mardi 16 octobre 2007

11 Septembre - Journée peu productive

Après la folle journée riche en émotions de Disney, on a décidé, d’un commun accord, de s’octroyer une petite grasse mat’ bien méritée. La première depuis… pfiou… au moins !
On petit-déjeune les restes de gâteaux français, on check nos mails, on fignole la toilette pour être toutes belles et nous voilà parties… à 13h30.
On arrive à la station d’Ueno, il pleut comme vache qui plisse. Un truc de fou. On a cru que le typhon était revenu… Heureusement que nous avions eu la présence d’esprit de mettre nos beaux K-Way Disney dans le sac ! Mais bon, on a quand même eu l’air de 2 cloches et les chaussures, chaussettes et demies jambes trempées. On s’est réfugiées sous le haut vent d’un immeuble avec plein de restau dedans. L’un d’eux attira particulièrement notre attention, au 6ième.

On rentre, une dame en Kimono nous prie d’enlever nos chaussures et les range elle-même dans un petit casier dont elle nous donne la clé. Nous la suivons ensuite dans une salle magnifiquement décorée en bois sombre et branches de hêtres en automne : une pure beauté ! Elle nous conduit dans un petit box où on s’assoit au niveau du sol mais où c’est creusé dessous pour mettre ses jambes. (Oui, je sais, décrit comme ça, ça dit rien à personne, mais c’est difficile à expliquer aussi !) Ce qu’on a pris était trop bon. Indescriptible. Les meilleurs soupes miso, sushi à l’omelette et maki qu’on n’ait jamais mangé. Les udons froids (c’est des spaghettis d’un demi centimètre de diamètre) au début, ça surprend, mais en fait, c’est super bon. J’étais assez fière de moi parce que instinctivement, j’ai trouvé la bonne façon de les manger, en les trempant dans les petits bols de sauce à côté. J’ai dû être Japonaise dans une autre vie…
Au bout d’un petit moment, un serveur est arrivé pour prendre notre commande de dessert. On avait évidement choisi selon les photos, la description en kanji ne nous parlant pas des masses… Il nous demande alors d’où on vient. On lui répond « France » et le voilà pas qui sort un petit carnet et qui se met à écrire dessus « bonne chance »… Et hop ! Sur ce, il s’en va. On a même pas eu le temps de lui demander pourquoi bonne chance, pour le Japon en général ou les desserts en particulier… ? Avec Maïlys, on s’est un peu inquiétées… Surtout qu’il est revenu 2 minutes plus tard pour nous filer 2 paires de baguettes chacune, emballées dans un petit papier transparent. Oula !!! On pensait que c’était des glaces le dessert, pourquoi il nous donne des baguettes ??? Il revient encore 2 minutes plus tard, prend un des paquets de baguettes et montre un des kanji écrit dessus et nous dit « shiawase : happy. » puis il en montre un autre et dit « hashi : chopstick. » et après ça, il répète « happy chopstick !». Et pouf ! Il repart ! « Oh ! Trop choupi ! pensâmes-nous. Il nous offre des baguettes du bonheur !!! »
Pas le temps de réfléchir plus ou de s’extasier, les desserts arrivent. C’était bien des glaces, avec de cuillères servies avec. On était pas dépaysées. En fait, les glaces, là bas, c’est de la glace pilée avec un coulis dessus, fraise pour le mien, et thé vert avec boule de crème de marron pour Maïlys. Comme ils étaient super bons, on sait toujours pas trop pourquoi il nous a souhaité bonne chance…

Au final, on est sorties du restau et avons pu commencer notre journée… à 16H… et par Todaï !!! Rien de moins. Nous avons trouvé facilement l’entrée secondaire, mais nous avons préféré faire le tour pour avoir la surprise de l’entrée principale. Et au mon Dieu, comme nous avons eu raison. Une allée bordée de Ginkgos et de vieux bâtiments en brique dans le style anglais, avec des porches en arc d’ogives. Faux, a assuré Maïlys, car absence de clé de voûte. Moi je dis, tant que ça tient debout, c’est tout ce qu’on leur demande. Forcément, la séance de photo a commencé, devant les étudiants de Todaï qui se demandaient sûrement ce que deux touristes foutaient là. (En se mettant à leur place, ça me ferait drôle de voir des Japonais photographier Bordeaux 2…) On a fait les mêmes poses que Naru dans Love Hina, trop chouette ! Et pis on a touché Todaï, et pendant quelques minutes, « on a été à Todaï !!! ». Ca en jette quand même ! Comment on va se la péter maintenant ! Pour sortir, on s’est baladées dans le campus. Ils ont même un mur d’escalade les veinards ! Et pas de toilettes pour filles. Comme quoi, le milieu universitaire d’élite est encore réservé à la gente masculine…

Retour vers la station de train à travers le parc d’Ueno, direction Ikebukuro et sa librairie, parait-il, la plus grande de Tokyo. On a commencé la visite du quartier par un bâtiment construit par Bidule Wright, que Maïlys avait étudié en cours. Il parait qu’on reconnaissait bien son style, avec tout un tas de trucs que j’ai pas retenu. En remontant vers la civilisation et les buildings, on a croisé le chemin d’une librairie justement, Libro qu’elle s’appelait. Je sais pas si c’est précisément elle qu’on cherchait, mais elle faisait 4+1 étages géants, remplis de bouquins. On est allées direct vers celui des mangas et on en a acheté plein ! On s’est quand même rendues compte qu’on était très en retard sur eux concernant ce point là aussi. On en est enfin sorties. Comme d’habitude, il faisait nuit. On s’est dirigées vers le Sunshine Building, un centre commercial de tarés, dans une tour de 230 mètres de haut, avec 4 étages réservés à un labyrinthe de 150 magasins. Aaaaaaaaaaaaaaaaaaargl !!! Malheureusement (ou heureusement pour notre porte monnaie), l’espace temps se déformant à l’intérieur d’une librairie, causant une accélération du temps phénoménale, il était déjà 20H00 et tous les magasins étaient fermés ou sur le point de le faire. Mais bon, on a quand même pas manqué de se la péter encore dans le futur, en mangeant pour la première fois de notre vie dans un Burger King Tokyoïte…

On est enfin rentrées pour se prendre la tête avec notre voisine cinglée. La pauvre, elle a pris cher ! J’étais tellement énervée que j’ai crié ! C’est même pas la peine de mentionner l’état de nerf de Maïlys… Ce fight s’est suivi par un colloque entre locataires pour essayer de chercher comment la virer. Discussion assez amusante puisque elle s’est faite en 3 langues : Français, Anglais et bien sur Japonais… On s’est quand même endormies à 1 heure du mat, après avoir lu (ou plutôt regardé les images de) nos mangas.

2 commentaires:

Unknown a dit…

coucou^^

je sais je sais je ne mets pas bcp de comms mais je ne sais jamais quoi dire...

tu l'as tué finalement ta voisine?


bon aller je vais voir vos photos
bisous

Anonyme a dit…

marrant comme vos ballades vous amènent tjs devant (ou dans) des restos. Les descriptions de bouffe sont sympas, plus détaillées que celles des beaux bâtiments visités. mais ça fait aussi partie de la culture du pays.