vendredi 19 octobre 2007

13 septembre : Journée je sais pas trop comment pour le moment.

On a dû attendre que le facteur nous apporte la lettre. Du coup, lever à 10h00 pour moi (plus tôt pour Maïlys qui devait finir de raconter hier, gnéhéhé !). Dans le paquet, les prospectus prédisaient un séjour fabuleux à Hakone. CA VA ETRE TROP BIEN !!!! Et pis encore mieux, ON A 1 ZIPOD !!!
Ben voilà, il est 11H30, on est toujours pas prêtes, ça laisse à présager une journée glandouille de ballade dans un parc…

Bon, ben c’était pas une journée glandouille du tout. Au contraire ! Tout a commencé dans le train (comme d’hab…). Maïlys a attiré la malédiction de l’aversion sur elle. Le gars qui était assis à côté d’elle (imberbe des jambes et des bras, soit dit en passant…) avait l’air être gêné d’être là. Il l’a regardée trop bizarrement voire choqué quand elle a tourné la tête vers lui... On est arrivées à Ueno, comme d’hab, sur les coups de 13h30, donc on avait faim. On a cherché pendant pas mal de temps un restau, pour finalement tomber sur un petit coréen qui avait l’air sympas. On arrive, décor tout en simplicité. On nous installe dans un petit box vitré fermé avec des inscriptions en coréen gravées dessus. Un petit barbecue incrusté dans la table. Maïlys prend un bento avec de la viande à faire cuire, et me je me lance dans ce qui ressemblait à un Bimbimpap (sur la photo). Qu’est ce que j’avais pas fait ! On m’apporte une soupe rouge... Et qui arrache la gueule comme c’est pas permis aussi ! Moi qui n’aime pas les plats épicés, j’étais pas déçue. Du coup, j’ai mangé les trois petits bouts de tofu qui flottaient dedans et le riz et la salade servis avec.
Malgré ma bouche en feu, nous finîmes par sortir pour visiter Ueno et son fameux parc. Nous avons commencé par un petit tour dans la forêt, puis nous avons été attirées par des acclamations et applaudissements et nous nous sommes dirigées vers un petit attroupement. C’était un spectacle de rue d’un jongleur/équilibriste/comique (enfin on suppose, parce que les gens rigolaient quand il parlait). C’était chouette. Le Japonais est une espèce vachement généreuse, ils donnent des billets et parfois plusieurs à la fois à la fin du spectacle.
Nous avons continué notre petit tour et avons constaté que le Japonais est aussi une espèce qui manque cruellement de sommeil puisqu’il dort partout ou il peut (dans le train, sur un banc…). En France, si quelqu’un faisait ça, il retrouverait plus ses affaires à son réveil.

Nous avons enfin trouvé l’entrée du zoo et avons pu commencé la séance de photos. On a vu Lingling, un panda géant, et aussi des petits pandas rouges trop choupi, et y’avait aussi des tigrous, des lionous, des gorillous, des zéléphants, des nounours, des pinguinauds (il a eu chaud aux pattes le pinguinaud !!!), des singes, des zoziaux, des girafous, des boules de poils en tout genre… enfin un zoo quoi !!! Avec tout plein de nanimaux trop mimi !!!
Par contre on a pas pu voir les zèbres, rhino, hippo et vivarium parce qu’ils avaient fermé pour tout nettoyer. Snif… Enfin, ça nous a rassuré de voir qu’il y avait des bébés dans les enclos. Ils devaient pas trop être malheureux. (C’est ce qu’il faut se dire pour pas finir comme Brigitte Bardot).

Après le zoo, on a continué à visiter le parc Ueno Onshi et ses 3 étangs : le lac Shinobazunoike (un à bateau avec des gros poissons qu’on aurait dit des baleines, les 2 autres recouverts de lotus). On a visité des temples, un sanctuaire, vu une pagode à 5 étages et puis on s’est dirigées vers Yanaka (à l’ouest du parc) et son cimetière célèbre. Un cimetière Japonais est d’autant plus classe qu’un Français, il faut le dire. Pas de plaques en granit avec sculpture d’hirondelle dorée et inscription « Bidule, époux dévoué et ami fidèle ». Enfin si, peut-être, mais on le comprend pas dans ce cas…

La faim se faisant de plus en plus sentir, nous avons voulu rentrer sur le centre d’Ueno pour goûter (18h15 quand même…). Et ben, plus moyen de mettre la main sur une pâtisserie, glacerie, clapelie (crêperie…), alors que sur les coups de 13H, elles pullulent. Va comprendre… On a fini par trouver une magnifique association Starbuck café/camionnette à clapes avec oh ! comble du bonheur ! tables et chaises !
Puis il était l’heure de rentrer. Maïlys a continué la malédiction puisque la place à côté d’elle est restée vide alors que y’avait du monde debout. Mais ça a pas duré longtemps, on a dû abandonner nos places confortables pour un train blindé à Akihabara.
Le soir, on a essayé les petits pains fourrés à la viande comme on voit dans les mangas… Ben ça déchire !

Ce soir on va bien dormir, tant mieux puisque demain, c’est Kamakura.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Cette fois, j'ai battu Sybille sur le fil, je fais mon commentaire la première. Heureusement qu'on est là, toutes les deux, pour vous mettre des petits mots, parce que les autres!!!
Ceci dit, rien à dire d'intéressant, sauf que Clem retombe en enfance, avec ses zoziaux, tigrous et autres girafous.

Anonyme a dit…

Ah, aussi, j'aime beaucoup la photo où tu es au restau, Clémence. Tu fais très couleur locale. Très jolie.
Celles avec la peluche panda...!! Et bien la petite fille japonaise est très mignonne...