux… Le croissant et la chocolatine de chez Xavier Boutet que je nous ai achetés refroidissent. Je décide d'appeler Maman avec ma carte bleue pour savoir si elle a des nouvelles.

16h15… J'hallucine ! Non seulement elle a raté son train mais aussi son avion ! Elle est encore à Tôkyô !!! Apparemment, elle a cafouillé avec les trains et elle n'a pas pris le bon… J'pense qu'elle doit être désespérée, énervée et stressée toute seule là-bas… La pauvre ! J'espère que tout se passe bien. Elle doit être en train de se coucher, il est 23h à Tôkyô. N'empêche, elle devait avoir envie de rentrer encore moins que moi ! J'ai bien pensé à rater le mien d'avion mais je ne l'ai pas fait ! Ses parents doivent être "ravis" de la savoir à Tôkyô toute seule depuis 48h…

J'vais goûter sans elle du coup… Petite (grande) pensée pour elle : je te porte un toast avec mon thé, sur fond musical des Kat-Tun (piste 15 de leur Best of : "Real Face #1")KANPAI !!!

mardi 4 décembre 2007

20 Septembre - Version Maïlys : Journée retour et pleurs…

… ou Comment faire une journée de 31 heures !

Miracle ! J'ai à peu près bien dormi dans le bus de nuit pour le retour à Tôkyô. La fatigue de not' journée "ratée" sûrement. À côté de moi, Clémence a moins bien dormi… On est arrivée à la gare de Tôkyô beaucoup moins enthousiastes… L'heure du départ approche. Rien qu'à l'idée que je vis mes dernières heures japonaises, je sens ma gorge se nouer… On avale nos "pancakes" (fourrés, pensez-vous ! Encore heureux, c'était au beurre salé – vive le CPLSDBDS ! – et contrairement au beurre russe, le beurre japonais est bon, lui !)
On reprend peu à peu contact avec la civilisation tôkyôïte : mon dieu ! Ça va trop me manquer ! Avec Clémence, on part prendre nos trains et par chance, ils sont sur la même voie. Clémence a pris celui de 7h24, moi j'ai attendu celui de 30 : le Narita Express… Bon à savoir, il est aussi appelé le N'Ex… Et c'est le genre TGV (en mieux forcément !) et le prix du billet n'est pas du tout le même. Mais ça, j'le savais pas ! Alors quand le contrôleur est passé, on s'est lancé dans des explications anglico-japonaises foireuses. Explications… Enfin, pas pour moi : il a tout de suite été évident pour le contrôleur que je m'étais trompée de train (ce qui est vrai en plus !) ! Et oui, au Japon, la confiance est innée ! Voyant qu'on ne s'en sortait pas ("J'veux faire un fare adjustment mais j'ai que la CB…" "Office…" "Ok, aux guichets… Lesquels et où ?" "Office…" "Oui, j'ai compris, office, mais quelle sortie dans la gare ?" "Oui, office avant sortie…" ARGL !!!), il a appelé un gars à la gare qui m'a gentiment attendu (devant la porte de ma voiture, bien évidemment !). Il m'a escorté (oui parce que ça faisait plus escorte que règlement d'une amende) jusqu'au guichet du N'Ex où j'ai juste réglé la différence de mon billet avec le tarif normal (des frais de dossier ? de traitement ? une amende ? Bah non, voyons ! On est au Japon ! Ça n'existe pas !).

Me voilà donc à l'aéroport, 8h30 avec… rien à faire ! Même le guichet Aéroflot n'est pas encore ouvert, j'peux pas faire enregistrer ma vache de sac, j'suis plus ou moins bloquée… J'me sors un manga pour tuer le temps, j'sais p't'être pas tout lire mais les images, c'est universel ! Un quart d'heure plus tard, une Russe m'aborde (en russe)Nani ? In English, please ! Ah ! Oui, oui, c'est bien là la queue pour Moscou… Hélas ! Là, j'ai commencé à réaliser que ça y est, c'était fini… Le Japon, c'était fini pour moi… J'ai enregistré mon sac à 9h et j'ai filé à la zone Duty Free, histoire de passer le temps (embarquement à 11H15… snif !)
C'est rigolo, la Duty Free Zone, c'est un mini Japon ! Des restos de râmen, soba ; des librairies (magazines, manga…), des Claps (indispensables à tout Japon qui se respecte), des Noiraudes vendant des fringues terribles… Profite, profite, c'est les dernières que tu vois ! Vers 9h45, je file sur le South Deck mater une dernière fois le paysage japonais… Bah, on voit pas grand' chose ! Des grillages masquent les belles pistes de l'aéroport (qui contrairement à Moscou, sont au pluriel, elles !) où des dizaines d'avions stationnent. Parmi eux, sûrement, celui qui me ramènera en France (via Moscou… brrr !). C'est là, très précisément que j'ai laissé couler mes premières larmes… Ça allait pas être les dernières ! Pour me remonter le moral, j'ai avalé une barre de maki soigneusement achetée la veille au Lawson de Kyôto. Ah, ce petit goût ! Qu'est-ce qu'il va me manquer ! Et hop, on r'met ça ! Heureusement que j'étais pas maquillée sinon j'aurais eu de beaux yeux de panda !

À 10h15, ça suffit les conneries, je pars prendre le Shuttle pour le Terminal 2, porte 86… Bah là, en traversant l'aéroport dans la petite rame de train, j'ai encore pleuré. Adieu Japon… Faut dire aussi que mon MP3 ne m'a aidé ! Le sort a voulu que j'ai THE morceau de "One Litre of Tears" super triste qui passe à ce moment-là !
J'me pointe donc à 10h30 devant la porte 86, seule et en pleine déprime… C'est pas juste ! Vraiment pas juste ! C'est passé trop vite ! J'prends le numérique et je le bascule en mode diaporama. Et c'est parti pour 3Go de photos et vidéos ! J'me suis repassée plusieurs fois celle du mec mignon (de profil ! lol !) de la gare de Fushimi Inari qui menaçait à tout moment de s'endormir sur mon épaule ! mdr ! Ça aussi, ça va me manquer ! Et puis, j'ai fini par embarquer… Première arrivée, dernière à monter dans l'avion… À côté de moi, une greluche russe, avec des ongles jap' (allez voir la photo des ongles assortis au portable pour bien visualiser !), pressée de rentrer chez elle (l'extraterrestre !). J'la fais s'pousser parce qu'il faut pas abuser, j'ai pas demandé le hublot pour rien ! Et me v'là scotchée à la vitre, profitant de mes dernières minutes sous le soleil japonais. L'avion s'est lancé à la recherche de sa piste de décollage et ça lui a bien pris une demi – trois-quarts d'heure ! À 12h30, on est passé devant le massif d'arbustes taillés en "NARITA" avec une pendule à côté. Là, j'ai encore plus pleuré (oui parce que, depuis que j'étais au hublot, mes larmes coulaient silencieusement… là, j'ai carrément pleuré !) et dix petites minutes plus tard, je quittais le sol japonais…

La Russe a dû se dire que je devais avoir super peur de l'avion ou un truc comme ça parce qu'elle a appelé une hôtesse de l'air (euh, pardon, c'était un mec, donc stewart… russe forcément, ça va donc sans dire qu'il était moche et gros) qui m'a demandé si j'allais bien. J'ai répondu en sortant un "Genki desu." (ça va en jap'), décollant à peine de mon hublot : on voyait encore le Japon sous l'aile de l'avion ! On a dépassé une couche de nuages me privant du seul truc qui parvenait encore à me faire sourire (Quoi ? Z'avez jamais souri en pleurant vous ?). Le Japon, là, c'est vraiment fini, terminé, owari desu… Gros soupir, je relève les yeux et là… choc ! Le mythe était donc vrai ? Il existe ? Au loin, au-dessus des nuages, le Fuji-san perçait le ciel (j'pense que c'était lui, on venait plus ou moins de décoller). Photo obligatoire même si c'est encore interdit (l'avion était toujours en train de monter). Dernier point de vue, symbole du Japon que j'ai suivi aussi longtemps que possible des yeux… même après qu'on m'ait distribué plein de trucs dont j'avais rien à foutre : écouteurs pourris, masque pour dormir, boules Quiès… Petite annonce : le "repas" va être servi. Rien qu'à y penser, j'ai plus faim.
"Noddles or pasta ?"
Va pour pasta, les noddles du Japonais de l'autre côté de l'allée ne m'inspirent pas (important à retenir, ce petit Japonais !). Et là, miracle ! Dans sa clémence infinie (non pas la mienne, elle, elle est encore à Tôkyô la veinarde !), le Dieu du Japon, soucieux de m'offrir un dernier cadeau pour me remonter le moral, nous a donné… DES MAKI !!! Au lieu de la traditionnelle petite entrée merdique, des maki avec un petit sushi saumon ET sauce soja ! Je me jette dessus, consciente que se seront mes derniers au Japon (ok, j'suis p't'être plus sur le sol japonais mais à la verticale, j'y suis encore !). Et là, autre miracle (le Dieu du Japon sait être généreux) : ils sont BONS !
Deux secondes de réflexion : le repas a dû être fourni par le Japon, pas par la Russie, donc ça va être bon !!! Et effectivement, j'ai tout mangé, pain compris avec du beurre ! La greluche russe, elle, n'a mangé que ses pâtes… Quel gâchis ! J'lui aurais bien becté, moi, ses maki ! N'ayant plus rien à manger, à voir, pas de stylo pour écrire, j'ai saisi mon MP3 et fini le diaporama de nos photos… Je lève vite fait les yeux sur les mauvaises télés de l'avion : Troie ! Ils nous passent un film américain !!! Écouteurs vite mis, vite enlevés ! Brad Pitt en russe, sans sous-titres, non merci. Ça tue le mythe ! Alors, j'ai suivi le film sans… Ah ! La mort de Patrocle… Ils ont enchaîné avec le Da Vinci Code. Bon là, y a 3-4 mots en français, j'vais remettre les écouteurs. En les mettant, j'ai accidentellement changé le "chanel" de 1 sur 2 et ô miracle : la VO !!! J'ai pu suivre tout le film nickel ! Après, j'ai essayé en vain de dormir… et on a atterri à Moscou à 17h30. Et c'est reparti pour déambuler dans la zone (moche) de transfert, faire plus d'une demi-heure de queue pour qu'on mâte mon passeport et qu'on me délivre enfin ma carte d'embarquement. Seul point positif, derrière moi, un groupe de Coréens à l'accent si agréable au milieu des sonorités agressives des Russes. Oh ! Et puis j'ai revu le mignon Japonais qu'on avait croisé à l'aller ! Ça m'a fait chaud au cœur de le voir !

J'ai enfin pu sortir pour aller dans la Duty Free Zone… Bah, j'avais oublié à quel point elle était kitch ! J'ai pris une photo du plafond parce que moche comme ça, ça s'invente pas ! Et aussi une enseigne d'un magasin de poupées gigognes… Outch ! Là, j'me suis vraiment demandé s'il était possible qu'un Français aime la Russie comme moi le Japon. J'ai été visiter les toilettes : choquantes après le Japon ! Dégueu, sans papier, l'eau des robinets coulant sans cesse (j'ai essayé de les fermer mais ça tourne dans le vide…)… Non, décidément, mon contact avec la civilisation russe n'est pas positif ! J'me suis même demandée si j'préférais pas l'Espagne (c'est pour dire !). Finalement, je les mets sur un pied d'égalité !
J'ai patienté sur des marches sales et froides que la porte 7 ouvre enfin… 20h50 pour un embarquement à 21h15… Youpi ! Direction un siège qui a eu le mérite d'être plus confortable ! Autant j'voulais pas décoller de Narita, autant, là, j'aurais aidé à pousser l'avion pour qu'on parte plus vite ! Embarquement tardif (c'est la Russie), nous voilà à refaire la queue pour décoller… Vive Moscou ! C'est pas à Narita que ça s'rait arrivé, non ! Ça m'aurait fait rester plus longtemps en territoire asiatique !
L'avion a rapetissé, je suis dans le même coucou qu'à l'aller… La fatigue en plus, j'me suis endormie aussitôt assise, mon voisin de l'autre côté de l'allée, pareil ! J'ai réalisé que c'était aussi mon voisin d'allée dans l'avion de Narita ! On s'est fait réveillé par une hôtesse qui nous a servi notre "repas"… C'est rigolo, on s'est regardé avec le Japonais d'un air entendu sur la qualité de cette "nourriture" : "Fish or Beef ?" J'ai déjà vécu ça… ça a vraiment un goût de déjà vu… Beef, définitivement beef ! Ou pas… Élastique, dure… bref, dégueu ! Là, bizarrement, j'ai quasiment rien mangé. Une Russe à côté de moi avait pourtant l'air de se régaler… J'ai sorti une barre de maki et j'en ai proposé à mon voisin japonais. Politesse japonais oblige, il a poliment refusé et s'est endormi pour ne pas m'embarrasser à manger ça devant lui. Ou bien c'était pour ne pas saliver devant moi, lol ! J'me suis ensuite endormie pour me réveiller juste avant l'atterrissage pour attacher ma ceinture et relever mon siège. Puis, je me suis ré-endormie et réveillée au moment où les roues de l'avion touchaient le sol français. Ça y est. Là, c'est vraiment fini. Les vacances sont terminées… Maintenant, faut que j'fais gaffe, les gens peuvent me comprendre…

Premier choc : la température ! Ouh c'que j'regrette les 35° de Kyôto ! Là, si y a 5°, ça m'étonnerait pas… Bon après il est tout juste minuit. C'est "normal". J'ai été attendre ma vache près du tapis roulant et dix minutes plus tard, toujours rien… Aucune valise n'apparaissait… Inquiétant ! Oubliant qu'en France, les gens parlent français, j'ai sorti un "Bah, s'ils ont oublié nos valises à Moscou, faut l'dire ! On va r'tourner les chercher !" qu'a paniqué une petite vieille à côté de moi : "Dites pas ça ! Vous êtes folle ! Vous allez nous porter la poisse !". Et superstitieuse avec ça… piouf ! J'ai finalement récupéré ma vache de 12,5kg (bizarre, j'aurais dit plus, vu l'état de mon épaule) et j'ai fait un arrêt pipi… Moins pire que la Russie mais quand même loin derrière le Japon ! Deux WC sur quatre étaient hors service (Bienvenue en France !) et le troisième ne fermait pas… Youpi ! Direction ensuite les cabines téléphoniques qui marchent avec la carte bleue ! J'avais oublié ! V'là un bon point pour la France ! J'appelle la maison et je tombe sur Maman. Ça fait du bien de l'entendre ! Mais très vite, j'ai pleuré… Bah oui, fallait pas demander si j'étais bien rentrée en France… Ça m'a rappelé qu'il y a quelques heures, j'étais à Tôkyô et que c'était super ! Réalisant qu'à 00h30, y a plus de métro, j'ai décidé de passer la nuit à la gare de Charles-de-Gaulle et de changer mon billet pour revenir à Bordeaux directement d'ici. À 1h du mat', je rappelle Maman pour lui dire que c'est faisable et me voilà bonne pour poireauter… encore… jusqu'à 7h39, heure de mon TGV. Impossible de dormir, je me refais un checkup de mes souvenirs. Après avoir joué au moins 10 fois avec ma boîte d'Hakone (27 coups quand même), défait, refait la plupart des paquets, avoir fini mes barres de maki, achevé les piles du numérique (les horaires d'ouvertures du McDo de Shinjuku, en face du KFC, près de la gare, m'a fait éclater de rire ! Je l'avais oubliée celle-là !), fait 3 fois le tour des musiques de mon MP3, je me suis lancée dans une recherche restreinte de toilettes (j'ai ma vache à traîner !) pour la pause pipi e remplir ma bouteille d'eau. D'après le plan, y en a tout près de là où j'suis… sauf qu'on est en France et en France, les toilettes ne sont ouvertes qu'à partir de 6h15… Youpi ! Juste 15 minutes avant l'ouvertures des guichets SNCF où j'vais changer mon billet ! Et il est… 3h du mat' ! Clémence doit être à Narita ou en route en ce moment… Je décide de revenir dans l'aéroport pour en trouver… Aucun plan ! Super, bon, béh, j'vais attendre, c'est pas grave ! J'ai donc été me refaire un checkup des souvenirs quand j'ai réalisé que je me suis trompée de baguettes pour Maman ! C'est marqué Obâsan et pas Okâsan… et m****e !!! Avec un peu de chance, Clémence a 2 "Okâsan"… Sinon, bah tant pis ! C'est une grand-mère aussi ! Sur les coups de 5h de mat', des Israëliennes me sortent de ma torpeur pour me demander comment on va à la Défense. Qu'est-ce que j'en sais moi ? Bonne poire et n'ayant rien d'autre à faire, j'vais voir la machine : écran d'accueil > tickets pour la Défense > 10€ par personne… Bah ouais, c'est cher ! Tu peux prendre un taxi aussi ! Non, j'habite pas là, j'peux pas vous y amener ! Mon sac est pas assez gros, vous l'voyez pas ? Et j'ai pas 10€ (20 aller-retour) à craquer pour vos beaux yeux !

À 6h, des vieux, anglais, avaient l'air complètement paniqué… Ils ne comprennent pas comment leurs billets marchent. Le Japon, ça déteint ! J'ai été les voir : "May I help you ?"… Et v'là que j't'explique que c'est pas grave si la destination du billet ne correspond pas avec celle du tableau… ce qui importe, c'est le numéro du train. La voie ? 20 minutes avant le départ ! C'est marqué partout, y compris en anglais… Ah, ces touristes !
À 6h12, je me rue dans les chiottes (fallait pas ouvrir avant l'heure !), 50 centimes… J'avais oublié ça aussi… En France, pour pisser, tu paies ! Et l'eau des robinets est chaude… Youpi ! À 6h30, j'vais changer mon billet à la SNCF et j'ai le droit à un petit interrogatoire : "Et pourquoi vous voulez l'changer ?" "Euh, parce que je suis là depuis minuit et que j'vais pas attendre encore 24 heures pour rentrer chez moi." "Vous pouviez pas l'faire avant ?" "Euh, non ! J'étais à 10 000km d'ici… au Japon !" "J'suppose que vous voulez celui de 39…" "Oui, à moins qu'il y en ait un avant." "Non… J'vous mets celui de 39 alors ?" Mais elle le fait exprès ou elle est con ? "Oui !!!"

Courage, encore une heure avant de m'affaler dans un siège et dormir ! J'ai aps vu la couleur du ciel entre Paris et Bordeaux ! À peine arrivée que je saute dans un bus 9, direction chez moi… Les gens m'agressent, la fatigue n'aide pas… Faut dire que les voir se chamailler pour une place alors que le bus est vide n'est pas des plus agréables… Ah, les vieux en France, c'est qu'ils y tiennent à leurs places réservées !
Je rentre dans mon appart'… Steté n'est pas encore là pour m'accueillir… Il est désespérément vide… Je passe devant ma carte du Japon et à la vue de Tôkyô et Kyôto, je fonds en larmes… C'était si bien, j'y étais si bien là-bas, c'était excitant, agréable, différent… le Japon quoi ! Alors, j'ai essayé de me calmer avant d'aller téléphoner à Maman en me disant qu'au moins j'y étais allée, je l'ai vu de mes yeux, que c'était pas donné à tout le monde ! J'connais plein de gens qui en rêvent d'y aller et qu'ils n'y ont pas encore été ! Et puis, j'vais y retourner ! Et y a la Corée du Sud aussi… Se fixer de nouveau objectifs, y a que ça !
C'est exactement ce que m'a dit Maman au téléphone quand j'ai repleuré… Ça a dû faire bizarre à Marc de m'entendre pleurer tout en disant que c'était génial, que j'voudrais encore y être… J'ai quitté la cabine téléphonique pour mon appart', séchant mes dernières larmes (du moment), décidée d'essayer de dormir. Mais, j'ai défait ma valise (le coup de blues… j'ai encore pleuré), fait un brin de ménage et ce n'est que sur les coups de juste avant le film que je me suis endormie devant la télé (moi qui voulais voir Bones…) et j'me suis réveillée à 4h30 devant du rap américain… J'ai connu des réveils plus doux !

Voilà, c'était ma dernière journée, la fin de mon périple au Pays du Soleil Levant…
Ja ne !

mardi 27 novembre 2007

20 septembre version Clémence : journée glande et pleine de surprise

Arrivée à Tokyo station vers 6h40 du matin, on a petit déjeuner des pancakes japonais. Pourquoi faut il qu’ils fourrent toujours leur pâtisserie avec quelque chose ??? Là, c’était du beurre, ça allait, ça passait mieux que les pancakes russes dans l’avion à l’aller dont nous avions encore le douloureux souvenir… On prenait ensuite la même ligne, toutes les 2, mais pas le même train, donc on s’est séparées sur le quai, Maïlys prenant son avion pendant que je retournais à Ichikawa (elle doit être en train de poireauter à Moscou au moment où j’écris ça… la pauvre ! Petite pensée pour elle)

J’arrive à 8h au Cozy house, je me fais peur parce que Yasuyo, la gérante qui devait me donner les clés, ne répond pas. Mais au moment où je descends l’escalier, elle ouvre la porte et m’amène jusqu’à la chambre. J’appréhende, j’ose à peine demander, mais elle me répond que « OUI ! » la folle est partie ! Il parait que ça a été dur, il a fallu plusieurs heures pour la sortir de là, mais c’est bon, elle est plus là. Je suis donc toute seule. YATTA !!! Yasuyo me fait un prix sur la chambre (moitié prix…) trop bien, du coup, j’ai pu lui donner direct, sans avoir besoin d’aller retirer à la poste. Je me suis aperçue que la folle avait piqué le cadenas de la chambre (va savoir pourquoi, elle avait pas les clés…) Mais comme je suis toute seule, c’est pas grave. Et hop ! J’ai sauté dans la douche !!!

Je suis ensuite retournée me coucher pour finir ma nuit et me suis réveillée à 12H, pour aller à la poste, retirer ce dont j’allais avoir besoin pour acheter mes repas et bentos pour l’avion.
Revenue du Daily, je me suis jetée sur la bouffe en regardant la TV et devinez sur quoi je suis tombée ? Un épisode de My Girl, un drama coréen que je connais par cœur (en coréen sous titré anglais). Là, il était en Japonais, of course ! Mais il était trop bien ! Après, je suis allée sur le net en haut et enfin, je suis redescendue pour écrire les 2 jours de Kyoto que j’avais de retard. Et là, miracle n°2, une émission pour les vieux qui passe avec comme musique de fond, quelque chose qui ne m’était pas inconnu, et pour cause ! C’était une chanson de Modéa, qu’on avait vu en concert au club 333, en haut de la tour de Tokyo ! Trop cool ! Du coup, je suis restée sur cette chaîne en espérant avoir d’autres surprises.

samedi 24 novembre 2007

19 septembre : journée loose, enfin quasiment

Lever tôt, trop tôt, comme d’hab, mais là, c’était pas pour glander devant un thé ou la télé, mais pour faire nos sacs. Et oui, le voyage arrive à sa fin… Pour notre dernière journées, nous avons préparer une liste d’objectifs et de trucs à voir, c'est-à-dire :

  • A voir : Temple des 1000 tori
    Le quartier de Gion
    Le temple Genkakuji
    Le temple Kinkakuji
  • Défi du jour : Manger dans un restau chinois
    Prendre une Geisha en photo


    --> Bilan de la journée : la moitié des objectifs a été accomplie… ça fait un peu léger…

En réalité, ça avait pas trop mal commencé. On a trouvé la région d’Inari sans problème, les torii, tout ça on a eu bon. On a joué à « mémoire d’une Geisha », pris des centaines de photos qui font de superbes fonds d’écran (cf la photo de notre blog, elle vient de là.) On s’est aperçue que les torii étaient un refuge idéal pour les araignées Japonaises. En parlant d’elles, c’est pas des fiottes, ces petites bêtes là ! J’ai d’ailleurs failli faire la connaissance plus intime avec une des plus grosses en voulant passer la tête entre 2 torii, plongeant tête la première dans une toile. Bon, j’ai hurlé, normal, c’était la plus grosse araignée que j’avais jamais vue. Elle était au moins grosse comme ça ! Sans exagérer ! Elle était là, avec ses… 8 grosses pattes velues.

Sinon, dans l’ensemble, les torii, on a bien réussi. Après, il était midi, on s’est dirigées vers Gion où il y avait un restaurant chinois. On a réussi à le trouver presque du premier coup. Le restaurant était au 5ième étage, on nous a placé près d’une fenêtre qui donnait sur la plus grande maison de thé de Kyoto, Ichiriki, où seuls les Japonais riches et influents, dûment parrainés, ont le droit de rentrer. On a vu 4 geishas traverser la route, mais on était trop hautes pour les avoir bien en photo.
Question déco, les restaus chinois au Japon, ben ça a rien à voir avec la France. Là bas, elle était sobre, dans les teintes violettes, très classe. Pas de dragons en Jade, de lustres compliqués, de machins laqués… Normal quoi ! La bouffe aussi était différente. Ici, elle déchirait complètement. Pour 1000 Yens (6,5€), on a eu un repas hyper copieux avec une soupe, petite salade, plat riz, 2ième plat, et dessert. Quand on se disait qu’on en pouvait plus, ils apportaient autre chose. On a eu du mal à tout terminer.

Après ça, petite ballade digestive dans Gion. C’est à partir de ce moment là que le Dieu du Japon nous a abandonné… On a plus vu une seule Geisha, sauf une assise dans un taxi. Elle au moins on l’a pris en photo ! Gion est un quartier absolument adorable !!! On a flâné le long de la ruelle Shirakawa Minami, la plus romantique de Kyoto, bordée de saules et s’étirant le long d’un canal.
Puis direction le Ginkakuji. On a mis ½ heure de bus. Quand on est arrivées, on a mis en plus ¼ d’heure de marche en pleine cagnasse dans l’espoir de le voir dépasser sans avoir à rentrer (500 Yens quand même qu’on voulait réserver au Kinkakuji) Manque de bol, on a RIEN vu. On est donc reparties vers le Kinkakuji, tout recouvert d’or. Il était 16 heures et il fermait dans une heure (50 min si on compte le temps de revenir à l’arrêt de bus). Mais comme le Dieu du japon nous avaient encore tourné le dos, on a pas pris la ligne de bus dans le bon sens. Faut dire à notre décharge que sur le panneau des horaires du bus, y’avait écrit à côté de plein de kanji « kinkakuji ». Donc encore une preuve que les bus Japonais… ben c’est le bordel ! Maïlys s’en est heureusement aperçue après 2 arrêts, le temps qu’on descende, retrouve un arrêt dans l’autre sens, et que le bus arrive, on avait perdu ¼ d’heure. Mais c’est forcément quand on est pressées que le bus va super lentement et qu’il s’arrête 2 minutes à des endroits où personne ne monte ou ne descend… Bref, le temple a fermé ses portes juste devant nous.

La loose intersidérale…

On est donc revenues vers la gare, pour se ruiner encore en mangas (parce qu’avec les mangas, on est jamais déçu…). Avant ça, sur le trajet de bus pour revenir vers la gare, nous avons assisté avec effroi à une scène de la vie quotidienne d’un jeune couple Japonais. Trop trop drôle. Le Dieu du Japon a dû se sentir un peu coupable de nous avoir négligé question temples, alors il a voulu se faire pardonner… Bon, ça ira pour cette fois, mais attention si on revient !!! Le couple en question est monté dans le bus juste après Maïlys qui, vive comme l’éclair, a pris la dernière banquette pour 2 de libre dans le bus. Ni une ni deux, le gars s’est installé sur un siège libre un peu derrière nous, et la fille, au lieu de se trouver aussi un siège pour elle, est restée debout à côté de lui, se tordant de douleur dans ses petits escarpins à talons hauts. Il serait pas venu à l’idée à son copain de lui proposer son siège ou de l’inviter à s’asseoir ailleurs ! Non non non !!!! Et pas un geste affectueux envers la pauvrette, genre « ça va ? T’as pas trop mal debout ? » Que dalle ! Rien à foutre ! Incroyable non ??? Avec Maïlys, on en revenait pas. Mais attendez ! C’est même pas fini ! La banquette devant le gars (c'est-à-dire celle à côté de nous) s’est libérée et la fille s’y précipite, heureusement suivie par son copain. Là, on a pu détailler le couple un peu mieux. La fille avait dû passer 2 heures dans la salle de bain pour son rendez-vous. Elle portait une jupe (forcément c’est une fille) avec un petit gilet à dentelle rose, des talons hauts (forcément, c’est une Japonaise) et question coiffure, elle avait un petit ruban avec un nœud rose entre sa frange et une grosse choucroute à la Miss Fine. Quand à lui, ça faisait encore plus cliché. T-shirt rose pale, un Jeans tout moulant et bien resserré aux chevilles, des convers en Skye noir et le bijou de portable qui sort de la poche du jean. Le temps qu’on discute du fait que si la fille avait été nous, le gars aurait dû changer 2 ou 3 trucs, à commencer par son comportement avec les filles, on s’est aperçues que les deux s’étaient endormis. Mais attention ! Pas de contact !!! On a bien vu que la tête de la fille s’approchait de l’épaule du gars, mais celle-denière avait plutôt tendance à s’écarter de l’autre côté. Du coup, la fille a changé de position pour se caler contre la fenêtre. Là, on s’est dit que c’était pas possible, c’était pas un rendez-vous d’amoureux, ou alors c’est leur tout premier et qu’il se passe vraiment pas bien ! D’autant qu’à un moment, le gars s’et réveillé et qu’au lieu de réveiller sa copine pour papoter et s’excuser de s’être endormi, il a préféré jouer sur son portable… Arrivés à la gare, ils se sont quand même donnés la main ! C’te folie !!! Hallucinant quand même ! Si les Japonais hommes veulent chopper de l’Européenne, ben va falloir revoir sérieusement les bases.

Ensuite, on a acheté à manger et on a mangé sur le toit de la gare : 15ième étage, trop la classe. Dans le petit parc devant nous, y’avait une mouflette qui jouait à courir d’un de ses parents à l’autre. Ça nous a bien fait rigoler surtout le moment tant attendu où elle s’est pétée la gueule... Oui ! Oh bon ! Ça va ! On était fatiguées !!! Et puis soyons honnêtes, un gamin qui court, finit TOUJOURS par se péter la gueule, surtout si quelqu’un lui shoote dedans parce qu’il regarde pas où il va… Enfin, je veux designer personne… Hein Maïlys ?!?! Dans tous les cas, on était mortes de rire. Déjà qu’on avait bien commencé la journée en parlant chti tout l’aprèm !!!

On a d’ailleurs élaboré une deuxième théorie (la première étant l’implantation d’el cheveux), tout en chti, très efficace sur la différenciation d’el filles et d’el garçons qui marche à tout les coups, tchotte ! Parce qu’avec la coiffure ou les bijoux de portables, ben on l’reconnaît pô, hein ! Alors c’t est aperçues qu’ben, si el fille, el jupes et si el pantalon, ben el garçon, tchotte !!! Tout le temps, hein ! C’pô ben compliqué tout ça, tchotte. On peut aussi l’r’connaître avec l’implantation d’el cheveux, mais c’plus difficile, tchotte ! El pantalon ou el jupe, c’plus fôcile, hein ! Enfin ça nous a bien fait rire c’t histoire, hein ! Tchotte !

Comme on avait pu ni voir le Ginkakuji ni le Kinkakuji, on a décidé d’utiliser les 180 photos restantes sur la carte mémoire de l’appareil à la gare de Kyoto. On a donc mitraillé ce magnifique bâtiment remplis d’œuvres contenpouriennes. Attention, c’est l’heure du moment culturel !!!! La gare a été construite en 1997 par l’architecte Hara Hirochi à l’occasion du 1200ème anniversaire de Kyoto. Son hall est surplombé par une verrière évoquant une vaste cathédrale à ciel ouvert. L’aile droite abrite un hôtel de luxe et une salle de spectacle. L’aile gauche contient 15 étages de galeries commerciales, bureaux et est traversé par un long escalier mécanique conduisant à un jardin suspendu en terrasse (où on a mangé). Voilà ! Fin de la minute culturelle ! On est ensuite montées sur le Sky Walkpass (trop bien !). J’étais quand même pas rassurée parce que c’était une longue plateforme qui longeait la verrière du hall de la gare, donc elle était au moins à 50m au dessus du sol et ne reposait sur rien. Alors la sentir vibrer quand on marche, ben c’est pas rassurant… Mais bon, on est encore là, donc ça devait être solide finalement… A l’intérieur de la gare, y’avait aussi un petit jardin artificiel tout illuminé super mignon.

Enfin, nous sommes reparties chercher nos sacs au Tour club et sommes reparties prendre le bus avec 2 heures d’avance cette fois. Et ben croyez le ou non, mais on l’a eu sans problème ! C’est au moins ça qu’on a pas raté…

dimanche 18 novembre 2007

18 Septembre : journée coups de soleil

Ce jour là, c'était Maïlys qui était censée l'écrire (oui, bah, je le complète, c'est bien aussi ! Et puis, je ferais la page bonus "Implantation d'el cheveux" que tu complèteras aussi !)... Et ben devinez quoi, elle l'a pas fait, cette flemmarde (style c'est moi qui avait récupéré les 2 stylos et qu'elle en avait plus pour écrire dans l'avion... Ouais, parce que j'ai pas appris à écrire avec juste mes doigts... J'ai besoin d'un stylo quand même !)
Alors je vais faire un vague résumé en essayant de m'en rappeler, parce que mine de rien, ça remonte à 1 mois et 1/2...

On a commencé par prendre le métro pour s’arrêter au Palais impérial et profiter de son parc pour petit-déjeuner sur un banc. Evidement, vu qu’on est pas douées, on est parties dans la mauvaise direction à la sortie du métro et on a pas trouvé le palais. On a pas trouvé non plus de banc ni aucun endroit pour s’asseoir et manger… On a dû s’enfoncer dans une petite rue un peu à l’écart et s’asseoir sur un petit muret, en espérant que personne nous verrait (oui, parce qu’au Japon, il est interdit de manger dans la rue, faut le savoir ! J'suis pas sûre que ça soit réellement interdit... C'est mal vu, c'es tout, je pense !). Là, on a vu que même les souris ont le droit d'avoir des petites maisons en dures avec un toit façon temple aux pieds des maisons... Classe !!! Nous avons ensuite rebroussé chemin, trouvé le Palais impérial, un parc énorme de 110ha entourant le Kyoto Gosho (le palais) dont la visite est strictement encadrée. On a réussi à trouver l’Imperial Household Agency qui délivre les autorisations pour les visites des villas impériales sous réserve d’avoir son passeport. Un des bienfaits de ce bâtiment ? Sa clim' ! Et oui, il faisait déjà hyper chaud à 10h du matin ! La prochaine visite en Anglais étant à 14H, il nous restait donc environ 4H, qu’on a occupé à visiter le château de Nijo, de toute beauté.

Des somptueuses décorations intérieures sur un plancher "rossignol" (ou plutôt couinements de souris... mais ça fait tout de suite moins... "zen" !) dans le Ninomaru Palace, avec ses jardins magnifiques. Puis à l’intérieur de la deuxième enceinte, les jardins Honmaru. On a pas pu visiter le Honmaru Palace, mais on a pu monter au "donjon" sur le côté et ainsi dominer tout le château et avoir un point de vue splendide sur Kyoto. Là, non seulement on a cru mourir parce que les marches, elles ne sont pas régulières (les Japonais n'étant pas réputés pour leur taille, on s'demande pourquoi ils ont fait des marches aussi hautes !) et en plus, on crevait de chaud, mais un truc de malade ! Quand on arrive de France où au meilleur de l'été, il faisait 25°, les 35° de Kyôto à juste 11H du matin, bah, ça tue !

On est ensuite allée manger parce que c’est pas tout, mais le temps passe et il est 13H… Et enfin, on est arrivées au palais impérial même pas à la bourre pour la visite (on serait arrivées à la bourre, de toute façon, on aurait pas pu rentrer). Ce qui nous a tout suite sauté aux yeux, c’est qu’au Japon, les seules personnes qui portent des lunettes de soleil par temps de grand soleil, c’est les touristes. En effet, dans notre groupe de visite, on était à peu près 120 touristes et y’en avait 100 qui en portaient. Les Japonais, je sais pas comment ils font… Les seules lunettes de soleil qu’ils portent, c’est des fashion, genre en dégradé de bleu qui arrivent jusqu’au milieu des joues. Du palais, on a pas vu grand-chose, ils laissent pas les touristes aller n’importe où. Mais c’était quand même sympa. Notre guide était hyper sympa, la pauvre, elle arrêtait pas de nous regarder parce qu'on était les seules à l'écouter et comprendre ce qu'elle disait ! Et puis, un peu de pitié pour elle ! Z'avez vu la tronche de notre groupe ? Là, avec Clémence, on a réalisé que Tour Japan, ça aurait pas été possible pour nous ! C'était la seule sortie qu'on a faite de purement touristique et ça a été un calvaire à supporter les gros lourdeaux d'criquets ! Mais voyons le côté positif, on a appris que si les bouts des poutres étaient blancs, c'était pour les protéger au maximum des insectes ! Et puis, le toit, il coûte hyper cher parce qu'il est super complexe mais que c'est le top du top de ce qui se fait, même encore aujourd'hui, pour ce qui est isolation !
On a vu de superbes jardins (censés évoquer la mer... béh raté ! lol !) où l'eau apportait normalement un peu de fraîcheur (là aussi, raté ! Parce que d'après Clémence : "P'tain, j'transpire même des yeux ! Pas toi ?" "Si !" J'en rigole encore rien qu'en l'écrivant !), des bâtiments jolis mais que de l'extérieur, ce qui est dommage mais bon... Ah, j'en ai profité pour conseiller à tout le monde d'en profiter de cette visite parce que, quand j's'rai Impératrice du Japon (oui, j'épouserai un jour le futur Empereur, le dernier né, qui mouille encore ses couches ! M'en fous d'une si grande différence d'âge, j'vais pas l'attendre gentiment, y a toute une liste de futurs maris avant qu'il n'atteigne l'âge de m'épouser !), bah, les visites dans mon chez moi, ça sera hors de question ! Et puis, j'm'en servirais pas juste pour les cérémonies ! Ça redeviendra une de nos résidences ! Non mais !

C’est à la sortie qu’on s’est aperçue qu’on avait véritablement cuit. On avait choppé des coups de soleil monstrueux. J’avais la marque de mon collier très nettement dessinée sur la peau et le visage qui irradiait littéralement. Chez Maïlys, qui est plus mate de peau que moi, ça se voyait moins. Mais j'avais quand même ma tête de Mickey d'imprimer sur la poitrine ! En bronzé et blanc ! Moi, j’étais rouge et blanche. Je vous raconte pas les traces de bretelles dans le dos, 3 différentes pour moi… Top sexy ! On a compris du même coup pourquoi les Japonaises ne mettent jamais de débardeurs. Là-bas, quand le soleil cogne, c’est pas juste une façon de parler.

On a décidé pour la fin de la journée de faire un peu de lèche vitrine, parce qu’on est peut-être des touristes, mais on est des filles avant tout… Et comme on ne peut pas faire QUE du tradition, un peu de modernité, ça ne fait pas de mal ! Direction la Teramachi Shopping Arcade et le Sanjo, des grandes rues commerçantes couvertes. On a goûté à notre premier Donuts en pensant très fort à Homer Simpsons… On a fait nos achats de thés (Kyôto oblige !), l'insdispensable Sencha dont on rafole maintenant (ça n'a plus le goût du foin maintenant mais de la nostalgie...) et Macha tant réclamé par Maman pour faire des petits financiers !!! La nuit tombée, on est allées se balader le long du Ponto-cho, une petite ruelle éclairée de lanternes rouges conservant ses Ochaya (ou maisons de thé des Geishas), à côté du quartier de Gion. Non, on est pas rentrées dedans, on avait pas les moyens financier et pis on faisait pas suffisamment Japonaises…

On est finalement rentrées manger au Tour club après s’être acheté un bentô. On a essayé aussi des Teriyaki qui avaient l’air sympas. Grave erreur. J’ai pas choisi les bons dans le magazin. C’était des brochettes de peau de bestiole. J'l'avais dit ! J'l'avais dit d'prendre les autres !!! Ou alors c’était des intestins. Beuuuuuuurk !!! Bref, on était mortes de rire, et on s’est aperçues que le gars qui était assis à côté de nous dans la salle à manger se foutait grave de notre gueule. Oups… on a compris qu’il parlait français. Petit check up paniqué de tout ce qu’on avait dit pendant le repas pour vérifier qu’on avait pas raconté trop de conneries. Il était en effet Suisse mais il vivait en Corée (le veinard). Enfin, forcément, quand y’a des grosses boulettes à ta table qui mangent des brochettes de peau, ça aide vachement à briser la glace pour discuter… On a bien papoté et oublié de demander son adresse mail ! On devait vraiment être fatiguées ce soir-là... Une vrai bouletterie (usine à boulets ! lol !) à nous toutes seules ! Donc, petit Suisse coréen, si tu passes dans le coin...

Assez étrangement, personne du Tour Club n'a voulu finir nos brochettes (il en restait plein pourtant ! La totalité pour être exacte…), alors on a dû les jeter à la poubelle… Si on fait le compte, c'est la 3ème chose dégueu du Japon : natô (mais ça, on le savait aussi que c'était pas bon !), les boulettes de riz gluant au faux caramel et enfin les brochettes de peau de poulet (du moins, c'est à ça que ça ressemblait le plus) !
On est allée s'enduire de crême pour nos coups de soleil, hallucinant d'être crâmées à ce point avant d'aller dormir, crevées d'avoir crapahuté toute la journée comme des folles !

samedi 17 novembre 2007

17 Septembre : journée transpiration

On est arrivées à la gare de Kyoto vers 8heures moins vingt et la chaleur accablante nous a tout de suite accablée. Préférant ne pas se retrouver coincées à Kyoto comme on aurait pu le faire à Tokyo, on est directement parties acheter nos billets de retour. Ceux-ci en poche, on fille au tour club ; soleil tapant, sac de 3 tonnes sur les épaules et c’est parti pour 15 minutes au moins de douleur… enfin, on arrive au Tour Club, on pose les sacs et là, ils nous annoncent que le check-in est à 16H. Il était 8H30… Le gérant nous file quand même un petit plan du quartier où est indiqué boulangerie, petit restau pas cher, supermarché, et ce qui nous semblait le plus important sur le coup, des bains publics (forcément, on pouvait pas prendre de douche au Tour Club...). Point positif, y’en avait un pas très bien, recommandé par le Tour Club. MAIS il n’ouvrait qu’à partir de 15H. Argl ! Qu’allions nous faire, on était toutes transpirantes des fringues dans lesquelles on avait couru pour chopper le bus et dormi ensuite. Heureusement, le Dieu du Japon nous a vu à ce moment là, et dans son immense moi-même (clémence quoi… la blague est minable, je sais, mais j’avais envie de la faire), il nous a donné… un jour férié après le week-end des fêtes de Kyoto. Du coup, exceptionnellement, les bains étaient ouverts ce matin. Youpi ! Si c’est pas de la chance ! Bon, d’un autre côté, ça voulait aussi dire que la moitié des restaus et des cafés était fermée aussi. On a quand même trouvé une french bakery où on a encore testé des nouveaux trucs. On les a mangé dans un petit parc où on a constaté que notre pouvoir de répulsion marchait aussi sur les pigeons Japonais qui sont pas venu nous faire chier. Et hop ! On arrive aux bains publics. Oh que ça a fait du bien ! On a testé tous les bains, les chauds avec les bulles, les chauds sans bulles, les froids, et mes préférés : celui au thé vert et celui de dehors avec des grosses pierres et une eau opaque. Le pied total ! On en est sorties toutes rouges et aussi toutes propres. On a même parlé avec une petite vieille qui nous demandait des trucs qu’on comprenait pas. (Oui, elle était toute petite à côté de Maïlys, et alors ??? Souris et fait oui.)

Ensuite, nous avions au moins 6 heures à tuer avant le check in. Nous étions passé à côté d’un temple en allant aux bains, le Higashi Hongan-ji et on a décidé d’aller le visiter. Sur le plan, y’en avait 2 autres pas loin dans le quartier. Ça faisait 3 temples en 6 heures… mouais, ça allait être chaud, surtout qu’il faisait au moins 35°C dehors (en réalité, il faisait exactement 34°C, mais on l’a su que plus tard).
On est arrivées devant une superbe porte… fermée. Oh non !!! Si même les temples sont fermés, on va faire quoi jusqu’à 16H ? Un petit panneau à côté de la porte nous a informé que ça, c’était la porte du staff et qu’il fallait entrer par la porte principale qui était plus loin. OK !!! C’était une petite porte ! Une portounette !!! On continue donc notre tour des murs du temple pour atteindre une 2ième portounette, puis 5 minutes de marches plus tard, une 3ième. Nous repérons au loin une très grosse porte, fermées elle aussi parce que c’était encore une entrée secondaire. Mais diantre ! Où est donc l’entrée principale ??? En fait, c’était ce qu’on avait pris au loin pour un énorme temple qui dépassait des murs. Ah… OK… je vois le genre… Il a même fallu qu’on traverse la route pour avoir la porte en entier sur la photo. On a enfin traversé la porte, et ce qui nous a tout de suite sauté aux yeux, c’est qu’en plein milieu des bâtiments traditionnels trônait un gigantesque bâtiment en taule ondulée blanche ! Oh là !!! Les moines ont décidé de se moderniser pour construire une espèce d’Olympia ou de Bercy pour les grands festivals bouddhistes ??? En réalité, c’est juste que le bâtiment central, le Goei-do était en travaux de restauration. On a quand même réussi à voir un bout de l’intérieur en suivant un petit chemin de visite à travers tout le temple. On a donc pu voir (et toucher) la plus large structure en bois du monde. Claaaaaaaaaaasse !!! Après, la ballade nous amenait dans une zone construite plus récemment, genre vieille de 10 ans tout au plus… Les bâtiment étaient tout neuf, tout blanc, déco contemporaine, de la moquette, des murs blancs, des espaces clairs et spacieux… Tranquilou la vie de moine ici. En plus, y’avait un énorme amphithéâtre dans lequel était diffusé un petit film sur le temple sur un écran géant, à nous faire oublier qu’on était dans un temple.
Nous sommes ensuite parties manger dans un des rares restaus ouverts. On a eu du bol, celui qu’on a trouvé était trop bon et pas cher. Et puis il nous restait 3 heures et 2 temples. Le temple suivant était tout petit comparé au premier. En fait, c’était exactement le même, mais en tout piti piti !!! De même que le 3ième, le Nishi Hongan-ji. On en a conclu que quand on avait vu un temple, on les avait tous vu… (humour) Dans le dernier, y’avait toute une partie qui avait l’air différente et trop belle qu’on a pas pu voir à cause des travaux. On a quand même passé pas mal de temps dans la boutique cadeau du temple et les autres salles climatisées avec des bancs. On a découvert que dans chaque temple, y’avait des sortes de vestiaires à vieux. On déposait ses vieux là le matin, ils restaient sur des bancs sous la clim, on leur donnait de l’eau de temps en temps. Pendant ce temps, on va faire un tour en ville, et le soir, on les récupère à la fermeture. Nous avons aussi remarqué que tous les moines que nous croisions étaient jeunes et mignons… Etrange coïncidence non ? Peut-être que c’est comme ça que les préfère le chef bouddhiste du temple responsable du casting des nouveaux arrivants… Moi après, je dis ça, je dis rien.
Et puis il était 3H30 et une chaleur écrasante. On a décidé d’attendre au Tour Club climatisé les 16heures. Ça nous a permis de nous refroidir d’une part, et de faire une ébauche de projets de visite des autres jours d’autre part, tout en faisant la connaissance de Taro, petit gérant du Tour Club, charmant à croquer. Le temps de prendre un petit thé et de poser nos affaires tout en faisant la rencontre d’une Allemande et d’une Australienne qui « goûtaient » des makis à 17H.
Nous sommes ensuite reparties pour voir la pagode à 5 étages la plus haute du Japon, dans le temple To-ji… de loin parce qu’évidement, il était fermé depuis une bonne heure. Toutes déçues, on a décidé de se consoler à la librairie du building Aventi pas loin, et forcément, on a arrêté d’être déçues après ça. Tellement pas déçues qu’on en est ressorties vers 19H30, voire 20H, l’heure de manger ! On a fait des infidélités au Daily et on a découvert Sunkuns (la même chose avec juste le nom qui est différent) et on est retournées manger au Tour Club. On a fait la connaissance d’une Taïwanaise (trop la veinarde) qui nous a dit que Taipei, où elle habitait, c’était trop bien. (ouin ! Je veux y aller !!!).

Et pis c’était l’heure de dormir, parce que lever tôt demain matin pour une autre journée chaude et bien remplie.

samedi 3 novembre 2007

16 septembre (suite parce que c’est long)

Shinjuku ou le saut des extrêmes !
1er réflexe, BOUFFE !!! On fonce dans le premier KFC qu’on voit (à l’heure qu’il était, les restau servaient plus…), on commande un menu, la boisson a disparu en 2 temps 3 mouvements et le reste à suivi. Là, on a réalisé qu’on avait encore faim… « Allons voir la concurrence ! » Et hop, un Ebi-Filet (à la crevette) chez Mac Do pour 2. On s’installe à côté d’un mec mignon avec son pote qu’avait l’air pas mal non plus… Un peu Fashion Victime mais bon… Au milieu du repas, on les observe un peu plus, et là on s’aperçoit que c’était des spécimens de mode Jap ! Mon voisin avait le look « Petit écolier de Lu » : bermuda noir près du corps, ceinture à petite pointe qui brillait de tous ses feux, T-shirt façon chemise moulante, boutonnée jusqu’en haut… Magnifique ! Son pote en face avait un look… euh… euh… Jean’s avec strass, T-shirt et sorte de petit gilet de serveur qui revient vachement à la mode au Japon. Apparemment, ils parlaient des achats de l’écolier parce qu’à un moment il a sorti d’une poche une espèce de salopette noire à strass et collant les jambes. On s’est imaginé les dialogues : « Remontre moi le pantalon que t’as acheté » « J’l’aime trop, la salopette revient à la mode ! » « Ouais, sans les bretelles de mises bien sur » « Et pis le noir, ça me fait un cul d’enfer » « Sauf que du coup, elle fait un peu tristounette… » « T’inquiète, j’ai déjà prévu ! Je vais le mettre avec le T-shirt que j’ai acheté hier, tu sais, le rose ! » « Celui avec des strass ? » Du coup, on était complètement mortes de rire, forcément (NDLR : je suis encore morte de rire rien qu’en écrivant ce moment sur l’ordinateur…). Le temps que Clém aille au WC, l’écolier nous a fait une chorégraphie (une ébauche seulement) assis sur son siège, j’ai cru en mourir ! On est ressorties de là, les abdos en béton !
En fait, on aurait dû se douter que ça n’annonçait rien de bon. Au contraire ! Il était temps de se mettre en quête de notre bus de nuit pour Kyoto… Et ça a pas été une mince affaire !

A partir de ce moment là, avec Clém, on a dû se séparer en 2 groupes de 1 personne pour trouver les bus de nuit. En gros, le premier groupe qui courait partout pour trouver une compagnie de bus de nuit (Clém) et l’autre qui gardait les sacs et envoyait bouler les boulets (moi).

Voici donc ce qu’il s’est passé pour Clém :

J’ai couru de sorties de trains en entrée de station de gare, tout le monde m’envoyant dans des directions différentes. Les Japonais sont incapables de montrer un point sur une carte et de dire « C’est LA que tu dois aller pour acheter un billet » il faut qu’ils se perdent à regarder dans des bouquins, annuaires, expliquer comment on y va « à droite, tout droit, descend les escaliers, à gauche, à droite, tout droit, encore à gauche… ». Finalement, je suis tombée sur quelqu’un qui a fini par me dire « à côté, tu traverses la route et t’as la JR Bus Station Highway Terminal, ils vendent des tickets ». Ben croyez le ou non, c’est tout ce que je demandais… Finalement, là bas, ils m’ont annoncé que le dernier bus pour Kyoto était à 23h50, soit dans 20 minutes. J’ai couru pour aller chercher Maïlys et on a recouru en sens inverse pour aller acheter les tickets. On est arrivées à 23h50 pile. Le guichet automatique était entièrement en Japonais. On a rien compris. Du coup, on est allée au guichet et le gars nous encaisse pour ne pas nous filer les tickets et nous prier d’attendre. Et oui, il s’était trompé de mois ! Le souci, c’est que le bus était plein et qu’on avait payé ! Du coup, je sais pas trop ce qu’il avait trafiqué avec les chauffeurs, on a vu des filles descendre, on s’est pas trop posé de questions, le principal c’est qu’on a choppé le bus pour Kyoto (même si c’était complètement à l’arrache et que à cause de nous, le bus est parti avec 20 minutes de retard… Les Japonais dans le bus on dû nous détester…)

Et voici ce qu’il s’est passé de mon côté :

On a commencé à courir partout, à chaque arrêt de bus pour chercher le notre. On a demandé à tout le monde, et tout le monde nous indiquait des directions différentes. Et oui, y’a au moins 3 compagnies de bus qui fait Tokyo-Kyoto. A 23h03, on a vu un bus s’arrêter devant nos yeux : « Oh ! Il va à Kyoto !!! Chouette, on va prendre le prochain ! » Et ben non. C’était le dernier. Le chauffeur annonce à Clém qu’il faut acheter les tickets dans le bâtiment de la compagnie directement, et pas dans le bus. Moi, morte, déjà désespérée par ce début de soirée merdique, l’épaule en vrac (‘sont lourds ces souvenirs !), j’étais plus capable de bouger. « Bon, garde les sacs, Maïlys, je reviens ». 15minutes plus tard, Clém revient rouge et essoufflée d’avoir couru « Y’a plus de bus, c’était le dernier, je vais voir à la gare ! ». Là, j’ai maudit Internet qui disait que les bus de nuit commençaient à partir de 23H… Je sais pas combien de temps Clémence est partie nous trouver un bus, mais ça m’a paru une éternité. J’envisageais déjà les solutions de secours : mangas-café pour la nuit, Shinkansen le lendemain ou métro pour Chiba demander une chambre à la Cozy House et un bus le lendemain… J’étais en pleine réflexion quand… « Hello, how are you ? » 2 mecs, pas Japonais (commencent déjà avec des points en moins), donc 2 moches à l’air « ils vont me lourder ceux-là… » « Euh… fine, thanks » Je prends mon air des mauvais jours, ça va les faire fuir. « What are you doing? » « I’m waiting for a friend » « Where do you come from? » Oh! Les lourds !!! Me faite pas chier les gars, ma Clém a disparu !!! « From France » Avec ça, je suis tranquille, ils vont me laisser tranquille. « Oh ! Je apprendre le France ! Je suis Turc » Et merde, des turcs en plus… « Comment ça va ? » « Ça va. » Simple, court, efficace. « What are you doing here? » « I’m waiting for a bus and my friend » « A friend or your friend? Cause we are looking for girls” “My friend, sorry”. Ils ont commence à insister et moi, à devenir méchante : “Mais casse toi connard !!!” est une phrase internationale parce qu’ils l’ont comprise et sont parti… Enfin ! Encore Longtemps après, Clém revient enfin « grouille, on va courir loin attraper un bus qui part dans 10 minutes ! » Là, j’ai re-exploser mes épaules et on a tracé. J’ai pas arrêté de me dire « Si jamais on y arrive… » sans jamais finir ma phrase, persuadée que c’était mort. On arrive à la gare routière, que de la merde ! Le gars se trompe de mois et nous explique rien à part « Tchoto mate kudasaï » (attendez un peu s’il vous plait). Super, attendre, merci, OK, mais on attend pour quoi ? Parce que si c’est pour rien on va repartir. J’ai cru me sentir mal 2 ou 3 fois (chaleur, stress, fatigue, soif… cocktail détonant !). Et ce n’est qu’une fois qu’on a été assise dans le bus que j’ai remercié le Dieu du Japon de s’être penché 10 minutes sur nous !

16 Septembre - 1ère partie

Lever 8h30… Enfin, le réveil a sonnée à 8h30. Le temps qu’on émerge de notre sommeil et qu’on daigne sortir de notre (bon) lit, il était 9h00. Un cookie dégeu, un thé, notre sac enfin prêt pour la fin de matinée, nous voilà en route à 9h30 pour un onsen fermant à 10h. On a décidé d’aller au petit, juste à côté de notre cambre plutôt que de perdre 10 minutes à aller au bout du complexe pour le grand. Le plus du petit c’est qu’on l’a eu pour nous toutes seules ! Du coup, séance photo ! A 10H05, craignant de se faire virer et parce qu’on avait faim, on est sortie, on a laissé la clé à la réception. « Check out? » « Euh… non, we’ll come back in a few minutes ». Direction le french bakery. Les habituelles valeurs sures et des nouvelles tentatives : purée pannée (ça avait pourtant l’air sucré d’apparence…), brioches fourrées au chocolat en forme de poulpe… On s’est requinquées pour notre séance purikura ! Poses débiles, un rien de Japanese touch, un fond rose et un temps limite pour y rajouter fleurs, cœurs, bubulles… Qu’est ce qu’on est belles ! En sortant du Virtual theater, la manifestation musicale et « musclée » juste devant venait de commencer ! Au programme : de beaux mecs frappant comme des dingues sur es tambours, torses nus et matage en règle. Appareil photos fin prêt, j’ankylose mes bras pendant 5 minutes pour filmer un morceau en sentir. On s’approche attirées par le « mâle » et les 2 autres morceaux ont eu raison de nous !!! Les vestes sont peu à peu tombées, dévoilant des torses musclés comme il faut ! « Tu seras tambour Japonais mon fils ! » On a bien maté (bavé) pris PLEIIIIIN de photos (j’aime la fonction zoom) et la représentation finie, on s’est dirigées vers le restaurant pour manger du « ebi pilafu » (crevettes riz pilaf…) la tête encore tournée vers nos beaux spécimens. Y’a pas, le dieu du Japon était de nouveau avec nous !

Entre temps, (quand, exactement, je sais plus… trop perturbées par les tambours) on a rendu la chambre (bah ouais, quand même, il fallait), réglé notre petite note (dans un grand hôtel, c’est drôlement la claaaaase !) et on leur a gentiment laissé nos gros sas. On est remontées à l’hôtel après manger pour récupérer nos sacs et repartir vers le main building prendre notre bus pour Yunessen. Grosse flemme de se traîner nos vaches jusque là, Clémence demande à un mec quand passe la prochaine navette. Il a pas bien dû comprendre parce que quelques secondes plus tard, il revenait en voiture pour nous y conduire en personne. Le truc qui nous confirme qu’il a pas tout compris, c’est qu’il nous a conduit direct devant l’entrée principale du main building alors qu’on lui demandait le parking des bus…
Ces bus Japonais… ça, c’est quelque chose ! Le genre de trucs pas du tout logique ni simple! Un même arrêt peut servir à plusieurs bus, allant dans des directions opposées. Le bus qu’on doit prendre peut faire 3 fois le tour du parking avant de décider de s’arrêter à l’arrêt, d’ouvrir ses portes pour que les gens descendent… La montée, bah, elle devrait se faire normalement selon l’ordre de la queue, comme dans tous les pays du monde… ben pas au Japon ! Une même queue vaut pour toutes les destinations ! Quand on lit pas le Japonais, on en chie.

Histoire de complexifier la chose (ça se dit ça ???) on s’est tapées des bouchons monstrueux en montagne ! Si si, c’est possible ! Pas sans mal, on débarque au Yunessan, chargées comme des mules, bien décidées à se faire un dernier petit onsen : un qui déchire, le Mori No Yu !!! On demande à un mec où se trouve l’entrée : au 4ième étage. Là, avec Clémence, on a pris des chemins différents (ascenseurs pour Clém, la meilleure solution, j’avoue… et escaliers pour moi). Arrivée au 4ième étage, un monde incroyable, une queue monstrueuse devant les caisses et pas de Clém… On reste zen, on va se retrouver, c’est pas comme si on s’était perdues dans une ville inconnue, un bâtiment immense, avec un train à prendre à la fin de la journée… OK ! J’ai flippé ! Heureusement, on s’est retrouvées (piouf !), on a déposé nos sacs au comptoir « informations » pour enfin se diriger au 3ième étage : l’entrée du Mori No Yu. Là, pas de queue, juste une nana devant nous. Chouette ! Ça va aller vite ! ERREUR ! Elle a mis 3 plombes. On a cru qu’elle bougerait jamais ! A la caisse, on nous a donné une fausse montre digitale qu’indique toujours la même heure : notre numéro de casier ! Il s’ouvre avec. Si si ! Et ça, c’est hyper classe ! On méga galère pour comprendre le principe de l’onsen mais on finit par se rentrer dans une eau à 38,4°C ! Ça fait du bien !!! Très vite, on décide d’aller dehors se baigner au milieu des rochers. Classe et beaucoup plus chaud. On a dû faire tous les bassins imaginables en 2 jours : marbre noir, carrelage, marbre blanc, rochers, bois de cyprès et les fameuses gosses bassines en bois avec un petit banc dedans ! On a aussi beaucoup attiré les regards, intrigué les enfants et repoussé les gens (notre malédiction n’a pas que des mauvais côtés ! On a pu aller là où on voulait, exactement !). On a croisé une jeune maman avec son bébé de 9 mois, Toki, qui faisait son 1er onsen (même nous, on était plus expérimentées ! Lol !) Et miracle, elle parlait français ! Trop bien en plus ! Et pis trop gentille, on a bien papoté. A 17H, on sort enfin de l’établissement, vannées et bien propres ! Il était super beau cet onsen ! Beaucoup de monde, hyper grand, dommage qu’on n’ait pas pu prendre de photos… Mais bon, on mettra les photos de la brochure. On a beaucoup pensé à tous ceux (et celles) qu’on rendra jaloux. On a encore galéré pour prendre notre bus et devinez quoi ? Bouchons !!! Encore !!! Là, on y est toujours. Prendre notre Shinkansen risque d’être chaud, on crève la dalle et la journée n’a pas fini ! Il faut encore aller à Shinjuku attraper notre bus de nuit, acheter les billets et trouver un truc à faire en attendant l’heure de le prendre avec nos vaches…

19h40 : toujours dans les bouchons… Notre Shinkansen est déjà arrivé depuis 5 bonnes minutes à Tokyo. En 1h30, on a fait 1,5Km, notre record de lenteur… Y’a pas, entre trop de nuages pour voir le mont Fuji (il existe pas, c’est pas possible, c’est un mythe) et des bouchons, comme on en a jamais eu, on a choisi THE date pour aller à Hakone, nous ! Encore heureux que nos tickets de Shinkansen sont bons pour un autre train sans résa. Enfin, si y’a un train ! Parce qu’on sait pas quand est le dernier train pour Tokyo à partir de la station d’Odawara !

20H09 : nous sommes dans un Shinkansen direction Tokyo, j’ai envie d’hurler OUAIS !!!! Le stress redescend et on se rend compte qu’on meurt de faim ! Vivement Shinjuku qu’on mange un truc ! Dans le train Tokyo-Shinjuku on a eu un énorme fou rire avec Clém ! On était en train de se dire que Thibaut et sa bande, s’ils veulent chopper de la Japonaise, faut tout revoir ! Alors on a déliré sur les looks des Japonais : bijoux de portable plus gros que les portables, ses décorations (petits strass), le plus important, la coiffure ! Refaire entièrement l’implantation des cheveux (voir page bonus sur le sujet qui arrivera en temps voulu), prévoir les lunettes de soleil qui descendent au milieu des joues en dégradé de fumé, des bagues, boucles d’oreilles et autres bijoux, refaire la garde-robe entière (c’est fini les Jeans lâches, troués de partout et bonjour slim avec pin’s et/ou strass, et question T-shirt, il faut désormais oser les couleurs comme le rose ou le vert fluo…) Vive la kawaï attitude ! Et là, THE MUST !!! On peut pas faire mieux ! A la station de métro, une nana est montée, on en a pleuré de rire ! Comme d’habitude, petite jupe, grandes chaussettes et T-shirt qui descend presque plus bas que la jupe… eeeeeeeeeeeeeeet ……. une ceinture sous les aisselles ! Franchement, c’est là qu’elle était ! On a tellement rigolé que le mec debout devant nous a fini par rire (d’ailleurs, l’était mignon) ! C’était vraiment quelque chose cette ceinture ! On est descendue à Shinjuku, mal aux abdos, la faim tiraillant déjà notre estomac et les larmes aux yeux d’avoir autant ri !

mardi 30 octobre 2007

15 Septembre - Journée glandouille ou traditionnelle de Japonais riches.

Debout tôt, beaucoup trop. Réveil à 5h45 et on devait dormir depuis… heu… 2H ! (Avec la soirée de la veille, on s’imaginait plein de trucs violents mettant en scène une furie habitant la porte à côté et 2 pauvres créatures innocentes endormies…) Les sacs pesant au moins 1 tonne, on a quand même réussi à se traîner jusqu’à Ichikawa et à monter dans le train jusqu’à Tokyo. Évidement, on s’est faites entubées parce qu’on a pris un ticket à 290 Yens alors qu’on a pas eu à le valider à la sortie pour prendre le shinkansen… Tant pis ! On le saura pour la prochaine fois !
Le shinkansen, d’ailleurs, au Japon, c’est à lui de nous faire préférer le train… La cabine grande comme celle d’un avion, au moins 1m50 entre les sièges, des grandes fenêtres, une cabine claire : trop la classe. On a eu QUE 50 minutes de train avant d’arriver à Odawara. Reprise de nos 80Kg de sac sur les épaules et nous voilà reparties à la recherche du Izuhakone Railway Station pour prendre des billets 3jours pour le bus jusqu’à l’hôtel. Première frayeur, sur la feuille envoyée par Sunrise Tour (l’agence qui nous a booké l’hôtel), le premier bus était indiqué à 10h50. Là, il était 8H… Mais bon, en fait, on a dû l’attendre que 3 minutes. Après, Sunrise nous avait dit de descendre à l’arrêt Motohakone et là, de prendre un taxi jusqu’à l’hôtel. Encore une fois, on a bien fait de pas les écouter et de demander au chauffeur (très gentil) qui nous a dit qu’il fallait descendre au terminus.

Et hop ! Nous voilà parties pour 75 minutes de folies, de virages et de montagnes… Heureusement que mon petit déj ne se composait que d’un cookie (dégeu au demeurant, il faut dire au Japonais d’arrêter toutes tentatives de faire de la pâtisserie) parce que je me serais pas sentie bien du tout. Surtout qu’en même temps, j’essayais de repérer sur un plan en Japonais les arrêts en Japonais aussi. Maïlys, quand à elle, était cramponnée à son siège. "Lève les bras Yzma", pas ici non…On s’est arrêtée à Motohakone et on a décidé de faire confiance au chauffeur et de pas descendre. Là, j’ai compris qu’on était pas du tout là où je m’y attendais et que c’est pour ça que les stations du plan ne correspondaient pas à celles affichaient sur l’écran du bus… Le chauffeur avait raison, le terminus était sur le parking du complexe de l’hôtel. On a quand même marché 10 bonnes minutes pour trouver la réception dans le main building. Là, ils nous ont annoncé qu’on pouvait disposer de la chambre à 15H. Il était 9h30. La réceptionniste nous a alors rassurée en disant qu’on devait laisser nos sacs ici et qu’ils les enverraient dans le bâtiment où on logeait (c'est-à-dire à l’autre bout du complexe). Voyant nos airs désespérés, elle nous a dit qu’on pouvait quand même disposer des onsens et aquariums et tout ce qu’offrait l’hôtel. Là, on avait encore plus l’air désespéré, surtout quand elle a rajouté que pour le moment, les onsens étaient fermés parce qu’on les nettoyait, mais qu’ils allaient rouvrir à 12H, alors elle a passé un coup de fil, et elle nous a annoncé qu’on pouvait finalement disposer de la chambre à 12H. Bon, il était 9h50. Les Onsens étaient fermés, l’entrée de l’aquarium coûtait une fortune, il pleuvait dehors, on mourrait de faim et tous les restaus de l’hôtel ouvraient à partir de 11H… Snif !

Heureusement, le Prince Plazza, un grand magasin de souvenirs et de conneries ouvrait, lui, à 9H. Nous y avons donc attendu l’ouverture de la petite French Bakery d’à côté à 10H30. Dans le plazza, y’avait un coin ToToRo, ma pauvre ! Un truc de fou. J’ai pris plein de photos tellement c’était bien ! Dans la Bakery, on a testé plein de produits à l’aspect original, mais aussi nos valeurs sures, comme les "kurowassan" (croissant) par exemple. Bon, dans le lot, y’en avait des bons : les bidules salés avec des saucisses et jambon/haricot, des moins bons : le gâteau vert au melon, voire même des complètement space, le machin rose à la crème. Non, vraiment, la pâtisserie, c’est pas le truc des Japonais… Qu’ils continuent à se contenter des sushis, ça vaudra mieux…
Vers 11H, on est sorties faire un tour vers le lac. On a croisé une grande salle de virtual theater, et on est allées voir (1H à tuer de toutes façon). Y’avait des jeux, des purikuras, et ce qui semblait être un cinémas dynamique (oui, en plein milieu d’un hôtel, et alors ???) 2 films étaient à l’affiche "supâsuchichion" (c'est-à-dire Superstition) et Tropical Curse (un truc comme ça). On savait pas lequel on allait voir, et au final, on a vu les deux. C’était sympas et ça nous a fait passer du temps. 11H45, on s’est dirigées vers l’annexe où on allait dormir. On est passées devant une autre annexe qui pétait sa classe avec de belles et grosses voitures sur le parking. Notre futur mari loge peut-être à 300mètres en ce moment même ! Notre annexe faisait plutôt parent pauvre comparée aux autres bâtiments du complexe, mais pour nous qui avions passé 10 jours au Cozy House, c’était le luxe total. Nos sacs étaient là, une dame nous en a amené 2 jusqu’à notre chambre, la pauvre, c’était super lourd. Et là, on a foutu le bordel dans la chambre, fouillé partout, découvert les yukatas, les toilettes à cuvette chauffante… On allait être bien. On s’est précipitées vers l’onsen de l’annexe. Y’avait personne. Tant mieux, on s’est pas pris la honte en sachant pas quoi faire ni comment. C’était trop bien. Un peu petit, mais trop bien. On est revenues à la chambre et avons établi un planning pour l’aprèm : déjeuner/sieste/onsen/dîner/onsen/dodo. Avant ça, on s’est posées devant la télé. On a fait une séance photo avec les yukatas, reparties manger à la Bakery.

Puis, au lieu de faire la sieste, on a fait des achats de souvenirs, purikuras et essayages des kimonos qu’on avait achetés. On a aussi fait une petite visite des jardins entre l’annexe et le lac. Et là, miracle, un ponton avec un bateau amarré. C’était plus qu’il n’en fallait pour se jeter dans une frénésie de photos d’imitation du Titanic et de la croisière s’amuse. J’espère qu’il était pas interdit d’y aller pour cause de danger d’effondrement… Puis on est allées voir l’onsen principal, avec plein de gens qui se demandaient ce que 2 étrangères foutaient là et si on s’était pas perdues… Celui là, il était beau. Dommage que le temps ait été nuageux, sinon, on aurait pu voir le mont Fuji du bain… On y est restées après le coucher du soleil. Le bain était tout éclairé. C’était trop chouette.

Et pis il était 18h45, alors on est reparties vers la chambre pour aller manger. Tous les restaus ouverts le soir étaient un peu chers, on a voulu prendre une navette pour le shi-shi, un chinois un peu à l’extérieur du complexe. Grave erreur. La navette qui était censée s’arrêter devant le shi-shi, s’arrête devant un autre restau, tout ce qu’il y a de Japonais et cher (2000 Yens, soit 13€, c’est pas la ruine non plus si on compare avec la France). Mais le temps qu’on s’en aperçoive, on était déjà installées à une table avec des menus. Menus d’ailleurs en Japonais avec la serveuse qui parlait pas un mot d’Anglais… Forcément, on a un peu choisi au hasard, on est tombée sur tempuras/riz/soba avec assortiment de champi/rectangles non identifiés et sans goûts... C’était un peu cher, mais vachement bon quand même.


Au moment de payer, on a pas bien compris. Le serveur nous demande notre numéro de chambre et le nom de la réservation. On lui donne et il nous ramène une petite facture à signer et nous montre des sièges à l’intérieur du restau pour qu’on puisse attendre la navette. On fait mine de lui donner de l’argent pour le repas, il refuse et nous dit que ça sera à payer avec la chambre…Claaaaaaaaaaasse !!! Nous avions notre première note d’hôtel !!! Une minute navette (ou plutôt un taxi…) nous ramène jusqu’à notre annexe. Je commence à ouvrir là portière, comme d’habitude, et là, je vois le chauffeur se précipiter pour me l’ouvrir lui… Maïlys m’a fait remarqué que ouvrir les portières, ça faisait parti de son boulot, et que là, je le lui avait pas laissé faire…Le pauvre… Je lui ai piqué son job !!! Désolée, je suis pas habituée aux hôtels 5 étoiles… Maintenant, DODO !!!! Les lits sont super confortables, on va dormir comme des masses.

samedi 27 octobre 2007

14 septembre : Journée TEMPLES !!! (C‘est nos mamans qui vont être contentes !)

Lever rudement tôt pour essayer d’en profiter un maximum… et surtout parce qu’il fallait (re)passer par la poste pour renvoyer à JTB des billets de Shinkansen qui nous étaient pas destinés (les boulets) ! J’en ai profité pour envoyer mes dernières cartes postales. Une demi-heure plus tard, on sortait enfin, sans avoir renvoyé le truc à JTB parce qu’aussi surprenant que ça soit, y’a pas d’enveloppes à vendre à la Poste… La seule postière qui baragouinait l’anglais a eu du mal à comprendre qu’on payait pas les charges postales, mais que JTB le ferait ! Elle a fini par les appeler.

Fin de matinée, on prend le train pour Akihabara, Tokyo pour finalement atterrir dans le train qui nous emmène à Kamakura. Ne sachant pas le prix exact du billet, on en a pris un à 130 Yens, pensant faire un "fare adjustment" à la gare. Sauf qu’on est descendue à Kita-Kamakura et que là, on a pas trouvé de machines et pas de tourniquets… ben au final, on a pas payé. Du coup, on a un ticket de train !!! On vous en fera un scan. Affamées (comme à chaque fois qu’on arrive quelque part), on repère un petit restau sur le guide de Clém qu’a l’air sympa et pas cher : le Yamasoto. Miracle, on le trouve (comme quoi les guides disent pas toujours n’importe quoi) ! Et qu’elle surprise !!! Restaurant "typique" : portes en bois, tatamis, petites tables… On enlève nos chaussures (il a pas plu, pour une fois que nos chaussettes sont nickelles) et on s’installe (par terre, sur les tatamis). Soba pour Clém (trop bonnes) et moi des kishimens (si je me souviens bien), des sortes de tagliatelles. On décide de s’prendre un petit dessert (ouh ! c’te folie !) : glace pillée à la fraise ! Du coup, 1400 Yens… Notre repas le plus cher actuellement (un peu moins de 9€… Une vraie fortune).

On file faire notre premier temple : un temple zen, le Kencho-ji, 300 Yens l'entrée, mais franchement, il les vaut ! Là, on a commencé à mitrailler mais les piles de mon appareil m’ont vite lâchées… Heureusement, on avait celui de Clémence ! On a vu plein de moines et on a réalisé que moines zen, ben c’est pépère comme vie ! J’ferai ça dans ma prochaine vie d’humain. Un jardin zen ! Magnifique ! Zen ! Le petit film de Clém en est la preuve ! J’ai acheté des piles (Sony) dans la boutique du temple (enfin un qu’a tout compris au tourisme). Un petit tour par la petite forêt de bambous derrière le temple (des bambous au diamètre impressionnant). Et c’est reparti pour un autre temple (sanctuaire des Minamoto), le Tsurugaoka Hachiman-gu. Une série de torî rouges nous accueille et nous met dans l’ambiance. On sait pas comment ça se fait, mais en réalité, on est arrivées par une porte secondaire, parce que la première chose par laquelle on est tombées, ça a été le temple lui-même et sa boutique… Achats de porte-bonheurs, on commence donc notre visite "à l’envers" : temple, escalier, cour, porte. Dans la cour, des "moinespower" (à rapprocher de "manpower") ouvraient un petit temple, pour une fête ou une cérémonie. On a encore pris des tonnes de photos : jardins, petits ponts, arbres et loupiottes, fanions, nénuphars…
À chaque photo, une pensée pour nos mamans : qu’est ce qu’elles vont être contentes ! À la sortie (pour nous ; entrée pour les autres), l’allée des cerisiers de Kamakura : magnifique. On voulait la prendre d’un bout à l’autre, mais plusieurs magasins sur le côté nous ont appelé très fort.

Notre prochaine destination étant le Daibutsu, à 1,9Km, il nous fallait prendre des forces. Une petite étale proposait des sortes de pains fourrés aux haricots rouges : 3 couleurs (verts, marron et le basic blanc). Impossible de choisir… "Vous nous mettrez une boîte de 2x3 de chaque !". La nana, voyant qu’on connaissait pas du tout et parce qu’on a la Kawaï attitude, nous en a donné 2 de plus (des blancs) : "Sâbisu, sâbisu !" qu’elle arrêtait pas de nous dire. Alors on s’est inclinées, on a remercié le plus poliment qu’on connaissait, on a fait 3 pas et on s’est assises sur un banc (le seul de la ville, celui du Ralf Lorrens) et on a mangé les "Sâbisu" : trop bon ! Ils étaient encore tout chauds ! On a compris après que "sâbisu", c’était pour "service", un petit bonus aux clients sympas quoi ! Sont gentil ces Japonais !!! On a croisé au moins une cinquantaine de lycéennes qui se dirigeaient vers le temple qu’on venait de quitter. Pour le reste des pâtisseries, on a voulu les prendre en même temps qu’un café : direction de Starbuck juste avant le Daibutsu (à 1,7Km quand même…). À la terrasse, le Japonais à côté de nous était trop mignon et on l’a dit très fort (on s’en fout, il était au téléphone et il devait sûrement pas parler français non plus…).
Ensuite, on a fait un gros craquage sur Kuzco (pour pas changer) et ça nous a pris jusqu’au temple Kotoku-in qui abrite le Daibutsu. Je dois dire qu’il déboîte ! C’est trop rigolo quand on arrive, il dépasse de la porte : on ne voit que sa tête. On a fait nos photos touristiques, des un peu plus artistiques, pris ses tongs en photo et puis après… ben à part les toilettes qu’il faut aller voir pour son joli jardin (et son mec mignon, lol !) y’a rien … assez déçues. Bon, faut dire qu’on serait arrivées plus tôt, on aurait pu rentrer dans le Daibutsu

Et maintenant… roulement de tambour… laaaaaaaaaaaaaaaaa… PLAAAAAAAAAAGE !!! Et oui, Kamakura est au bord de la mer. Plages de sables noirs, petits surfeurs et dernière chose qui nous a rappelé chez nous, les Japonais aussi ont une Espagne à eux, et elle s’appelle Chine. Là, on s’est baladées, on a trampouillé nos pieds, pris des photos "fonds d’écran", on s’est amusées avec nos empreintes… jusqu’à la nuit !
Là, on a mis un bon quart d’heure à enlever tout le sable noir de nos pieds et on s’est rentrées chez nous. 130Yens de billets, au cas où on arriverait encore à gruger mais là, ça a pas marché : 980Yens de "fare adjustment"… C’t’économie qu’on avait fait !!!

Traditionnel bentô chez Daily Yamazaki, on a mangé et on a décidé de checker nos mails. On est tombées sur la voisine folle. Pour faire court, on a essayé de la virer (elle payait plus son loyer depuis 4 mois aussi…), elle s’est débattue, on s’est bagarrés (à 3 : le voisin, Clém et moi, contre une… elle avait aucune chance la pauvrette…). On est ensuite retournées dans notre chambre, la folle, elle, elle s’était enfermée dans la sienne… et on a fait nos valises pour Hakone…

Quitter Tokyo m’a fait tout bizarre mais c’est pour la bonne cause : À NOUS LES ONSEN !!!

vendredi 19 octobre 2007

13 septembre : Journée je sais pas trop comment pour le moment.

On a dû attendre que le facteur nous apporte la lettre. Du coup, lever à 10h00 pour moi (plus tôt pour Maïlys qui devait finir de raconter hier, gnéhéhé !). Dans le paquet, les prospectus prédisaient un séjour fabuleux à Hakone. CA VA ETRE TROP BIEN !!!! Et pis encore mieux, ON A 1 ZIPOD !!!
Ben voilà, il est 11H30, on est toujours pas prêtes, ça laisse à présager une journée glandouille de ballade dans un parc…

Bon, ben c’était pas une journée glandouille du tout. Au contraire ! Tout a commencé dans le train (comme d’hab…). Maïlys a attiré la malédiction de l’aversion sur elle. Le gars qui était assis à côté d’elle (imberbe des jambes et des bras, soit dit en passant…) avait l’air être gêné d’être là. Il l’a regardée trop bizarrement voire choqué quand elle a tourné la tête vers lui... On est arrivées à Ueno, comme d’hab, sur les coups de 13h30, donc on avait faim. On a cherché pendant pas mal de temps un restau, pour finalement tomber sur un petit coréen qui avait l’air sympas. On arrive, décor tout en simplicité. On nous installe dans un petit box vitré fermé avec des inscriptions en coréen gravées dessus. Un petit barbecue incrusté dans la table. Maïlys prend un bento avec de la viande à faire cuire, et me je me lance dans ce qui ressemblait à un Bimbimpap (sur la photo). Qu’est ce que j’avais pas fait ! On m’apporte une soupe rouge... Et qui arrache la gueule comme c’est pas permis aussi ! Moi qui n’aime pas les plats épicés, j’étais pas déçue. Du coup, j’ai mangé les trois petits bouts de tofu qui flottaient dedans et le riz et la salade servis avec.
Malgré ma bouche en feu, nous finîmes par sortir pour visiter Ueno et son fameux parc. Nous avons commencé par un petit tour dans la forêt, puis nous avons été attirées par des acclamations et applaudissements et nous nous sommes dirigées vers un petit attroupement. C’était un spectacle de rue d’un jongleur/équilibriste/comique (enfin on suppose, parce que les gens rigolaient quand il parlait). C’était chouette. Le Japonais est une espèce vachement généreuse, ils donnent des billets et parfois plusieurs à la fois à la fin du spectacle.
Nous avons continué notre petit tour et avons constaté que le Japonais est aussi une espèce qui manque cruellement de sommeil puisqu’il dort partout ou il peut (dans le train, sur un banc…). En France, si quelqu’un faisait ça, il retrouverait plus ses affaires à son réveil.

Nous avons enfin trouvé l’entrée du zoo et avons pu commencé la séance de photos. On a vu Lingling, un panda géant, et aussi des petits pandas rouges trop choupi, et y’avait aussi des tigrous, des lionous, des gorillous, des zéléphants, des nounours, des pinguinauds (il a eu chaud aux pattes le pinguinaud !!!), des singes, des zoziaux, des girafous, des boules de poils en tout genre… enfin un zoo quoi !!! Avec tout plein de nanimaux trop mimi !!!
Par contre on a pas pu voir les zèbres, rhino, hippo et vivarium parce qu’ils avaient fermé pour tout nettoyer. Snif… Enfin, ça nous a rassuré de voir qu’il y avait des bébés dans les enclos. Ils devaient pas trop être malheureux. (C’est ce qu’il faut se dire pour pas finir comme Brigitte Bardot).

Après le zoo, on a continué à visiter le parc Ueno Onshi et ses 3 étangs : le lac Shinobazunoike (un à bateau avec des gros poissons qu’on aurait dit des baleines, les 2 autres recouverts de lotus). On a visité des temples, un sanctuaire, vu une pagode à 5 étages et puis on s’est dirigées vers Yanaka (à l’ouest du parc) et son cimetière célèbre. Un cimetière Japonais est d’autant plus classe qu’un Français, il faut le dire. Pas de plaques en granit avec sculpture d’hirondelle dorée et inscription « Bidule, époux dévoué et ami fidèle ». Enfin si, peut-être, mais on le comprend pas dans ce cas…

La faim se faisant de plus en plus sentir, nous avons voulu rentrer sur le centre d’Ueno pour goûter (18h15 quand même…). Et ben, plus moyen de mettre la main sur une pâtisserie, glacerie, clapelie (crêperie…), alors que sur les coups de 13H, elles pullulent. Va comprendre… On a fini par trouver une magnifique association Starbuck café/camionnette à clapes avec oh ! comble du bonheur ! tables et chaises !
Puis il était l’heure de rentrer. Maïlys a continué la malédiction puisque la place à côté d’elle est restée vide alors que y’avait du monde debout. Mais ça a pas duré longtemps, on a dû abandonner nos places confortables pour un train blindé à Akihabara.
Le soir, on a essayé les petits pains fourrés à la viande comme on voit dans les mangas… Ben ça déchire !

Ce soir on va bien dormir, tant mieux puisque demain, c’est Kamakura.

mercredi 17 octobre 2007

12 Septembre - Journée Carte Bleue...

Décidées à faire l’Omotesandô de bonne heure, on s’organise dès le matin : lever, douche, "petit-déj'", checking mails… On entend le facteur passer : une lettre au nom de Clémence nous attend ! Ca doit être nos billets pour Hakone.

Nous trouvant enfin une bonne excuse pour aller à la poste, on embarque cartes postales, petit papier et on débarque. On a halluciné face aux prix des timbres : 70 yens même pour l’international. Du coup, on a fortement envisagé la possibilité de s’envoyer un colis. Pour notre lettre, c’est une autre structure que la poste qui s’en occupe. La postière, trop gentille, prend son téléphone et appelle pour nous le service concerné : on l’aura demain matin à la Cozy House. Son adresse ? Euh… On a dû repartir à la Cozy pour prendre l’adresse et revenir à la Poste. Résultat : on a perdu notre matinée !

On part pour Harajuku et l’Omotesandô à midi passé, le ventre vide. Comme à chaque fois que c’est à moi d’écrire le résumé de la journée, on a repéré un Jap’ mignon de profil (qu’on ne verra jamais de face !) dans le train. On arrive à Harajuku : wouah ! La journée promet. Affamées, on part en quête d’un resto, ça sera notre premier Thaï. Moi, j’ai flashé sur un menu "petit piment" à côté, ça doit être épicé juste ce qu’il faut… ERREUR ! Ça arrachait. J’ai pas pu finir, même après avoir fait rajouter de l’eau. C’est pas grave, on prendra une "clape" (c'est-à-dire crêpe) au goûter ! On a déambulé dans Takeshita Street à la recherche du 100 Yens store qu’on a pas trouvé mais par contre, on a vu de tout ! Une vendeuse percée de partout sur le visage, cheveux bleus et verts, des boutiques à la vitrine hallucinante (des robes de Maids en noires, rouges…). On a repéré notre future clape avant d’enchaîner sur Harajuku Street où on a croisé de booooo spécimens avant de commencer l’Omotesandô…

Kiddyland reste notre plus grande surprise. Là où on s’attendait à ne voir que du Hello Kitty, on a vu plein de trucs trop bien. Des souvenirs et cadeaux très potentiels, des gadgets en tout genre ! Et encore, on a fait que le RDC ! Avant de se laisser emporter par notre folie dépensière, on décide de dériver vers l’Oriental Bazar faire nos achats en prem’s priority. Oh la boulette ! Le sous-sol consacré entièrement aux kimonos et Yukatas ! Là, on a dû y passer bien 2 heures. On en a essayé 2 chacune et on est reparties pour un peu moins de 10000 Yens. Ils sont trop beaux ! De retour au RDC, achat de cartes postales (Oh ! Miracle) et de mon Noren (le derr des derr, j’ai eu trop de chance) et quand on est enfin sorties de là, la nuit commençait à tomber.

Là, on s’est souvenues de notre "clape" : après Kiddyland, on est juste à côté ! On y a acheté encore plein de trucs (l’étage Totoro-Disney nous a été fatal). On est sorties, il faisait nuit (18H bien entamées) ! C’est l’heure de la "clape" !!! Clém cèdera face à une fraise-glace vanille chantilly tandis que moi, la banane-glace banane-chantilly-coulis de chocolat me faisait de l’œil ! Bah, elles sont super bonnes ! On est fan, et surtout ça tient au corps ! Surtout qu’au Japon, la seule chose qu’on ait le droit de manger dans la rue c’est… une glace, on a décrété que c’était une glace et on s’est dirigée vers Shibuya (ouais, pas Shinjuku, on a jugé qu’on aurait pas le temps de le faire) pour envahir le magasin de ZiPods !
Grâce au sens hyper développé de Clém pour l’orientation et son "je le sens, le ZiPod est par là" alors que moi, j’étais complètement paumée, éblouie par les néons, on l’a trouvé en moins de 2. On a compris pourquoi tous les ZiPods de l’autre jour étaient "out-of-stock", le nouveau nano vient de sortir ! Petit, carré, choupi. On flashe sur celui-là forcément ! Le rouge, après mure réflexion, tirait trop sur le rose, alors on s’est rabattues sur nos couleurs habituelles : vert pour Clém, bleu pour moi. On choppe un petit vendeur ("Eigo wa dekimaska ?" "Chottô..." "Bon, ça ira !" ce qui signifie "Vous parlez Anglais ?" "Un peu..."). On se l’embarque, direction les nanos. Là, il nous apprend que le 4Go qu’on zieutait n’existait qu’en Silver, et qu’il fallait prendre le 8Go pour choisir sa couleur. Toutes déçues, on prend 3 minutes pour réfléchir (et franchement, je crois qu’on a pas mis plus)... Banco, on vend la caravane ! On se le rechope, on lui fait bien comprendre qu’on veut conclure l’affaire le plus vite possible (DisneyStore en face nous appelait) et nous voilà à la caisse ! La bonne surprise, il nous demande nos passeports pour la détaxe ! Si ça, c’est pas la classe ?! Déjà qu’on a acheté le nouveau iPod Nano 3 jours après sa sortie officielle au Japon, en en plus, on l’a acheté moins cher que tout le monde. Nos ZiPods dans les mains, on décide de les habiller. Bah oui, les pauvres, l’hiver approche ! Il ne fait que 27°C aujourd’hui et on a un petit pull sur le dos ! Et là, classe suprême, les housses ne sont pas encore sorties ! Le seul point négatif, c’est qu’il va falloir attendre la sortie en France… Tant pis, c’est ça d’être IN avant tout le monde !

On finit notre journée mortelle pour notre carte bleue par le DisneyStore de Shibuya, le Loft (pour acheter nouveau carnet et stylo) et enfin HMV, temple de la musique, où Virgin, à côté, c’est du pipi de chat : 5 étages blindés de CD et DVD musicaux de quasi tous les pays. Au rez-de-chaussée, le Japon et sa pop sont à l’honneur. Là, j’ai craqué : le nouveau single d’Arashi, "Happiness" ; le seul CD de News qui restait ; le best of de Kat-Tun et enfin (surtout) le CD de "Nobuta wo Produce" réunissant Yamapi et Kame ! Classe ! La journée s’éternisant, on décide enfin de rentrer. Un petit arrêt chez Daily Yamazaki pour notre quasi traditionnel bentô du soir, on flashe sur des sortes de faritas trop bonnes.

Demain, le facteur passe pour nos billets à Hakone, ça sera donc grasse mat’ en l’attendant.